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EAN : 9782226256928
220 pages
Albin Michel (28/01/2015)
3.83/5   6 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Albin Michel - 01/2015)


13 janvier 2014, palais de l'Élysée. La nuit s'annonce longue.

Seul dans son bureau, François Hollande prépare sa conférence de presse très attendue du lendemain. En panne d'inspiration, un bruit le fait sursauter. Quel est l'intrus qui a réussi à berner la sécurité ?

Ce n'est qu'un vieil homme qui prétend être le baron Jacques Necker, banquier ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lundi 13 janvier 2014, 23 heures, François Hollande, se retrouve seul dans son bureau à l'Elysée. Une dure journée, vient de l'éprouver ; tout semble partir à volo. Sa vie privée, un magazine people, vient de publier des photos où il est montré chevauchant un scooter avec un casque (comment a-t-on pu le reconnaître ?) devant un immeuble où il aurait des rencontres secrètes avec une actrice. Sa compagne du moment, mise devant le fait accompli, se retrouve à l'hôpital, en cure de sommeil, le seul moyen que les médecins ont trouvé pour la calmer, après sa crise de nerfs.
Sa vie professionnelle, la situation économique ne redémarre pas, Demain, il doit prononcer un discours en entame de la conférence de presse programmée pour 16 heures. Quel discours ? Rien n'est prêt, ceux que lui proposent ses conseillers, il ne les sent pas. La situation est trop sérieuse, il faut frapper un grand coup.
Il a l'impression que tout et tous se liguent contre lui. le voilà donc dans son bureau, seul, pour faire face à la situation.
Enfin c'est ce qu'il croit, car soudain il sent une présence, et levant la tête se trouve dans un coin de la pièce...

Avec cet échange improbable entre un fantôme, le baron Necker, lui-même, et le Président de la République, accablé de soucis de toutes natures, étrangement déjà vécu par ce gentil fantôme, qui se dit être certain d'avoir été envoyé dans ce bureau, pour éviter à la France de revivre des heures cruelles. Pour ce faire, il se doit de mettre le doigt sur les erreurs qui ont été commise jadis, et leurs funestes conséquences. Pourra-t-il réussir dans sa mission ? C'est le grand point d'interrogation, dont nous ne savons pas encore le dénouement.
Un livre plaisant à lire, plein de trait d'humour, tel que l'on connaît le Président !

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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
A cet instant, le Président n'a quasiment plus de doute : l'intrus est non seulement indésirable mais il est aussi parvenu à tromper l'ensemble du système de sécurité d'un lieu considéré comme le mieux gardé du pays. La seule véritable incertitude concerne ses intentions réelles.
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« J’insisterais sur deux aspects dominants : le premier serait la déconsidération progressive de l’Etat, dont le martyre du Roi ne fut que l’ultime avatar. Et le second, peut-être le plus important, fut la responsabilité très lourde de ce même Etat dans la perte de prospérité économique, puis dans son incapacité de la rétablir, et pire encore, dans les conséquences funestes de ses actions censées, à l’origine, redresser les déséquilibres. » [p. 65]
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« - Vous croyez que moi aussi je pourrais être aveugle ?
- Tous les souverains le sont. Telle est la fatalité des palais dans lesquels ils sont enfermés. » Il soupire « Même si le vôtre me paraît bien modeste, ses murs sont encore assez hauts pour vous dissimuler la réalité de la vie. Cet isolement est tragique, Monseigneur, quand, au dehors, les gens pleurent leur malheur et ne le supportent plus. » [p. 215]
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« - Vous croyez que moi aussi je pourrais être aveugle ?
- Tous les souverains le sont. Telle est la fatalité des palais dans lesquels ils sont enfermés. » Il soupire « Même si le vôtre me paraît bien modeste, ses murs sont encore assez hauts pour vous dissimuler la réalité de la vie. Cet isolement est tragique, Monseigneur, quand, au dehors, les gens pleurent leur malheur et ne le supportent plus. » [p. 215]
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« Son subconscient a-t-il pressenti quelque chose ?
Il fait un bon sur son fauteuil.
Dans la peine ombre, en face de lui, totalement immobile, se détache une silhouette massive. « Je ne vous ai pas entendu entrer ! Vous m’avez ait peur ! » [p. 28]
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