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Élisabeth Luc (Traducteur)
EAN : 9782264025777
283 pages
10-18 (12/09/1999)
3.78/5   34 notes
Résumé :
L'inspecteur Morse est appelé à enquêter sur la mort d'un homme découvert empoisonné à son domicile. Malgré une vie en apparence normale, la surdité du défunt Nicholas Quinn faisait de lui un professeur différent des autres.

Secondé par son fidèle Lewis, l'inspecteur Morse va une nouvelle fois se plonger dans le milieu enseignant. Collègues et voisins vont lui permettre d'esquisser un portrait de la victime, mais de nombreuses questions demeurent san... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je poursuis doucement ma découverte des enquêtes de l'inspecteur Morse et ce tome 3 m'a encore une fois enchantée.

Une nouvelle fois, on plonge dans le milieu universitaire d'Oxford avec le meurtre d'un professeur. Ses collègues sont bien sur suspectés et on découvre alors un tas de secrets : entre adultère et tricherie aux examens. Morse ainsi que son second Lewis vont mettre leur nez dans tout ça et mener une nouvelle fois, une excellente enquête. On regrette même que cette intrigue soit si courte.

Fort heureusement, il me reste encore plusieurs tomes à lire (10 pour être précis) car je passe toujours un excellent moment avec les deux policiers. L'écriture de Colin Dexter y est aussi pour quelque chose : son style est drôle (avec son humour so british!), ironique parfois mais tellement agréable a lire qu'on dévore littéralement ses romans. Après ces trois premiers tomes, il me tarde de connaître la suite.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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J'aime bien la série télévisée, aussi ai-je eu envie d'essayer la version livre. Mais j'ai été un peu déçue par l'histoire. Elle était pourtant alléchante mais peut-êtr un peu trop alambiquée. Et puis j'ai trouvé quelques incohérences : par exemple, un homme sourd au point de ne pouvoir entendre une alarme incendie choisit de téléphoner à un homme pour lui faire savoir qu'il le soupçonne ! Comment saurait-il déjà que l'on a décroché, qu'il parle bien à la bonne personne, quelles sont ses réactions… ?

Le syndicat des examens à l'étranger qui rédige les textes des épreuves vient d'embaucher un nouveau professeur tout à fait compétent mais qui a la particularité d'être sourd. Heureusement il lit parfaitement bien sur les lèvres. Après une réception avec l'un des pays faisant appel à leurs services, le nouveau, Quinn, est retrouvé mort…

Sinon l'ambiance oxfordienne est très agréable et j'en essaierai un autre.
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L'homme qui en savait trop ou le fait d'être sourd ne vous empêche nullement de comprendre ce qui se passe autour de vous ! Morse est encore aux prises avec le monde universitaire policé (?) d'Oxford, cette fois avec la très sérieuse et apparemment irréprochable commission des examens de l'enseignement secondaire dont un des membres vient d'être assassiné. L'occasion pour l'inspecteur et son adjoint Lewis de tenter de résoudre une énigme dans la plus pure tradition du « whodunit » où les motivations et surtout le temps jouent un rôle essentiel.

Même si l'intrigue est fort complexe et la résolution un peu laborieuse et confuse (Morse est sûr de lui, puis moins sûr, se trompe, émet d'autres hypothèses…), on aime ce roman de Colin Dexter ayant pour cadre le milieu oxonien, la ville même et cette ville dans la ville qu'est l'université (« Town and Gown » pour les anglicistes). Avec ses membres pas si respectables sous leur façade, leurs adultères et leurs jalousies professionnelles. Un monde sans pitié finalement.
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J'ai beaucoup Morse, ce policier hors-norme. C'est presque logiquement que j'ai enchaîné hier soir un épisode de la série télé et la lecture de ce roman.
Les adversaires qu'il doit affronter sont intelligents, très intelligents. Il n'est pas du tout présomptueux de penser qu'ils croient pouvoir très facilement duper ses policiers qui, après tout, ne sont que des policiers. Vous prendrez bien une tasse de thé, inspecteur ? Vous viendrez bien dîner chez nous, inspecteur ? Cet homme au regard éteint ne peut découvrir la vérité, pas plus que son adjoint, et chacun de se croire bien à l'abri.
Il faut dire qu'ils ont une aide précieuse : chaque membre du comité semble avoir quelque chose à cacher, y compris ceux qui ne sont pas du tout concernés par cet affreux crime. Grâce à eux et à leurs examens, la culture anglaise rayonne peut-être sur le monde, mais ce sont plutôt les magouilles et l'adultère qui règnent dans ce fameux comité. La frontière est mince entre mentir et ne pas dire toute la vérité. La formule est usée, mais il n'y en a pas un pour racheter l'autre.
L'avantage de Morse est de ne pas sous-estimer l'adversaire. Il met tout en doute, vérifie, tout, et tant pis si c'est un peu usant pour ceux qui l'entourent et ne voient pas très bien où il veut en venir. Lui-même n'hésite pas à se remettre en cause, et à payer de sa personne les erreurs commises.
Gageons que quelques litres de bière le remettront d'aplomb.
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The silent world of Nicholas Quinn
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Au milieu du XIXe siècle, Oxford connut des reformes radicales. A la fin du siècle, une série de commissions, de statuts, de lois ministérielles apportèrent des changements qui allaient bouleverser la vie aussi bien des universitaires que des autres habitants. Les cursus firent élargis de façon à englober les sciences nouvelles et l'histoire contemporaine. Le haut niveau instauré par le Balliol de Benjamin Jowett s’étendit peu à peu aux autres collèges. La création de chaires attira vers Oxford des savants de renom international. La laïcisation des postes d'enseignement commença à affaiblir le cadre traditionnellement religieux de la discipline et de l'administration universitaire. Ainsi, sur ce sol anglican, des jeunes catholiques, juifs et membres d'autres confessions étranges furent admis en première année, et plus seulement pour être gavés bon gré mal gré de Ciceron et de Chrysostome. Mais, par-dessus tout, l'enseignement universitaire ne se trouvait plus entre les seules mains des hommes du clergé, célibataires et cloitrés, dont certains, comme au temps de Gibbon, se rappelaient tes bien qu'ils avaient une tache à accomplir en contrepartie. De nombreux enseignements de fraiche date, et même de plus anciens, refusèrent les attraits d'un logement en chambre individuelle au sein du collège. Ils se marièrent achetèrent une maison pour abriter femme, enfants et domestiques tout près du cœur spirituel de Holywell, High, Broad et St Giles', là oû Woodstock Road et Banbury Road se séparaient dans les champs, au nord d'Oxford, en direction du village de Summertown.
Aujourd'hui, le visiteur qui marche vers le nord depuis St Giles' est saisi par les imposantes demeures, datant principalement de la seconde moitié du siècle dernier, qui bordent Banbury Road et Woodstock Road, ainsi que les rues transversales.
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Pendant tout le mois d'octobre, la santé de la livre sterling suscita un intérêt universel teinté de mélancolie. Sa dévaluation par rapport au dollar et aux autres devises européennes fut solennellement annoncée (à deux décimales près) dans tous les bulletins d'information à la radio et à la télévision. La livre avait passé une mauvaise matinée, disait-on, mais se remit un peu par la suite. La livre avait passé une meilleure matinée mais était encore faible par rapport à ses concurrentes. Apparemment, la livre s'asseyait de temps à autre sur son lit de malade pour prouver au monde que la nouvelle de sa mort imminente était quelque peu exagérée. Mais, presque à chaque fois, l'effort se révélait trop pénible, presque au bord de la rupture, jusqu'à ce qu'elle se redresse une nouvelle fois sur le coude, battant pudiquement des paupières en direction des financiers étrangers, puis remonte d'un point ou deux sur le marché international.
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Une demi-heure plus tard, tandis que les deux policiers quittaient la maison de Walton Street, Morse songea aux paroles du Dr Hans Gros, ancien professeur de criminologie à l’université de Prague. Il les connaissait par cœur : « Nul acte humain ne survient par pur hasard, sans le moindre lien avec d’autres actes. Nul n’est inexplicable. » Morse avait toujours partagé cette opinion. Pourtant, en sortant dans la rue silencieuse, il commençait à se demander si elle était toujours valable.
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Au bout de quelques minutes passées en compagnie de Monica Height, Morse se demanda comment les autres employés pouvaient se retenir de lui sauter dessus. Cyniquement, il se dit qu'ils ne se gênaient peut-être pas.
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Vidéo de Colin Dexter
Bande annonce (VO) de la série Endeavour, qui raconte les jeunes années de l'inspecteur Morse, personnage crée par Colin Dexter
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