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3,59

sur 362 notes
Quelle belle plongée dans l'enfance !

J'ai passé un agréable moment de lecture avec ces petits bouts d'aventures qui font une vie et des souvenirs.

Mais aussi des petits renoncements à l'enfance, marquant le début de l'âge adulte.

L'image que je retiendrai :

Celle du narrateur découvrant son père pleurer, une nuit.
Lien : http://alexmotamots.wordpres..
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Décrire une enfance et une adolescence sans éclats, sans spécificités, disons banale, ne me semble pas d'un grand intérêt. Heureusement, que l'auteur a un peu d'humour, sinon, je n'aurais jamais pu finir ce roman. le quotidien de "quelqu'un comme tout le monde" ne me fascine pas...
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Chronique d'une enfance ordinaire : les départs en vacances, la première hostie, les premiers émois amoureux, les lectures... Kolia écrit une sorte de testament qu'il lègue à sa future arrière-petite-fille. le texte de Nicolas Delesalle nous fait apprécier tous ces petits riens qui forment la toile d'araignée d'une vie. En partant du centre le lecteur se promène sur chaque rayon de la toile qui lui parle de son enfance ou de son adolescence au travers de celle de l'écrivain. Petit à petit l'adolescent entre dans la vie adulte et porte un regard différent sur le passé. Agréable à la lecture cette autobiographie romancée m'a semblé quand même un peu banale et j'ai eu de la peine à vraiment entrer dans cette histoire ordinaire d'une enfance ordinaire.
Ouvrage lu dans le cadre du Prix Relay des voyageurs-lecteurs 2015
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Merci aux éditions Préludes, à Babelio pour m'avoir permis de decouvrir ce livre dans le cadre du prix replay des voyageurs lecteurs.

C'est dans le métro que s'est déroulée ma lecture ... Autant dire que j'applique à la lettre la notion de voyageur !

D'emblée le style léger et le ton badin de la confidence m'ont fait penser à une lecture de vacances... Sur la plage ou en bord de piscine. Une lecture sans prise de tête. Une lecture qui malheureusement ne restera pas gravée dans la mémoire, dans la mienne en tout cas.

L'auteur nous précise de suite avoir eu une enfance heureuse et son désir d'écrire rapidement ses souvenirs avant l'âge "littéraire" auquel il est usage de le faire. Il va prendre pour prétexte la naissance de sa petite - petite fille imaginaire, Anna, qui ne le connaîtra pas et à laquelle il vaut laisser d'autres souvenirs qu'une simple photo.

Nous voilà plongés dans les souvenirs de l'auteur. L'auteur qui écrit bien, d'un style efficace, avec entrain. C'est un style dynamique.
Les chapitres sont cours et tenus les uns aux autres par un lien parfois subtile mais toujours présent. Chaque fin de chapitre est l'occasion d'une révélation.

Certains chapitres m'ont plus plu que d'autres mais je dirais que sincèrement la lecture fut agréable même si je n'ai pas été piquée de curiosité pour les souvenirs retracés ici.
Certains chapitres sont prévisibles. D'autres qui devraient faire naître en nous de l'émotion m'ont laisser froide. Des mots sans transport émotionnel pour moi.

Et pourtant les images étaient "choc" : un père qui pleure, un ami qui meurt dans un accident de voiture a l'aube de ses 18 ans.
Mais non rien de rien. Je pense que c'est lié au style de l'auteur trop dynamique, trop enjoué dans des tournures de phrases.

Pour être honnête, j'ai préféré la forme et le style au contenu de l'histoire.

Pour autant c'est une lecture plaisante qu'il est agréable de faire. Un 3 étoiles en somme.
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On pourrait se demander quel est l'intérêt de lire encore des souvenirs d'enfance. Mais le parfum n'est pas le même suivant l'étape de sa vie et chaque souvenir rappelle ceux auxquels nous nous sommes personnellement attachés.

L'idée de nous donner à lire des passages, des tranches de vie n'est pas novatrice. Mais l'auteur est adepte des réseaux sociaux et a débuté par des nouvelles très courtes, sur Twitter. Tweet story est une nouvelle forme littéraire qui se réalise sur le réseau social. "Alexander" est son Tweet story. Les messages sont en salves de 140 caractères et tiennent les lecteurs en alerte des futurs messages. Puis, il capitalise ses écrits sur un blog nommé "A peu près rien", avant d'en faire un livre numérique. Internet permet d'écrire avec plus de liberté. Relativement bien plébiscitées (6500 followers), ces nouvelles sont publiées, suite à la proposition de l'éditrice Véronique Cardi. le texte a été remodelé pour s'intégrer sous forme papier. le choix du vocabulaire est différent suivant le mode de transmission. C'est donc un livre "d'opportunité" comme dit l'auteur car il fut conçu au fil des messages, des échanges avec ses lecteurs. L'auteur reconnaît que certains de ses récits ont été rédigés depuis plus de dix ans. Des histoires drôles qui rendent hommage à l'enfance, d'autres sur l'adolescence qui donnent toute la puissance sensitive, jusqu'à l'âge adulte où l'on retrouve le personnage principal, kolia, père de famille. Un récit a quatre voix, celle de l'enfant, de l'adolescent, de la critique et celle du lecteur. le lecteur pourra transposer ses souvenirs à ceux de l'écrivain.

Un premier roman qui se lit facilement et c'est plutôt bien écrit. Des instants fugaces et sans importance qui remplissent notre vie sont imagés. Les bons moments entraînent les mauvais qui obstruent le quotidien, mais toujours avec cette écriture enjouée pleine d'humour. Les thèmes s'enchaînent et s'alternent au travers de la mémoire de l'auteur.

Un livre sympathique qui n'est pas un roman mais une sorte de récréation. Il n'y a pas de chronologie, mais une multitude de réflexion sur l'éducation, les parents, l'amour. Les mots sont choisis et offrent un élixir dont la saveur embaume le parfum de l'herbe coupée.

J'ai adoré l'anecdote du cimetière du Père Lachaise à Paris. La description de chaque tombe qui accueille des personnages célèbres est un pur délice.

Le livre a remporté le prix des lecteurs du livre numérique 2013, le 28 novembre 2013.


Merci pour cette belle rencontre du 3 février 2015 qui a permis à une trentaine de lecteurs de connaître l'auteur. C'est au "Thé des écrivains", la librairie-salon de thé du 3e arrondissement que cette soirée fut organisée par la maison d'édition "Préludes". Une soirée agréable où Nicolas Delesalle a su prendre le temps pour échanger avec ses lecteurs. Mais aussi merci à Pierre Krause et à "Masse critique" de Babelio de m'avoir permis de découvrir cet auteur.

La "Librairie générale française", connue pour la collection "Livre de poche" s'ouvre sur une nouvelle collection "Préludes" qui publie chaque année, une dizaine de livres inédits de jeunes auteurs français ou des traductions pour la littérature étrangère. Chaque ouvrage propose à la fin de sa lecture, trois autres romans sur le même thème.

Son écriture est prometteuse et je ne doute pas que sa plume va faire éclore d'autres oeuvres.
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Merci aux éditions Préludes et au site Babelio qui m'ont permis de recevoir et de découvrir ce livre. J'ai passé un bon moment de lecture : le texte est empreint de fraîcheur, de tendresse et d'humour. le narrateur, Kolia, balaye ses souvenirs d'enfant en relatant les moments forts qui sont gravés dans sa mémoire. Ces instantanés ressurgissent à la mort de son grand-père, malade d'Alzheimer et qui, avant de mourir , a prononcé la phrase « tout passe, tout casse, tout lasse. ». Cette maxime déclenche l'envie, pour Kolia, d'écrire ce qui lui semble important, pour le transmettre à Anna, l'arrière petite-fille qu'il s'invente.
Se succèdent alors une suite de petits récits sur l'enfance : la première communion et les désillusions de la religion, les premiers émois, les professeurs qui l'ont marqué et l'ont aidé à se construire, les vacances à la campagne, les prises de conscience de l'adolescence, le rugby, la complicité avec son chien Raspoutine..etc
J'ai retrouvé un peu l'esprit de Delerm dans « La première gorgée de bière. ». C'est un livre dont on peut savourer les chapitres indépendamment les uns des autres, où se mêlent émotion et humour, voire dérision. Je trouve qu'il aurait pu prendre le titre d'un des livres d'Amélie Nothomb : « la nostalgie heureuse »...Cette expression correspond parfaitement à l'état d'esprit du livre !
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J'avais déjà lu ce roman lorsqu'il avait obtenu en 2013 le prix du livre numérique... La reconnaissance par le papier lui vaut aujourd'hui un supplément conséquent de pages, d'une centaine en ebook , on est passé à 280 dans la présente édition. le livre en est-il profondément changé ?
Il s'agit toujours des souvenirs d'enfance et d'adolescence du narrateur, période plutôt heureuse au sein d'une famille assez aisée. Présentés sous la forme de petites nouvelles qui pourraient presque se lire séparément, ce retour vers le passé est surtout empli de jolies choses. Au milieu de ce fleuve tranquille, il y a bien quelques drames qui vont du minime (la mort d'un chien) au plus tragique (l'accident mortel d'un ami casse cou) mais l'essentiel tourne autour de petits faits tendres ou nostalgiques. Les premières fois y tiennent une certaine place, celles qui donnent l'impression de grandir, de franchir un cap (premier baiser, premier amour, ...). En règle générale, tout est assez anodin et gentil. Les enfances heureuses ont, hélas, du mal à donner de très bons livres. Malgré ces ajouts de chapitres supplémentaires par rapport à la première version, j'ai eu le même léger sentiment d'ennui. Je dis léger car ce qui sauve le livre, c'est l'écriture ! Il faut avoir un sacré talent pour faire passer un semblant d'hommage à Michel Drucker sans être dégoulinant ni réellement moqueur, tout comme évoquer une suite de professeurs rencontrés au cours de sa scolarité sans ennuyer le lecteur. Nicolas Delesalle a cette particularité d'écrire juste autour de moments anodins tout en y ajoutant un zeste d'humour acidulé. C'est toujours finement observé, relevé par de petits détails piquants et cela reste toujours très gentil. Trop peut être, car au final, on ne s'attache pas réellement à ce Kolia , qui pourtant était, paraît-il, un petit chahuteur à l'école. Il ne possède pas vraiment d'aspérités, ces petites choses qui rendent les héros vraiment humains. On le suit dans ses découvertes, ses premiers émois, toujours enjolivés par cette fine écriture mais au final, on ne ressent pas grand chose.
C'est joli à lire mais c'est tout. On va me rétorquer que c'est déjà pas mal, et vous aurez raison, ce n'est pas souvent qu'un livre reste dans la joliesse des sentiments sans trop de mièvreries. Cependant, je n'ai pas été vraiment passionné... seul l'assaisonnement m'a paru réussi. Reste que ce livre est idéal pour les lecteurs qui ont peu de temps pour lire, il supporte parfaitement une lecture morcelée et si lu d'un seul tenant comme je l'ai fait, cela peut paraître un peu duraille, fractionné, c'est l'assurance quand même de lire un texte de qualité.
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Nicolas Delesalle signe ici un délicieux roman poétique. La réminiscence est soignée, l'écriture forte en images, le style doux.
Le décès de la grand-mère de Kolia déclenche les souvenirs de cette enfance au parfum d'herbe coupée. Avec tendresse, le narrateur raconte ... Les émotions sont intactes, palpables ...
Un texte d'une grande sensibilité, une belle nostalgie à partager !
Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr/
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C'est doux, c'est rendre, c'est nostalgique, c'est beau : le narrateur nous fait revivre aujourd'hui certains (pourquoi ceux-là se demande-t-il lui-même?) de ses souvenirs, notamment de famille. On sourit souvent et on passe un très bon moment.
Superbe titre aussi.
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... et mille petits bonheurs liés au souvenir.
Tendre évocation de ces petits riens dont on se souvient et qui font notre richesse. Un plaisir de lecture.
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