L'on a depuis bien trop longtemps l'habitude de dire que le cinéma n'est pas fait pour se "casser la téte" , que "l'on va au cinéma pour se distraire" , ect . le cinéma a toujours eu l'image d'un média sur lequel la masse a mis la main , et qu'elle ne veut surtout pas lacher , sous aucun prétexte . Ceux qui perçoivent ce média d'une maniére différente , comme étant une porte ouverte sur le monde , sur des pays autres , des cultures différentes , sur des pensées différentes , ceux là on toujours étaient vu par la masse comme des "frustrés , des gens sans vie , ect" . Pourtant Deleuze apporte dans cet ouvrage la preuve indéniable que le cinéma n'est pas qu'une simple distraction , qu'il a un role prépondérant dans l'élaboration d'une vision qui fera évoluée le monde dans le bon sens au lieu de le maintenir dans une sous culture qui dérive trop souvent vers la débilité . Deleuze avait une idée , une vision du cinéma , qui est totalement antagoniste avec celle dominante qui détruit ce que ce média peut apporter de bon à la réflexion de l'homme . Oui le cinéma fait partie intégrante du développement de l'homme . Il peut voir comment d'autres peuples evoluent , comment la vie est perçue ailleurs , le cinéma peut étre distraction oui , mais il ne faut surtout pas oublier qu'il est également une source de savoir sur l'autre que peu de médias peuvent apporter . Et ce remarquable ouvrage de Deleuze présente remarquablement bien cette dualité entre la conception basique d'un cinéma de distraction et la conception plus aboutie et captivante d'un cinéma de développement de l'esprit . Un ouvrage essentiel , à découvrir absolument .
Commenter  J’apprécie         60
On sait que les choses et les personnes sont toujours forcées de se cacher, déterminées à se cacher quand elles commencent. Comment en serait-il autrement ? Elles surgissent dans un ensemble qui ne les comportait pas encore, et doivent mettre en avant les caractères communs qu'elles possèdent avec l'ensemble, pour ne pas être rejetées. L'essence d'une chose n’apparaît jamais au début, mais au milieu, dans le courant de son développement lorsque ses forces sont affermies.
David Lapoujade vous présente l'ouvrage "Sur la peinture : cours mars-juin 1981" de Gilles Deleuze aux Éditions de Minuit. Entretien avec Jérémy Gadras.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2928333/gilles-deleuze-sur-la-peinture-cours-mars-juin-1981
Note de musique : © mollat
Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/
Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux :
Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/
Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts
Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat
Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/
Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat
Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/
Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite