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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce n'est pas ma première aventure avec le dessinateur Xavier Fourquemin. Ses dessins sont reconnaissables, j'ai retrouvé des traits de personnages découverts dans ses autres séries.

Bien des hommes ont des longs nez fins et des mentons en pointes. Cela aurait pu être dérangeant, mais ça ne le fut pas.

La ville de Londres est bien représentée, même si on ne la reconnaît pas de prime abord.

Miss Endicott est une conciliatrice, sorte de détective privé avant l'heure, sillonnera la ville pour résoudre les mystères que les gens sont venus lui soumettre.

Si les mystères que la première personne lui apporte semble bénin, il cache en réalité un problème bien plus conséquent qui entraînera notre miss Endicott dans une ville sous la ville. Les décors sont ceux des bas-fonds, à la Dikens ou à la Jack London dans "Le peuple des abysses"». C'est le royaume des Oubliés.

Les dialogues sont amusants, miss Endicott ne manquant pas de répartie, qu'elle soit verbale ou kung-fuesque. Non, elle ne jouera pas à un van Damme croisé avec un Bruce Lee, mais elle sait se battre, sans arriver au niveau d'une Uma Thurman dans Kill Bill.

Miss Endicott est pleine de malice, tout comme le vieil homme ronchon qui tient la boutique lorsqu'elle joue à la gouvernante (il bossait déjà avant avec sa mère) et qui se retrouve obligé de faire le ménage, maintenant.

Le scénario apporte un peu de fraîcheur avec cette jeune dame qui joue à la conciliatrice la nuit et à la gouvernante le jour. C'est amusant, agréable à lire, on ne s'y ennuie pas une seule seconde et les dessins fourmille de détails.

Il n'est pas aisé de mettre en scène une héroïne qui a du courage (sans trop virer dans les exagérations), qui est sympathique, qui a des failles, alors, j'apprécie toujours de trouver une bédé qui en met une à l'honneur. Par certaines actions, elle m'a fait penser à Mary Poppins (son parapluie).

Ce premier volet (un diptyque) est une belle découverte et je n'espère qu'une seule chose, que le second soit de la même trempe, surtout après un final qui m'a laissé pantoise.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce projet initialement refusé par Bamboo profite du relookage de la collection «Signé» pour s'insérer dans le catalogue des éditions Lombard. Une collection habituellement réservée à de grands noms (Hermann, Cosey, ...) et aux one-shots, mais au sein de laquelle ce diptyque fait finalement très bonne figure.

Le cadre choisi est celui de l'Angleterre victorienne, où une préceptrice émancipée décide de remplacer sa défunte mère en tant que conciliatrice des opprimés. le décor est celui d'un Londres fantasmé et permet d'introduire plusieurs mondes qui cohabitent sans trop d'interactions.

C'est au sein de ce cadre, teinté de fantastique, que le lecteur va pouvoir suivre les enquêtes de ce petit bout de femme surprenant. le personnage principal, Miss Endicott, est original et attachant. Une héroïne qui ne baisse jamais les bras et qui, munie de son parapluie, n'est pas sans rappeler une certaine Mary Poppins. Les autres personnages sont également très réussis, avec un majordome et un assistant tout bonnement excellents.

La séduction est donc totale et n'est pas étrangère au trait de Xavier Fourquemin ("Outlaw", paru chez Glénat). Ses décors onduleux et riche en relief et les trognes succulentes de ses personnages qui semblent sortis d'un dessin-animé font la force de cette première partie de diptyque.
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On ne peut pas résister aux charmes de cette Miss Endicott, une sorte de croisement entre Marry Poppins et Amélie Poulain dans un monde à la Harry Potter où on pourrait croiser également Elephant Man.

On va faire la connaissance de Prudence qui est une "conciliatrice" fort sympathique reprenant le relais de sa défunte mère. Une activité qu'elle mènera tambour battant de nuit car ses journées sont consacrées à son travail de préceptrice. Sa naïveté ainsi que sa générosité nous touchent. Enfin un personnage qui a de la consistance et qu'on va aimer !

Ses aventures nous entraînent vers une sorte de Cour des Miracles cachée sous le Londres victorien. Avec son ombrelle, elle défie toute une galerie de "freaks" qui se prépare à une révolution.

J'ai particulièrement apprécié cette absence de narration. Cela permet de suivre l'héroïne pas à pas sans florilèges. L'action est constamment fluide. On ressent véritablement l'atmosphère de cette capitale anglaise avec ses pubs et ses lieux mal famés.

Le dessin est particulièrement mature avec un cadrage impeccable. J'ai aimé les expressions du visage de la Miss. C'est étonnant de réalisme et cela la rend encore plus sympathique. Bref, c'est la BD de la rentrée incontestablement ! Excellent diptyque steampunk et victorien...

Le second tome révèle un affrontement entre le bien et le mal dans la plus pure tradition. Il y a un peu de la magie du premier tome qui s'évapore, c'est incontestable.

Le personnage de la mère est totalement insupportable. Je n'aime pas les méthodes expéditives et cela se veut conciliatrice! Notre héroine apparaît également en retrait par rapport au premier opus et c'est bien dommage!

Par ailleurs, le récit ne se termine pas aussi bien qu'on pouvait l'espérer. On se pose encore des interrogations. Y aura t'il une suite?

Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3.5/5
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Bon 1er tome. On est très rapidement mis dans le bain. Miss Endicott est un personnage de gouvernante, comme je les aime, indépendante, mystérieuse et étonnante. L'ambiance est anglaise, très XIXe, tout ce que j'aime !
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Cette bd date de 2007 et trainait abandonnée, vaguement lue une fois, dans ma bibliothèque depuis quelques années. C'est une véritable découverte et un vrai coup de foudre pour cette héroïne qui ne s'en laisse pas conter, pour cet univers souterrain dangereux (une des peurs de notre enfance) qui menace la surface, dans ces oubliés qui en rappellent aujourd'hui tant d'autres. L'intrigue se tient et enchaîne les twists tout en n'oubliant pas le côté très humain et fouillé de ses personnages. le dessin de Fourquemin est élégant, couleurs et découpage limpides. Deux albums à ne surtout pas oublier au fond d'une bibliothèque.
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Atmosphère... atmosphère
C'est certainement ce qui qualifie le mieux cette BD.
Nous sommes plongés dans des lieux d'hier avec des personnages d'autres époques, un peu à la Notre Dame de Paris au temps des misérables. On s'attend presque à apercevoir Victor Hugo à chaque coin de rue.
C'est plaisant, les couleurs pastel et sépia sont dans le ton.
Les personnages sont caricaturaux à la fois dans leurs allures, dans leurs gestes, l'utilisation du parapluie comme arme de défense presque invincible est drôle !
Le langage est digne de la culture de l'île voisine .. tout reste dans la mesure, dans l'élégance et la morale est sauve !
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Aujourd'hui, je vous parle d'un diptique qui n'est pas récent, et que vous ne trouverez peut-être que sur commande chez votre libraire. En tout cas, mon dealer n'ayant pas des murs extensibles, il ne peut tout stocker mais a pu mettre à ma disposition ces deux albums en moins d'une semaine. Ceci dit, j'avais peu de doute en les lui commandant, surtout après que les membres de l'équipe qui avaient lu cette histoire m'aient dit : "On est entre Clues et La légende du Changeling." En effet, ça pouvait me plaire !

Et bingo, ça m'a plu !!! On retrouve en effet ici le côté fantastique du Changeling, avec des êtres cachés et fantastiques (surtout dans le second tome d'ailleurs), et l'aspect enquête avec cette jeune femme qui mène une double vie. Xavie Fourquemin nous entraîne dans Londres au 19e siècle et dans des quartiers peu recommandables. Les maisons sont parfois biscornues et soumises aux lois de la gravité, mais j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver son graphisme. Fourquemin fait vraiment partie de ces auteurs à la plume et au trait spécifique, qu'on reconnaîtrait presque instinctivement. le bémol de cette signature est la similitude fréquente entre ses personnages (défaut qu'on peut aussi appliquer aux femmes de Gibrat, et pourtant Dieu sait si j'aime ses visages féminins !).

Il n'y a pas grand chose d'autre à dire, si ce n'est que c'est typiquement un album de BD qui peut être mis entre des mains d'ado ou pré-ado, et pas uniquement d'adultes. On est dans un esprit fantasy ou réalisme magique, selon la définition que vous mettez à ces concepts, et ça fonctionne très bien !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Une atmosphère envoutante dans une Angleterre victorienne, sublimée par les dessins et les couleurs de Xavier Fourquemin. Un scénario assez simple mais passionnant et très prenant mettant en scène des personnages bien campés avec souvent une petite touche d'humour en plus.

L'histoire est originale, et l'on prend plaisir à suivre les aventures de cette jeune femme, gouvernante le jour, super héroïne la nuit et qui a pour seul but que tout un chacun vive au mieux. Après le décès de sa mère, elle reprend le rôle de conciliatrice au sein de Londres et doit développer au plus vite des talents de négociatrice et de fine tacticienne pour remplir au mieux sa mission.

Les dessins sont splendides et l'on se laisse captiver par l'atmosphère transmise par les auteurs. le récit est fluide malgré la fin du tome 1 qui est presque attendue. Mais cela ne gâche en rien le scénario et la fin est géniale, il fallait osé, ce n'est pas souvent que les auteurs assument un tel choix.

Une bonne lecture, les deux tomes se lisent ensemble et constituent un agréable moment.
Lien : https://lechampdesabeilles.w..
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Dans un Londres victorien Miss Endicott, la conciliatrice veille à la concorde employant souvent un charmant sourire et parfois des arguments autrement piquants. Ce roman graphique de la collection Signé est parfaitement réussi tant pour son scénario, ses dessins et ses couleurs. En deux volumes Fourquemin et Derrien nous plonge dans les bas-fonds où menace un mystérieux révolutionnaire.
Les personnages attachants, le rythme, le script, l'humour et l'ambiance font de ce roman graphique une oeuvre accessible à tous, filles et garçons, à partir de 10 ans.

Le Lombard, 2007, couleurs de Scarlett Smulkowvski, 2 volumes d'un total de 160 pages pour 33€.

Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
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Un premier tome particulièrement agréable et réussi.
Miss Endicott reprend le flambeau de sa mère, qui était une conciliatrice.
Son but aider la population. le problème : elle travaille le jour comme nurse.
Alors, elle va exercer son second métier de conciliatrice…la nuit !
D'où quelques problèmes de sommeil…mais elle va s'accrocher !
Et une de ses enquêtes va la mener à la cité des oubliés….
Elle s'entoure de personnages assez étonnants, qui donnent un beau relief à ce premier tome.
On se surprend régulièrement à sourire, parfois à rire.
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