AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 20 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Le thème des relations entre occidentaux âgés mais aisés et les jeunes gens pauvres mais généreux de leur corps a déjà été magistralement traité par Jean-Christophe Ruffin dans "La salamandre" (Brésil), José Maria Mendiluce "Pura vida" (Costa Rica), Dany Laferrière, à travers ses différentes nouvelles qui inspireront le long métrage "Vers le sud", Jean-Noël Pancrazi avec "Les dollars des sables" (Santo Domingo).
Ici, le cadre c'est Zanzibar. Mais, franchement, ce livre n'apporte absolument rien à ce qui a été déjà traité. Pas un mot, par ailleurs, sur la plaque tournante, que fut Zanzibar pendant des siècles, de l'esclavage des Noirs par les Arabes, sujet par ailleurs complétement occulté à ce jour (pas assez woke sans doute). Pas un mot non plus sur le fait que toute relation homosexuelle est punie de mort à Zanzibar.
Pour ce qui est de la forme, l'auteur souvent omniscient (elle a dit, elle a pensé, elle a fait...) agace parfois et fait des digressions hors de son thème. Mais, c'est essentiellement son style qui est insupportable.
A chaque page, des mots ou des phrases en anglais, des vulgarités ou des grossièretés, des références aux "appli" . Quel intérêt peut susciter un ouvrage écrit comme une conversation dans un café de quartier?
Si l'on peut dire sans trop de risque que la littérature française féminine depuis Madame de Lafayette jusqu'à Françoise Sagan présentait à peu près la même façon d'écrire, aujourd'hui les "autrices" (quelle horreur à écrire et à entendre que ce mot disgracieux... Pourquoi ne pas pousser jusqu'à l'absurde avec "un moustache", "un vis" etc...?) s'ingénient à user de grossièretés à chaque page (j'ai noté, ici, au hasard des pages: bite, baise, connard, mec, beuh, meuf etc...). Je doute fort que ce parler "djeun's" attire ceux qui le parlent compte tenu de leur cerveau lavé par internet et qu'ils ne comprennent pas une phrase qui contient plus d'un élément (question sms: ca va? quel temps fait il? réponse classique : tranquille (tkl plutôt). Quant à ceux qui aiment le mariage des mots (cf les oeuvres de Julien Gracq par exemple), ce type d'ouvrage est horripilant. Se mettre à la portée des lecteurs ignorants est une chose mais se mettre à leur niveau est un ratage total. (Simple opinion d'un simple lecteur)
Pour faire écho à un sondage relayé par Babelio sur les couvertures de livres, celui- ci (Zanzibar en noir et en gras sur fond jaune, plat et sans nuances) n'attire absolument pas.
Commenter  J’apprécie          131

Lecteurs (50) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Afrique dans la littérature

Dans quel pays d'Afrique se passe une aventure de Tintin ?

Le Congo
Le Mozambique
Le Kenya
La Mauritanie

10 questions
289 lecteurs ont répondu
Thèmes : afriqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}