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Gouvernante le jour, justicière la nuit, Miss Endicott a pris la relève de sa mère pour secourir le démunis. Et la petite ne s'en laisse pas compter : Dans son habit très strict de gouvernante, elle se bat tout en esquives et à l'aide de son parapluie-canne et de ses redoutables aiguilles à tricoter.
Très bon premier tome très sympathique, drôle grâce à Wallace, petit vieux, ancien aide de sa mère, bousculé dans ses habitudes par la jeunette, et les plat de la cuisinière « Évitez son cake aux olives si vous ne voulez pas perdre une dent », et malgré tout plein de mystère dans le Londres de la fin du 19ème. Et un petit coup de théâtre pour clôturer ce premier tome, je ne vais pas attendre pour aller contempler les grands yeux de notre héroïne. Une bonne BD pour ados.
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Ce n'est pas ma première aventure avec le dessinateur Xavier Fourquemin. Ses dessins sont reconnaissables, j'ai retrouvé des traits de personnages découverts dans ses autres séries.

Bien des hommes ont des longs nez fins et des mentons en pointes. Cela aurait pu être dérangeant, mais ça ne le fut pas.

La ville de Londres est bien représentée, même si on ne la reconnaît pas de prime abord.

Miss Endicott est une conciliatrice, sorte de détective privé avant l'heure, sillonnera la ville pour résoudre les mystères que les gens sont venus lui soumettre.

Si les mystères que la première personne lui apporte semble bénin, il cache en réalité un problème bien plus conséquent qui entraînera notre miss Endicott dans une ville sous la ville. Les décors sont ceux des bas-fonds, à la Dikens ou à la Jack London dans "Le peuple des abysses"». C'est le royaume des Oubliés.

Les dialogues sont amusants, miss Endicott ne manquant pas de répartie, qu'elle soit verbale ou kung-fuesque. Non, elle ne jouera pas à un van Damme croisé avec un Bruce Lee, mais elle sait se battre, sans arriver au niveau d'une Uma Thurman dans Kill Bill.

Miss Endicott est pleine de malice, tout comme le vieil homme ronchon qui tient la boutique lorsqu'elle joue à la gouvernante (il bossait déjà avant avec sa mère) et qui se retrouve obligé de faire le ménage, maintenant.

Le scénario apporte un peu de fraîcheur avec cette jeune dame qui joue à la conciliatrice la nuit et à la gouvernante le jour. C'est amusant, agréable à lire, on ne s'y ennuie pas une seule seconde et les dessins fourmille de détails.

Il n'est pas aisé de mettre en scène une héroïne qui a du courage (sans trop virer dans les exagérations), qui est sympathique, qui a des failles, alors, j'apprécie toujours de trouver une bédé qui en met une à l'honneur. Par certaines actions, elle m'a fait penser à Mary Poppins (son parapluie).

Ce premier volet (un diptyque) est une belle découverte et je n'espère qu'une seule chose, que le second soit de la même trempe, surtout après un final qui m'a laissé pantoise.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'avoue que je suis un peu passée à côté de l'histoire. J'ai profité d'une expo autour des femmes dans la BD pour emprunter cet ouvrage dont les dessins m'ont tapé dans l'oeil. J'ai beaucoup aimé le début, la description du personnage principal, son arrivée dans la famille dont elle est gouvernante, son humour... Mais plus l'histoire avançait, plus je la trouvais alambiquée, voire tordue. Trop d'exagérations pour moi, trop de choses surréalistes plaquées là...

Ceci dit, le scénario est original: Miss Endicott est conciliatrice: un mot qu'on aurait remplacé aujourd'hui par détective privée ou ce qui s'en rapproche. Son travail est donc secret et doit se dérouler la nuit. le jour, elle est gouvernante. Mais elle est emportée malgré elle dans le tourbillon des demandes et de la révolution que prépare le peuple des oubliés, sortes de "sous-hommes" mis au ban de la société et vivant dans les souterrains de la ville...
Il y a beaucoup d'actions; les dessins sont extrêmement soignés et je les trouve superbes, mais il m'a manqué un petit intérêt personnel.
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Atmosphère... atmosphère
C'est certainement ce qui qualifie le mieux cette BD.
Nous sommes plongés dans des lieux d'hier avec des personnages d'autres époques, un peu à la Notre Dame de Paris au temps des misérables. On s'attend presque à apercevoir Victor Hugo à chaque coin de rue.
C'est plaisant, les couleurs pastel et sépia sont dans le ton.
Les personnages sont caricaturaux à la fois dans leurs allures, dans leurs gestes, l'utilisation du parapluie comme arme de défense presque invincible est drôle !
Le langage est digne de la culture de l'île voisine .. tout reste dans la mesure, dans l'élégance et la morale est sauve !
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J'aimais bien la couverture, alors j'ai emprunté la BD. J'ai tout d'abord été un peu gêné par la ressemblance du personnage principal avec d'autres personnages de la série "le train des orphelins"... Et même entre eux dans cette série, certains se ressemblent beaucoup.
Mais finalement je me suis laissée bercée par cette histoire assez surprenante. Je ne m'attendais pas du tout à cela : croiser une héroïne menant une double vie de jour et de nuit, puis cette plongée dans une monde parallèle d'une parallèle...
Heureusement que j'ai emprunté le second tome, je vais vite pouvoir découvrir la suite.
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Une atmosphère envoutante dans une Angleterre victorienne, sublimée par les dessins et les couleurs de Xavier Fourquemin. Un scénario assez simple mais passionnant et très prenant mettant en scène des personnages bien campés avec souvent une petite touche d'humour en plus.

L'histoire est originale, et l'on prend plaisir à suivre les aventures de cette jeune femme, gouvernante le jour, super héroïne la nuit et qui a pour seul but que tout un chacun vive au mieux. Après le décès de sa mère, elle reprend le rôle de conciliatrice au sein de Londres et doit développer au plus vite des talents de négociatrice et de fine tacticienne pour remplir au mieux sa mission.

Les dessins sont splendides et l'on se laisse captiver par l'atmosphère transmise par les auteurs. le récit est fluide malgré la fin du tome 1 qui est presque attendue. Mais cela ne gâche en rien le scénario et la fin est géniale, il fallait osé, ce n'est pas souvent que les auteurs assument un tel choix.

Une bonne lecture, les deux tomes se lisent ensemble et constituent un agréable moment.
Lien : https://lechampdesabeilles.w..
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3° chronique pour le club Signé. Après Western et Afrika, qui malgré leurs cadres différents avaient des points communs ( un antihéros taiseux seul face à la corruption) , j'ai eu envie de partir sur tout autre chose.
direction l'Angleterres victorienne.

La rousse Miss Prudence Endicott vient de rentrer des Indes pour l'enterrement de sa mère Maggie. Celle -ci , en plus de son métier le jour, occupait le soir une fonction de conciliatrice auprès des gens modestes, aidant à régler les querelles et conflits de voisinage. Une femme à poigne , qui avait même su gagner le respect des marlous du coin. Miss Prudence va devoir reprendre le flambeau, tout en officiant de jour comme gouvernante auprès du turbulent petit Kevin,un gamin qui ne voit pas souvent ses parents ( on apprend qu'ils ont laissé leur vie et leur fils en plan pour aller sur le continent à la recherche du grand père de la famille, parti sur un coup de tête sans laisser d'adresse!).

Première affaire pour Miss Prudence: une certaine mrs Parks vient signaler qu'on gratte à sa porte tous les soirs, et suspecte un bandit local de la harceler. le bandit en question n'y est pour rien, mais Miss Prudence va faire une drôle de découverte: on gratte en fait SOUS la maison. il s'agit d'un nain, répondant au sobriquet d'Ugly Joe. Il vit sous la maison et n'a plus accès à l'extérieur, on lui a bouché "sa" sortie. Ce curieux événement va amener Prudence a découvrir tout un monde insoupçonné: la ville sous la ville, où se terrent comme des rats tous ceux qui ne sont guère mieux considérés qu'eux: nains, bossus, contrefaits, femme à deux têtes.. une belle galerie de monstres de foire qui semblent fomenter un coup louche, ça sent la révolte et la tentative de putsch, quelque chose comme ça. On en saura probablement plus dans les tomes suivants..En tout cas le quotidien de Miss Prudence s'annonce mouvementé pour elle qui n'a pas l'habitude de cumuler deux emplois et d'enchainer les nuits courtes (oui ce détail me plait, ce n'est pas une super-héroïne increvable et elle maugrée régulièrement au réveil). Elle va pouvoir malgré tout compter sur "l'aide " à l'efficacité toute relative de Karl et Darren, deux traîne-savate qui ont eu le béguin pour elle au premier coup d'oeil et s'ingénient à attirer son attention en espérant se montrer sous leur meilleur jour, ainsi que de Wallace ( le secrétaire de feue Maggie) et Conrad ( le majordome de la famille de Kevin).

En tout cas, ce tome 1 plante le décor de manière prometteuse: le Londres des humbles et des pauvres, peuplé de travailleurs, de désoeuvrés, et de bandits patibulaires. C'est un vrai plaisir, le dessin est agréable, les tonalités dominantes vert/ brun sont du meilleur effet.. et comment résister à une Miss capable de tenir en respect un bandit, en utilisant de manière très personnelle une paire d'aiguilles à tricoter. Un personnage féminin qui ne s'en laisse pas conter, quelle joie! Et surtout, Miss Endicott n'est pas la seule à monopoliser le récit, les personnages secondaires ne sont pas délaissés et semblent devoir encore gagner en épaisseur par la suite. Mais j'avoue que le duo Karl/ Darren a ma préférence pour l'instant, ils sont assez impayables dans leurs tentatives de se rendre indispensables malgré leur tendance naturelle à tirer au flanc.

Encore une bonne découverte, d'autant que le tome se finit sur un coup de théâtre prometteur, l'ensemble est très intriguant, j'ai bien envie de savoir la suite!
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Miss Endicott, de son prénom Prudence, est une très belle héroïne de BD, un peu têtue, un peu fragile aussi, de celle qui laissent une trace dans la mémoire des lecteurs, parce qu'elle nous ressemble tout en étant unique. Les grands enfants (à partir de 12 ans !) peuvent la découvrir, aussi bien que les adultes, dans la sublime collection Signé des éditions le Lombard, collection qui fête en 2014 ses vingt ans d'existence.

Marguerite, la mère de Prudence Endicott, vient de mourir à Londres, où elle était conciliatrice. Prudence décide alors de reprendre cette mission un peu particulière qui consiste, la nuit venue, à aider toute personne venant demander secours. Et durant la journée, Prudence devient la gouvernante du petit Kevin, dont les parents sont partis à la recherche de son grand-père disparu.

L'action se déroule au dix-neuvième siècle, si on se fie aux costumes des personnages, dont certains font penser à Oliver Twist. Et d'ailleurs l'intrigue a pas mal de similitudes avec cet univers à la Dickens : Kevin est quasi orphelin puisque ses parents sont absents, mais ce n'est pas lui le personnage principal, il s'agit plutôt de Miss Endicott face au peuple des Oubliés, « les loqueteux, les difformes, ceux que les gens d'au-dessus ne veulent pas voir et ne tolèrent que la nuit, quand les ombres nous dissimulent ». Ces personnes qui vivent sous la terre ont été chassés du monde de la surface et forment une tribu à part. Prudence, émue par l'un d'eux, va s'aventurer dans leur monde mystérieux. le problème, c'est qu'en découvrant ce monde des Oubliés, Prudence va s'attirer des ennuis, d'autant plus qu'en voulant suivre les aventures nocturnes de sa gouvernante, Kevin a été enlevé…

Cette Bd est un vrai plaisir de lecture : les dialogues savoureux de Jean-Christophe Derrien alliés aux dessins de Xavier Fourquemin font merveille dans ce Londres de l'époque victorienne avec tavernes douteuses, ruelles étroites et masures en bois menaçant de s'effondrer, sans oublier les voitures à chevaux. L'intrigue est bien menée, avec beaucoup d'humour et un soupçon de fantastique, ce qui permet d'adhérer à cette thématique d'êtres étranges habitant un monde parallèle… le mélange est vraiment réussi dans le premier tome ainsi que dans le second, même si je garde une préférence pour le premier titre, à cause peut-être de la découverte de cet univers mélangeant réalité et fantastique. Certains le qualifient de « steampunk », une expression à la mode que je retrouve sur pas mal de sites de BD ou de littérature. Toujours est-il que la BD est vraiment réussie, avec un double niveau de lecture, renvoyant aux deux mondes décrits : celui du haut et celui du bas. Certains dialogues sont aussi très percutants et étonnants comme celui-ci dans la bouche même de Miss Endicott (et ce sera le mot de la fin) : « ne jamais juger un livre à sa couverture ! ».

Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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Trouve en brocante, j ai craque sur ce dessin de la couverture. La quatrieme de couverture est bien mysterieuse et cela se confirme des les premieres pages... et nous voila attrapes par le mystere et cette Miss Endicott! le jour, la nuit... une histoire sans temps mort et avec beaucoup de rebondissement. La fin de ce tome donne envie de poursuivre directement vers le tome 2 et fin de ce diptyque.
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Bon 1er tome. On est très rapidement mis dans le bain. Miss Endicott est un personnage de gouvernante, comme je les aime, indépendante, mystérieuse et étonnante. L'ambiance est anglaise, très XIXe, tout ce que j'aime !
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