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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est aujourd'hui l'enterrement de Marguerite Madeleine Endicott, "Maggie" pour tous ceux qui l'aimaient. Toujours le coeur sur la main, dévouée et prête à rendre service aux démunis. Autour de son cercueil se sont réunis les villageois mais aussi sa fille, Prudence. Aussittôt, l'un d'eux l'interpelle et lui remet une clé. Celle-ci ouvre une porte que la jeune femme doit sensément connaître. de retour en ville, elle se fait engager comme gouvernante dans une grande maison bourgeoise. Les parents étant absents très souvent, elle doit s'occuper de Kévin, le petit garçon. le majordome, Conrad, la prévient de suite que ce dernier est facétieux et intrépide. Bizarrement, celui-ci se laisse apprivoiser aussitôt. Miss Endicott demande à Conrad la permission de sortir le soir, après souper. En effet, elle reprend le flambeau de sa défunte mère. Celle-ci officiait dans un bureau dans lequel toute personne ayant un problème quelconque venait le lui soumettre. Et Marguerite tentait de les résoudre, à titre gracieux. Aidé de Wallace, un petit homme rabougri et ronchon, qui travaillait déjà pour sa maman, Prudence reçoit sa première cliente...

Miss Endicott, une sorte de Mary Poppins qui résout tous les problèmes. Aussi, lorsque cette cliente la met sur une piste mystérieuse et loufoque, à savoir des galeries souterraines habitées par d'étranges créatures, la jeune femme, en tant que conciliatrice, fera en sorte que toute cette marmaille vive en harmonie avec les humains. Elle aura fort à faire mais sa malice, sa vivacité et sa ténacité auront raison de ces imposteurs. le personnage principal a tout pour séduire, les secondaires ne sont pas en reste, notamment en la personne de Wallace ou des deux ivrognes. le scénario est efficace et bien mené. Dans ce décor très londonien de l'époque victorienne, le trait tout à fait charmant de Xavier Fourquemin est remarquable. Les détails fourmillent, la palette de couleurs étonne et le découpage est impeccable.

Bienvenue Miss Endicott...
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A la mort de sa mère patience hérite de sa fonction de conciliatrice. Elle doit répondre aux demandes des habitants de la ville de Londres. Sa première affaire sera de découvrir qui gratte à la porte des Parks toutes les nuits... Mais le défi principal de Miss Endicott sera d'arriver à succéder à sa mère tout en réussissant à imposer son style...

Une bande dessinée qui lie fantastique, aventure et suspense. L'histoire est intéressante et les illustrations soigné.
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On ne peut pas résister aux charmes de cette Miss Endicott, une sorte de croisement entre Marry Poppins et Amélie Poulain dans un monde à la Harry Potter où on pourrait croiser également Elephant Man.

On va faire la connaissance de Prudence qui est une "conciliatrice" fort sympathique reprenant le relais de sa défunte mère. Une activité qu'elle mènera tambour battant de nuit car ses journées sont consacrées à son travail de préceptrice. Sa naïveté ainsi que sa générosité nous touchent. Enfin un personnage qui a de la consistance et qu'on va aimer !

Ses aventures nous entraînent vers une sorte de Cour des Miracles cachée sous le Londres victorien. Avec son ombrelle, elle défie toute une galerie de "freaks" qui se prépare à une révolution.

J'ai particulièrement apprécié cette absence de narration. Cela permet de suivre l'héroïne pas à pas sans florilèges. L'action est constamment fluide. On ressent véritablement l'atmosphère de cette capitale anglaise avec ses pubs et ses lieux mal famés.

Le dessin est particulièrement mature avec un cadrage impeccable. J'ai aimé les expressions du visage de la Miss. C'est étonnant de réalisme et cela la rend encore plus sympathique. Bref, c'est la BD de la rentrée incontestablement ! Excellent diptyque steampunk et victorien...

Le second tome révèle un affrontement entre le bien et le mal dans la plus pure tradition. Il y a un peu de la magie du premier tome qui s'évapore, c'est incontestable.

Le personnage de la mère est totalement insupportable. Je n'aime pas les méthodes expéditives et cela se veut conciliatrice! Notre héroine apparaît également en retrait par rapport au premier opus et c'est bien dommage!

Par ailleurs, le récit ne se termine pas aussi bien qu'on pouvait l'espérer. On se pose encore des interrogations. Y aura t'il une suite?

Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3.5/5
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Aujourd'hui, je vous parle d'un diptique qui n'est pas récent, et que vous ne trouverez peut-être que sur commande chez votre libraire. En tout cas, mon dealer n'ayant pas des murs extensibles, il ne peut tout stocker mais a pu mettre à ma disposition ces deux albums en moins d'une semaine. Ceci dit, j'avais peu de doute en les lui commandant, surtout après que les membres de l'équipe qui avaient lu cette histoire m'aient dit : "On est entre Clues et La légende du Changeling." En effet, ça pouvait me plaire !

Et bingo, ça m'a plu !!! On retrouve en effet ici le côté fantastique du Changeling, avec des êtres cachés et fantastiques (surtout dans le second tome d'ailleurs), et l'aspect enquête avec cette jeune femme qui mène une double vie. Xavie Fourquemin nous entraîne dans Londres au 19e siècle et dans des quartiers peu recommandables. Les maisons sont parfois biscornues et soumises aux lois de la gravité, mais j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver son graphisme. Fourquemin fait vraiment partie de ces auteurs à la plume et au trait spécifique, qu'on reconnaîtrait presque instinctivement. le bémol de cette signature est la similitude fréquente entre ses personnages (défaut qu'on peut aussi appliquer aux femmes de Gibrat, et pourtant Dieu sait si j'aime ses visages féminins !).

Il n'y a pas grand chose d'autre à dire, si ce n'est que c'est typiquement un album de BD qui peut être mis entre des mains d'ado ou pré-ado, et pas uniquement d'adultes. On est dans un esprit fantasy ou réalisme magique, selon la définition que vous mettez à ces concepts, et ça fonctionne très bien !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Un premier tome particulièrement agréable et réussi.
Miss Endicott reprend le flambeau de sa mère, qui était une conciliatrice.
Son but aider la population. le problème : elle travaille le jour comme nurse.
Alors, elle va exercer son second métier de conciliatrice…la nuit !
D'où quelques problèmes de sommeil…mais elle va s'accrocher !
Et une de ses enquêtes va la mener à la cité des oubliés….
Elle s'entoure de personnages assez étonnants, qui donnent un beau relief à ce premier tome.
On se surprend régulièrement à sourire, parfois à rire.
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Gouvernante le jour, justicière la nuit, Miss Endicott a pris la relève de sa mère pour secourir le démunis. Et la petite ne s'en laisse pas compter : Dans son habit très strict de gouvernante, elle se bat tout en esquives et à l'aide de son parapluie-canne et de ses redoutables aiguilles à tricoter.
Très bon premier tome très sympathique, drôle grâce à Wallace, petit vieux, ancien aide de sa mère, bousculé dans ses habitudes par la jeunette, et les plat de la cuisinière « Évitez son cake aux olives si vous ne voulez pas perdre une dent », et malgré tout plein de mystère dans le Londres de la fin du 19ème. Et un petit coup de théâtre pour clôturer ce premier tome, je ne vais pas attendre pour aller contempler les grands yeux de notre héroïne. Une bonne BD pour ados.
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Ce n'est pas ma première aventure avec le dessinateur Xavier Fourquemin. Ses dessins sont reconnaissables, j'ai retrouvé des traits de personnages découverts dans ses autres séries.

Bien des hommes ont des longs nez fins et des mentons en pointes. Cela aurait pu être dérangeant, mais ça ne le fut pas.

La ville de Londres est bien représentée, même si on ne la reconnaît pas de prime abord.

Miss Endicott est une conciliatrice, sorte de détective privé avant l'heure, sillonnera la ville pour résoudre les mystères que les gens sont venus lui soumettre.

Si les mystères que la première personne lui apporte semble bénin, il cache en réalité un problème bien plus conséquent qui entraînera notre miss Endicott dans une ville sous la ville. Les décors sont ceux des bas-fonds, à la Dikens ou à la Jack London dans "Le peuple des abysses"». C'est le royaume des Oubliés.

Les dialogues sont amusants, miss Endicott ne manquant pas de répartie, qu'elle soit verbale ou kung-fuesque. Non, elle ne jouera pas à un van Damme croisé avec un Bruce Lee, mais elle sait se battre, sans arriver au niveau d'une Uma Thurman dans Kill Bill.

Miss Endicott est pleine de malice, tout comme le vieil homme ronchon qui tient la boutique lorsqu'elle joue à la gouvernante (il bossait déjà avant avec sa mère) et qui se retrouve obligé de faire le ménage, maintenant.

Le scénario apporte un peu de fraîcheur avec cette jeune dame qui joue à la conciliatrice la nuit et à la gouvernante le jour. C'est amusant, agréable à lire, on ne s'y ennuie pas une seule seconde et les dessins fourmille de détails.

Il n'est pas aisé de mettre en scène une héroïne qui a du courage (sans trop virer dans les exagérations), qui est sympathique, qui a des failles, alors, j'apprécie toujours de trouver une bédé qui en met une à l'honneur. Par certaines actions, elle m'a fait penser à Mary Poppins (son parapluie).

Ce premier volet (un diptyque) est une belle découverte et je n'espère qu'une seule chose, que le second soit de la même trempe, surtout après un final qui m'a laissé pantoise.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Atmosphère... atmosphère
C'est certainement ce qui qualifie le mieux cette BD.
Nous sommes plongés dans des lieux d'hier avec des personnages d'autres époques, un peu à la Notre Dame de Paris au temps des misérables. On s'attend presque à apercevoir Victor Hugo à chaque coin de rue.
C'est plaisant, les couleurs pastel et sépia sont dans le ton.
Les personnages sont caricaturaux à la fois dans leurs allures, dans leurs gestes, l'utilisation du parapluie comme arme de défense presque invincible est drôle !
Le langage est digne de la culture de l'île voisine .. tout reste dans la mesure, dans l'élégance et la morale est sauve !
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Une atmosphère envoutante dans une Angleterre victorienne, sublimée par les dessins et les couleurs de Xavier Fourquemin. Un scénario assez simple mais passionnant et très prenant mettant en scène des personnages bien campés avec souvent une petite touche d'humour en plus.

L'histoire est originale, et l'on prend plaisir à suivre les aventures de cette jeune femme, gouvernante le jour, super héroïne la nuit et qui a pour seul but que tout un chacun vive au mieux. Après le décès de sa mère, elle reprend le rôle de conciliatrice au sein de Londres et doit développer au plus vite des talents de négociatrice et de fine tacticienne pour remplir au mieux sa mission.

Les dessins sont splendides et l'on se laisse captiver par l'atmosphère transmise par les auteurs. le récit est fluide malgré la fin du tome 1 qui est presque attendue. Mais cela ne gâche en rien le scénario et la fin est géniale, il fallait osé, ce n'est pas souvent que les auteurs assument un tel choix.

Une bonne lecture, les deux tomes se lisent ensemble et constituent un agréable moment.
Lien : https://lechampdesabeilles.w..
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Miss Endicott, de son prénom Prudence, est une très belle héroïne de BD, un peu têtue, un peu fragile aussi, de celle qui laissent une trace dans la mémoire des lecteurs, parce qu'elle nous ressemble tout en étant unique. Les grands enfants (à partir de 12 ans !) peuvent la découvrir, aussi bien que les adultes, dans la sublime collection Signé des éditions le Lombard, collection qui fête en 2014 ses vingt ans d'existence.

Marguerite, la mère de Prudence Endicott, vient de mourir à Londres, où elle était conciliatrice. Prudence décide alors de reprendre cette mission un peu particulière qui consiste, la nuit venue, à aider toute personne venant demander secours. Et durant la journée, Prudence devient la gouvernante du petit Kevin, dont les parents sont partis à la recherche de son grand-père disparu.

L'action se déroule au dix-neuvième siècle, si on se fie aux costumes des personnages, dont certains font penser à Oliver Twist. Et d'ailleurs l'intrigue a pas mal de similitudes avec cet univers à la Dickens : Kevin est quasi orphelin puisque ses parents sont absents, mais ce n'est pas lui le personnage principal, il s'agit plutôt de Miss Endicott face au peuple des Oubliés, « les loqueteux, les difformes, ceux que les gens d'au-dessus ne veulent pas voir et ne tolèrent que la nuit, quand les ombres nous dissimulent ». Ces personnes qui vivent sous la terre ont été chassés du monde de la surface et forment une tribu à part. Prudence, émue par l'un d'eux, va s'aventurer dans leur monde mystérieux. le problème, c'est qu'en découvrant ce monde des Oubliés, Prudence va s'attirer des ennuis, d'autant plus qu'en voulant suivre les aventures nocturnes de sa gouvernante, Kevin a été enlevé…

Cette Bd est un vrai plaisir de lecture : les dialogues savoureux de Jean-Christophe Derrien alliés aux dessins de Xavier Fourquemin font merveille dans ce Londres de l'époque victorienne avec tavernes douteuses, ruelles étroites et masures en bois menaçant de s'effondrer, sans oublier les voitures à chevaux. L'intrigue est bien menée, avec beaucoup d'humour et un soupçon de fantastique, ce qui permet d'adhérer à cette thématique d'êtres étranges habitant un monde parallèle… le mélange est vraiment réussi dans le premier tome ainsi que dans le second, même si je garde une préférence pour le premier titre, à cause peut-être de la découverte de cet univers mélangeant réalité et fantastique. Certains le qualifient de « steampunk », une expression à la mode que je retrouve sur pas mal de sites de BD ou de littérature. Toujours est-il que la BD est vraiment réussie, avec un double niveau de lecture, renvoyant aux deux mondes décrits : celui du haut et celui du bas. Certains dialogues sont aussi très percutants et étonnants comme celui-ci dans la bouche même de Miss Endicott (et ce sera le mot de la fin) : « ne jamais juger un livre à sa couverture ! ».

Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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