Denise Desautels, grande poétesse québécoise, a reçu pour son recueil
Disparaître le prix Appolinaire, considéré comme le Goncourt de la poésie. Première québécoise depuis
Gaston Miron en 1981 à être honorée par ce prix, elle s'inspire de l'oeuvre de l'artiste multidisciplinaire Sylvie Cotton pour forger les chapitres de son oeuvre.
J'avais le goût de connaître une parcelle de l'oeuvre de cette dame et c'est par ce recueil que la poétesse entre dans ma demeure. Bien m'en pris car quelle rencontre!
Les mots se posent, je prends le temps d'assimiler la grande noirceur et l'étrange clarté qui parsème sa poésie. Je n'ai pas tout compris mais là n'est pas le but. Les mots s'enchaînent dans le corps dedans comme dehors. La mort est très présente, comme la musique, l'art, le corps par son crâne et ses os.
À lire, relire, regarder, mijoter…comme un bouillon de poulet pour l'âme… comme un voluptueux contact avec un brin de folie!