Ce que vous me dites me console d'un métier que j'accomplis sans joie, dans une presse plus que jamais vile et bassement pensante. Du moins si je n'écris pas tout ce que je pense, je pense tout ce que j'écris. " C'est en ces termes que Desnos évoque, en janvier 1940, sa situation de journaliste à Aujourd'hui ; " en un temps où écrire exclut toute inutile témérité, où le courage suppose la prudence, où l'expression réclame une particulière circonspection. " On peut s... >Voir plus