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3,59

sur 362 notes
"Tout passe tout casse, tout lasse". Voilà une phrase bien énigmatique prononcée par le grand-père de l'auteur quelque temps avant son décès. C'est donc sur cette phrase, que Nicolas Delevalle revient sur ses souvenirs d'enfance avec nostalgie. Il nous parle ainsi de ses erreurs, de ses petits bonheurs, de ses bons souvenirs comme de ses mauvais avec délectation.....

J'ai beaucoup aimé ce roman plein de tendresse, même si les souvenirs ne sont pas dans l'ordre chronologique. J'ai lu que cela avait gêné certains babéliotes mais il n'en a pas été de même pour moi. Nous-mêmes, quand nous racontons nos souvenirs à nos enfants, ne les racontons pas dans un ordre précis mais plutôt en fonction de ce qui revient au fur et à mesure que nous nous livrons.
J'ai trouvé l'écriture agréable, avec quelques envolées lyriques..
Pour moi, un roman qui fait du bien...
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Kolia a des parents foldingues: une mère Russe, un père Argentin. Il a deux grandes soeurs et un grand-père. Et Kolia nous parle du monde quand il se tient tout entier dans un instant minuscule. Une chanson, un père qui pleure, l'odeur de l'herbe coupée, le premier baiser espéré, celui donné pour savoir et celui goûté avec le coeur qui bat.
Oui, toute une vie, un rire, un souhait, un instant.
Un roman dont le charme persiste et ravit.
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Roman rafraîchissant, poétique et authentique d'un quadragénaire sur son enfance innocente, son adolescence virile. J'ai quasiment lu d'une traite ce bouquin dont ni le titre alléchant, ni la couverture prometteuse ne m'ont déçue.






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Lorsque j'ai ouvert ce livre je me suis dit que je n'arriverai pas au bout. Tout me laissait croire que ce livre ne m'intéresserait pas d'abord ces tranches de vie même pas ordonnées puis cette écriture très "moderne".
"Tout passe,tout casse, tout lasse" voici les derniers mots que Kolia entendra de son grand père. La suite c'est sa vie ou plutôt des tranches de sa vie dans lesquelles on peu s'identifier.
Ce livre a fait ressortir beaucoup de souvenirs du fond de ma mémoire des bons des moins bons, j'ai rit, j'ai pleuré. Merci Nicolas delesalle pour toutes ce retour en arrière qui me rappelle d'où je viens et qui je suis....
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L'écriture est poétique, drôle, légère et touchante. Elle raconte par une série d'anecdotes le passage de l'enfance à l'âge adulte à travers une série de petites histoires sur l'amour, la religion, la vieillesse, les espoirs, le sexe, les déceptions et la découverte du véritable bonheur ainsi que de son côté éphémère. Chaque chapitre renvoie le lecteur à ses propres souvenirs et émotions.
Certains pourront être perturbés par le rythme de l'histoire qui, suivant les le fil de la pensée du narrateur, est plutôt décousu.
C'est une belle ligne de souvenirs qui permet de suivre la construction de l'enfance et l'adolescence, et et de répondre à cette énigme simple: que reste-t-il de familier de notre passé ?
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"Un parfum d'herbe coupé" est le premier roman de Nicolas Delesalle. Il semblerait pourtant que l'auteur ne débute pas en littérature puisqu'il a déjà écrit mais sous une autre forme : twitter ou textes numériques et articles, car il est grand reporter.

Ce quadragénaire propose un livre très agréable sur la forme et sur le fond ; il relate ses souvenirs d'enfance dans un esprit de témoignage intergénérationnel pour un passage de relais.
Au début du roman, Kolia (drôle de nom au premier abord mais l'origine russe du narrateur le justifie); Kolia donc, va assister à la fin d'une génération, celle qui a traversé le 20ème siècle. A l'enterrement de sa grand-mère, Papito (le grand-père) dont la mémoire à déjà été affectée par la maladie d'Alzheimer, va lui dire une dernière phrase dans un élan de lucidité : "Tout passe, Kolia. Tout passe, tout casse, tout lasse."
De là, une réflexion sur lui-même (qui est-il ?) et l'envie de témoigner de son époque, de laisser une trace à la génération future incarnée par Anna, son arrière petite fille, qui n'est pas encore née et donc totalement fictive.

Les chapitres vont se succéder avec de jolis titres originaux comme "toutes mes billes pour y croire" pour évoquer son rapport à l'église et au catéchisme. L'ordre des chapitres pourrait être modifié car il n'y a pas toujours de lien entre les thèmes abordés. Mais ce qui est important, c'est que l'écriture de Nicolas Delesalle est suffisamment dynamique pour éviter une présentation qui ressemblerait à un inventaire. C'est vrai que c'est la difficulté de ce genre de roman, ne pas tomber dans une succession d'anecdotes.

Nicolas Delesalle réussit ce roman car il sait être drôle, triste ou nostalgique bienveillant alors qu'il a une vie assez ordinaire. Je m'y suis même retrouvée car tous les sujets abordés sont communs au plus grand nombre : les départs en vacances, la découverte des plaisirs du sexe, les événements exceptionnels partagés avec les parents, avec les copains, les profs qui ont marqué, la drague, la musique, la mort, la maison d'enfance, les crises familiales... Et puis, il y a les premières : la première cigarette, le premier boulot, les premiers livres, le premier baiser, la première rupture...
J'ai particulièrement apprécié "la générale" qui m'a rappelé une dérouillé au basket (ce n'était pas au rugby comme dans le roman) que je n'ai jamais oublié. A noter également les lectures qui ont marqué et les références que je partage : Boris Vian et Hermann Hesse entre autres.

Si on compare Nicolas Delesalle à Philippe Delerm ce n'est pas par hasard. Il sait saisir les moments essentiels qui permettent de grandir, ces moments de la vie qui peuvent sembler futiles mais qui ne le sont pas.
Ce n'est pas un roman extraordinaire, mais c'est un livre qui fait du bien. C'est donc une découverte très agréable pour moi; je l'ai faite grâce à Babelio qui m'a permis de rejoindre le Club des Lecteurs Relay à l'occasion de l'édition 2015 du Prix Relay des Lecteurs Voyageurs.


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Troisième roman reçu dans le cadre du prix Lecteurs-Voyageurs, je n'avais aucun a priori sur ce roman ne connaissant ni l'auteur, ni même l'éditeur.
Et ce n'est pas sans plaisir que j'ai savouré cette lecture. Et pourtant on ne peut pas dire que l'autofiction soit mon genre de prédilection.
(...)
Ses souvenirs d'enfance, il nous les raconte par le biais de chapitres comme des instantanés. Une suite de polaroids de l'esprit. Une odeur, une sensation, un souvenir qui émerge dans son quotidien comme autant de madeleines de Proust.
Il n'y a pas d'ordre chronologique, car il n'y en n'a pas dans les souvenirs. Ils apparaissent à la surface de notre mémoire comme des bulles et s'écoulent entre nos doigts.
Il ne nous parle pas de ses expériences en temps que grand reporter. Les voyages à l'étranger, la guerre, la misère, tout ça ne fait pas partie du bagage qu'il souhaite léguer. Il ne parle que de son enfance et de son adolescence.
Que reste-t-il de l'enfant que nous avons été? Quels sont les souvenirs qui nous restent en mémoire parmi les milliers de tiroirs que nous avons là-haut?
Les fusées avec lesquelles il tentait d'envoyer des sauterelles dans l'espace l'été. le premier moment de bien être à ne rien faire avec cette odeur d'herbe coupée plein les narines. Des professeurs. Un premier baiser avec la langue. Ses premiers ceps trouvés grâce à Totor. Raspoutine, le chien de la famille, qui partagea son quotidien pendant de si nombreuses années. Les Pépitos en été.

On se laisse porter par son écriture simple et sensible. On se prends à repenser à sa propre enfance, à ses expériences. On se laisse entraîner sur le chemin des souvenirs avec plaisir. C'est un texte facile à lire, dans lequel on se glisse avec plaisir comme sous une couette chaude et douillette. C'est réconfortant et rafraîchissant.
Un texte qui se laisse lire comme on mangerait un bonbon, et qui donne le sourire.

La critique en entier, c'est par là
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Reçus dans le cadre d'un masse critique concernant le prix Relay, Ce roman ou l'auteur égrène avec humour et tendresse tous les petits moments qui nous restent en mémoire, est une bouffée d'oxygène dans notre quotidien.
En le lisant j'étais tenté de faire un parallèle avec mes propres souvenirs, qui sens êtres les mêmes, ont quelques ressemblances.
C'est bien écrit, dans un style fluide, les années défilent bornées par ces événements que nous avons tous partagés, qui faisaient la Une du journal télévisé.
Je remercie la Librairie Générale Française ainsi que Babelio et Pierre Krause pour la découverte de cet Auteur.
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Une très belle découverte qui lance le nouveau label Préludes des éditions du Livre de Poche. Nicolas Delessalle nous livre ses souvenirs : souvenirs d'enfance, d'adolescence, de jeune homme, de jeune père, en résumé les souvenirs qui constituent une vie d'homme. Un énième auteur qui raconte sa vie me direz-vous oui mais en fait non, car Nicolas Delesalle a trouvé la manière de le faire pour toucher au plus près les lecteurs : un style vif, concis, efficace au service d'une compilation de petites histoires amusantes, et touchantes. de petites histoires particulières qui parlent au nom de l'universel. Ce livre est devenu mon livre doudou car j'ai trouvé un optimisme et une bouffée de fraicheur en ouvrant ce livre. le dépaysement est garanti. Une magnifique surprise qui rompt avec ce que l'on peut trouver dans les sorties éditoriales actuelles.
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Ce premier roman, tout à la fois le premier édité chez Préludes, mais aussi le premier de l'auteur, est un hymne aux petits souvenirs insignifiants mais qui forgent tout, aux petits bonheurs enfouis dans un coin de la tête qui nous font parfois sourire et nous permettent de mieux apprécier le quotidien, aux malheurs aussi, pris avec philosophie au fil du temps, à tout ce qui forge un être humain, à tout ce qui le construit, à ce qui le permet d'être vivant et de continuer à vivre.
Un parfum d'herbe coupée… Si je voulais être simpliste, je dirai : “Et vous, quelle est votre madeleine de Proust ?”. Mais ce n'est pas ça, pas vraiment, ou peut-être que oui au fond, qu'est-ce que j'en sais ? Mais avec moi, ce roman a fonctionné comme cela. Je ne suis pas tout à fait de la même génération de l'auteur et du héros – qui se confondent un peu – et malgré tout, de petites choses ont fait échos à mes souvenirs, en ont fait remonter.
Parce que, si vous ne l'avez pas encore compris, mais comme je me suis emballée, ce n'est certes pas de votre faute, il s'agit d'un roman contant les souvenirs d'un jeune homme, Kolia. Sa recherche de champignons, le trajet en voiture pour les vacances, sa première clope, le premier décès auquel il a dû faire face, cette odeur d'herbe coupée qui l'a tant marqué enfant, et j'en passe.
Et surtout pas d'ordre chronologique, cela casserait tout le rythme du roman. Est-ce que vos souvenirs remontent dans le bon ordre, du plus ancien au plus récent ? Et bien, ici, c'est la même chose. Ce sont les réminiscence d'un homme qui a profondément conscience que la vie est faite de souvenirs, et que ce sont bien eux qui nous forgent, qui nous forment, qui nous font. Alors c'est beaucoup, parce que c'est chacun de nous. Tout le monde peut y trouver une petite chose, un grain de sable qui fera échos à ses propres souvenirs. Lors d'une rencontre avec l'auteur – et je remercie au passage les équipes de Babelio et de Préludes de m'avoir permis d'y participer – celui-ci nous a confié qu'il avait été extrêmement surpris que ce roman touche autant de personnes aux profils différents, de toutes générations. Et alors qu'il n'avait écrit tout cela sans intention de le voir publié sous forme de roman, les éditrices de Préludes ont su le convaincre de la portée que ce roman aurait. Et elles ne se sont pas trompées !
Si vous ne lisez pas ce livre, vous manquez quelque chose. Vous passez à côté de vos propres souvenirs, une redécouverte des moments qui ont marqué votre enfance, votre adolescence, votre vie de jeune adulte. Bref, les moments charnières d'une vie. Et c'est bien à la lecture de ce livre formidablement bien écrit qu'on comprend que les souvenirs qui restent ne sont parfois que des anecdotes, des événements à première vue insignifiants. Mais à notre plus grande surprise, ils sont là.
Alors, lisez-le. Allez-y, vous ne pouvez passer à côté.
Lien : https://breveslitteraires.wo..
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