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Je n'aurais jamais pensé plonger en quelques instants dans un univers à la Charles Dickens et ceci en ouvrant le très bel album signé Fourquemin pour les dessins et Derrien pour le scénario.
Tout comme "De grandes espérances" l'histoire débute dans un cimetière dans cette envoûtante Angleterre du début de l'ère victorienne.
Miss Endicott, sa mère à peine enterrée, prend ses fonctions de gouvernante auprès du petit Kevin. Né du bon côté, dans un mileu bourgeois, il souffre d'être abandonné par ses parents comme de nombreux héros de Dickens. Et donne un peu de fil à retordre à la jeune Prudence Endicott.
Gouvernante le jour, notre petite cumularde reprend les fonctions de négociatrice de quartier laissées vacantes par sa défunte mère la nuit.
Londres by night, dans des coins un peu glauques, elle n'a pas froid aux yeux notre Miss.
Ce premier tome plante le décor avec brio, les personnages ont une vraie densité, et on se laisse emporter par un scénario riche en rebondissements.
Les amateurs de fantastique ne seront pas de reste quand ils plongeront dans le monde des "oubliés", un monde souterrain et parallèle de ce Londres du XIX ème siècle.
Miss Endicott: qui a dit que les anglaises n'avaient pas de caractère?
Oups, j'ai failli oublier! Un grand merci à Babelio pour cet envoi dans le cadre de la dernière Masse Critique!
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C'est aujourd'hui l'enterrement de Marguerite Madeleine Endicott, "Maggie" pour tous ceux qui l'aimaient. Toujours le coeur sur la main, dévouée et prête à rendre service aux démunis. Autour de son cercueil se sont réunis les villageois mais aussi sa fille, Prudence. Aussittôt, l'un d'eux l'interpelle et lui remet une clé. Celle-ci ouvre une porte que la jeune femme doit sensément connaître. de retour en ville, elle se fait engager comme gouvernante dans une grande maison bourgeoise. Les parents étant absents très souvent, elle doit s'occuper de Kévin, le petit garçon. le majordome, Conrad, la prévient de suite que ce dernier est facétieux et intrépide. Bizarrement, celui-ci se laisse apprivoiser aussitôt. Miss Endicott demande à Conrad la permission de sortir le soir, après souper. En effet, elle reprend le flambeau de sa défunte mère. Celle-ci officiait dans un bureau dans lequel toute personne ayant un problème quelconque venait le lui soumettre. Et Marguerite tentait de les résoudre, à titre gracieux. Aidé de Wallace, un petit homme rabougri et ronchon, qui travaillait déjà pour sa maman, Prudence reçoit sa première cliente...

Miss Endicott, une sorte de Mary Poppins qui résout tous les problèmes. Aussi, lorsque cette cliente la met sur une piste mystérieuse et loufoque, à savoir des galeries souterraines habitées par d'étranges créatures, la jeune femme, en tant que conciliatrice, fera en sorte que toute cette marmaille vive en harmonie avec les humains. Elle aura fort à faire mais sa malice, sa vivacité et sa ténacité auront raison de ces imposteurs. le personnage principal a tout pour séduire, les secondaires ne sont pas en reste, notamment en la personne de Wallace ou des deux ivrognes. le scénario est efficace et bien mené. Dans ce décor très londonien de l'époque victorienne, le trait tout à fait charmant de Xavier Fourquemin est remarquable. Les détails fourmillent, la palette de couleurs étonne et le découpage est impeccable.

Bienvenue Miss Endicott...
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A la mort de sa mère patience hérite de sa fonction de conciliatrice. Elle doit répondre aux demandes des habitants de la ville de Londres. Sa première affaire sera de découvrir qui gratte à la porte des Parks toutes les nuits... Mais le défi principal de Miss Endicott sera d'arriver à succéder à sa mère tout en réussissant à imposer son style...

Une bande dessinée qui lie fantastique, aventure et suspense. L'histoire est intéressante et les illustrations soigné.
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Je remercie Babelio et les éditions le Lombard pour m'avoir fait parvenir cette BD qui fut une excellente découverte !

On y rencontre une héroïne typiquement anglaise avec un caractère particulièrement marqué et original. Elle n'échappe pas à la référence: Miss Endicott, c'est la nouvelle Mary Poppins!

Cette jeune femme rentre à Londres d'un long voyage aux Indes pour les funérailles de sa mère. Elle décide de rester sur place et trouve un poste de préceptrice auprès du petit Kévin, garnement de son état, qui est bien décidé à faire la misère à toutes les jeunes femmes que ses parents emploient. Néanmoins, elle semble immédiatement charmer le petit chenapan qui fond pour sa cuisine et ses méthodes pédagogiques surprenantes. Mais Kévin découvre bien vite que sa préceptrice mène une double vie. En effet, Prudence Endicott a repris le flambeau de sa défunte maman. Cette dernière, sage-femme de profession, se transformait à la nuit tombée en conciliatrice. Elle recevait les doléances des habitants de Londres et se chargeait de régler tous les problèmes qu'ils rencontraient. Cela incluait de s'assurer des bonnes relations entre les londoniens. A sa mort, c'est donc à sa fille que revient la lourde tâche d'assurer ce rôle. Seulement, tout ne se passe pas exactement comme prévu. Dès sa première mission, Prudence découvre l'existence du royaume des Oubliés, des êtres souffrants de malformations qui ont été envoyés sous terre pour éviter qu'ils ne se mélangent aux personnes dites normales. Un vent de révolte souffle dans la cité et les tensions jusque-là gelées commencent à avoir de sérieuses répercussions.

Emprunte de tradition anglaise, cette bande-dessinée propose une véritable plongée dans l'univers des romans policiers historiques typiques, faisant concurrence à Anne Perry ou autre Jacqueline Winspeare. Certainement d'ailleurs que cette série suivra à peu près le même format: une enquête à proprement parler par tome avec des intrigues parallèles qui évoluent au fur et à mesure qu'on avance dans le temps. Et j'ai d'ailleurs bien hâte de voir ce que va donner la mère Endicott. Vu comment est la fille, ça promet de bonnes tranches de rigolade!

Teintée d'humour à tous les instants, de personnages forts et charismatiques, cette BD m'a totalement convaincue. L'humour passe surtout par le grotesque de certains personnages, parfois pathétiques toujours attachants. Et ce qui le permet, c'est tout le travail qui a été fait pour leur construire une vraie personnalité, qu'ils soient très présents dans l'histoire ou pas.

Cependant, j'ai trouvé dommage que les Oubliés soient si peu réalistes. Il est assez difficile de déterminer si les auteurs ont voulu introduire des éléments de fantastique dans leur histoire ou si le but était juste d'exagérer les malformations de ces délaissés de la société. (Je viens d'aller lire la quatrième de couverture du tome 2 dans laquelle ils appellent les Oubliés "gnomes" et "mutants". On est donc bien dans du fantastique même si ce n'est pas évident pour l'instant).

Et comme on ne peut pas parler d'une bande-dessinée sans évoquer le graphisme, voici ce que j'en ai pensé. le dessin est très très beau, avec une mention spéciale pour les costumes autant celui de Miss Endicott que ceux des hommes qui sont splendides. La couleur a elle aussi été très bien choisie puisqu'elle retranscrit parfaitement l'atmosphère générale.

Et puis si vous n'avez pas encore compris: j'ai adoré tout simplement ! Je ne peux que vous recommandez cette histoire, en espérant que le second tome sera tout aussi génial! (Même s'il ne sera visiblement pas comme ce à quoi je m'attendais à la fin de ma lecture du premier volet...)

Lien : http://mariae-bibliothecula...
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Je remercie tout d'abord vivement le Lombard, Babelio (et le Club des Chroniqueurs Signé) qui rendent tous ces échanges possibles.


Je ne connaissais que l'illustrateur, grâce à sa série « le train des orphelins », série que je recommande d'ailleurs vivement, elle est très bien et passionnante!


J'avais choisi cette bande-dessinée parce que le résumé me semblait intéressant. Et je n'ai pas eu tort! On rentre immédiatement dans le vif de l'histoire et l'action, cette BD se lit en une seule fois et arrivée à la fin du premier tome, on a qu'une seule envie, c'est de savoir comment cela va continuer.


J'aimais cette idée de « conciliatrice de la ville ». D'abord que ce rôle soit tenu par une femme, à une époque où celles-ci ne comptaient pas pour grand chose est une chose assez agréable. Et de la voir se débrouiller si bien est encore mieux! Cette jeune femme, on a l'impression que rien ne peut lui arriver de bien grave, même dans des moments difficiles. Elle arrive sans peine à tirer chaque situation à son avantage.


Ce premier tome est une installation de l'histoire. Il y a une foison d'intrigues en plus de la principale, j'aurais voulu en savoir plus sur plein de personnages. J'espère que cela viendra dans le tome 2. Par exemple, on parle à peine du peuple des Oubliés, qui, pourtant, semble très intéressant.

L'autre force de cette BD, ce sont ses personnages. Il y en a beaucoup et plusieurs sont vraiment attachants.
Notre personnage principale, Miss Endicott est une jeune femme pleine de bonne volonté et de fougue. Gouvernante durant la journée et conciliatrice la nuit, elle peine à se faire au rythme de cette double-vie, mais y prend beaucoup de plaisir, cela se voit.

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Un premier tome fort prometteur, une histoire prenante, des personnages attachants, je vais donc tenter de mettre la main sur le tome 2 pour connaitre le fin mot de l'histoire.
Je remercie encore une fois le Lombard et Babelio pour cet envoi.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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On ne peut pas résister aux charmes de cette Miss Endicott, une sorte de croisement entre Marry Poppins et Amélie Poulain dans un monde à la Harry Potter où on pourrait croiser également Elephant Man.

On va faire la connaissance de Prudence qui est une "conciliatrice" fort sympathique reprenant le relais de sa défunte mère. Une activité qu'elle mènera tambour battant de nuit car ses journées sont consacrées à son travail de préceptrice. Sa naïveté ainsi que sa générosité nous touchent. Enfin un personnage qui a de la consistance et qu'on va aimer !

Ses aventures nous entraînent vers une sorte de Cour des Miracles cachée sous le Londres victorien. Avec son ombrelle, elle défie toute une galerie de "freaks" qui se prépare à une révolution.

J'ai particulièrement apprécié cette absence de narration. Cela permet de suivre l'héroïne pas à pas sans florilèges. L'action est constamment fluide. On ressent véritablement l'atmosphère de cette capitale anglaise avec ses pubs et ses lieux mal famés.

Le dessin est particulièrement mature avec un cadrage impeccable. J'ai aimé les expressions du visage de la Miss. C'est étonnant de réalisme et cela la rend encore plus sympathique. Bref, c'est la BD de la rentrée incontestablement ! Excellent diptyque steampunk et victorien...

Le second tome révèle un affrontement entre le bien et le mal dans la plus pure tradition. Il y a un peu de la magie du premier tome qui s'évapore, c'est incontestable.

Le personnage de la mère est totalement insupportable. Je n'aime pas les méthodes expéditives et cela se veut conciliatrice! Notre héroine apparaît également en retrait par rapport au premier opus et c'est bien dommage!

Par ailleurs, le récit ne se termine pas aussi bien qu'on pouvait l'espérer. On se pose encore des interrogations. Y aura t'il une suite?

Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3.5/5
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J'ai apprécié le personnage de Miss Endicott, gouvernante et conciliatrice. J'ai aimé cet univers, cette ambiance un peu sombre, avec ce peuple d'en bas, près à se révolter et à refaire surface.
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Aujourd'hui, je vous parle d'un diptique qui n'est pas récent, et que vous ne trouverez peut-être que sur commande chez votre libraire. En tout cas, mon dealer n'ayant pas des murs extensibles, il ne peut tout stocker mais a pu mettre à ma disposition ces deux albums en moins d'une semaine. Ceci dit, j'avais peu de doute en les lui commandant, surtout après que les membres de l'équipe qui avaient lu cette histoire m'aient dit : "On est entre Clues et La légende du Changeling." En effet, ça pouvait me plaire !

Et bingo, ça m'a plu !!! On retrouve en effet ici le côté fantastique du Changeling, avec des êtres cachés et fantastiques (surtout dans le second tome d'ailleurs), et l'aspect enquête avec cette jeune femme qui mène une double vie. Xavie Fourquemin nous entraîne dans Londres au 19e siècle et dans des quartiers peu recommandables. Les maisons sont parfois biscornues et soumises aux lois de la gravité, mais j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver son graphisme. Fourquemin fait vraiment partie de ces auteurs à la plume et au trait spécifique, qu'on reconnaîtrait presque instinctivement. le bémol de cette signature est la similitude fréquente entre ses personnages (défaut qu'on peut aussi appliquer aux femmes de Gibrat, et pourtant Dieu sait si j'aime ses visages féminins !).

Il n'y a pas grand chose d'autre à dire, si ce n'est que c'est typiquement un album de BD qui peut être mis entre des mains d'ado ou pré-ado, et pas uniquement d'adultes. On est dans un esprit fantasy ou réalisme magique, selon la définition que vous mettez à ces concepts, et ça fonctionne très bien !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Très belle découverte que ce T1 de Fourquemin et Derrien. Nous sommes plongés dans un univers à la Dickens avec une pointe de fantastique en plus.
L'histoire : Londres, une jeune femme, Prudence Endicott a du revenir des Indes pour reprendre la mission de Conciliatrice de sa mère décédée. Afin de pouvoir assumer au mieux ses nouvelles responsabilités nocturnes, cette nouvelle justicière au service des pauvres gens, exerce le métier de gouvernante le jour auprès d'un petit garçon de riche famille.
C'est à l'occasion de sa première mission qu'elle va découvrir le monde fantastique des oubliés. Va lors s'engager une course contre la montre, le Maitre de ce monde parallèle voulant anéantir la ville dans 24h.
Le rythme, le dessin très travaillé inspiré de l'école de la ligne claire, les couleurs franches, la fraîcheur des personnages, tout est réuni pour nous faire passer un bon moment et surtout vouloir ouvrir immédiatement le T2.
(Ce ne sera pas un classique de la BD mais peut-être le début d'aventures à rebondissements multiples)
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Un premier tome particulièrement agréable et réussi.
Miss Endicott reprend le flambeau de sa mère, qui était une conciliatrice.
Son but aider la population. le problème : elle travaille le jour comme nurse.
Alors, elle va exercer son second métier de conciliatrice…la nuit !
D'où quelques problèmes de sommeil…mais elle va s'accrocher !
Et une de ses enquêtes va la mener à la cité des oubliés….
Elle s'entoure de personnages assez étonnants, qui donnent un beau relief à ce premier tome.
On se surprend régulièrement à sourire, parfois à rire.
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