Certes, ce n'est qu'un roman d'amour de plus, mais écrit dans un style merveilleux. comment naît, vit et meurt un amour, par un écrivain qui manie la plume comme un conteur narre une histoire.
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Nous sommes à Paris. La rencontre la nuit entre un homme et une femme. Un amour se crée, qui sera suivi par un vivre ensemble durant quelques années On apprends à se connaître complètement. Puis ce sera la fin de cette histoire idylique , chacun partira de son côté. Guy des Cars sait très bien raconter, nous faire vivre des ambiances avec de belles descriptions des personnages, des vêtements , des décors aussi.
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J'apprécie beaucoup cet auteur mais parfois, je n'accroche pas toujours à ces livres. C'est le cas pour ce livre. Malgré une intrigue très intéressante, je me suis ennuyee du début à la fin. Je continuerais à lire d'autres livres de cet auteur avec plaisir.
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Même si nous devions vivre de longues années ensemble, il ne faudrait jamais que nous nous connaissions complètement... Les amants ont tort de vouloir tout découvrir l'un de l'autre. Fatalement, s'ils jouent trop à ce jeu dangereux, le moment arrive où ils n'ont vraiment plus rien à s'apprendre : c'est la faillite de leur amour... Puisque tu as voulu m'amener ici, dans ce décor qui évoque avec plus ou moins de bonheur les fastes de Bagdad — mais qui les ressuscite quand même un peu à condition d'avoir beaucoup d'imagination!
« — Que transportes-tu là? demanda Allah.
« — Je fais du commerce et je cherche des clients...
« — Qu'as-tu donc à vendre ?
« — D'abord l'injustice...
« — A qui la destines-tu?
« — Aux sultans...
« — Quelle est la seconde marchandise?
« — L'envie...
« — A qui la vendras-tu?
« — Aux théologiens...
« — Et la troisième?
« — La fraude...
« — Qui peut te l'acheter?
«— Tout le monde, mais d'abord les marchands...
«— Quelle marchandise porte ton quatrième dromadaire?
« — La perfidie...
« — Qui va l'acheter?
« — Sans aucun doute, les femmes. »
En Afrique du Nord, il arrive encore que le mari ne connaisse pas sa femme avant le mariage : tout a été prévu depuis longtemps et organisé par les familles sans que l'on ait même demandé l'avis des futurs époux.. C'est ainsi qu'il y a des maris qui ne s'aperçoivent que le lendemain de leurs noces, quand le jour revient, que leur femme est jolie!
Une bouteille ouverte doit être bue. Le Champagne éventé est exécrable! Je la bois plus par devoir que par goût : je ne suis pas amateur de Champagne... Pourtant, le seul fait d'ingurgiter lentement ce nectar m'a incité à la rêverie : à chaque fois, j'ai pensé à ce couple étonnant et à la nuit qu'il venait passer ainsi, annuellement, au milieu des glycines... Je trouve que c'est « très émouvant et que cela cache peut-être un extraordinaire amour...
Elle allait de sa démarche féline, maîtresse d'elle- même, sûre de sa splendeur rayonnante. Arrivée devant Alain, elle lui tendit la main: Tu vois, que je suis exacte !
Il eut une courte hésitation. A l'index droit étincelait un rubis, et sur tous les autres doigts des deux mains ,une bague en or dont le relief représentait une divinité de la mythologie hindoue. Les attaches de bras et des chevilles étaient aussi cerclées d'anneaux d'or. Les jolis orteils, qu'il avait adorés durant la nuit, étaient emprisonnés dans des sandales d'or.
"Le chateau du clown" (Plon) est le 40ème roman de Guy des CARS, dont il lit les premières lignes à Bernard PIVOT. L'écrivain définit ce qu'est un roman, alors que le personnage de son livre, lui, a existé. Au cours d'un séjour dans le Sud il visite le château de GROK, château monstrueux ou le clown est enterré. Guy des CARS raconte, comment, jeune journaliste, il a fait une tournée avec le Cirque Pinder. Dans son roman il raconte l'ascension et le déclin de GROK.PIVOT lui parle de sa "pas bonne" réputation dans le milieu littéraire, celui-ci dit qu'il est "lu". Il a des lettres de grands écrivains, GIDE, VALERY, CARCO, COLETTE qui l'ont encouragé. Il parle du seul prix littéraire qu'il ait eu dans sa carrière, du Goncourt qu'il n'a pas eu, et de la bataille que ça a suscité à l'époque. De noblesse authentique, il est fier des militaires de sa famille, notamment celui de l'Algérie. Il se dit "heureux", entouré de gens intelligents...ne se voyant pas d'ennemis.Mot de la langue française qu'il n'aime pas : valableMot que vous aimez bien : l'amitié
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