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4,14

sur 1189 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Force m'est d'avouer avoir eu beaucoup de mal à finir ce livre! L'histoire est intéressante, les personnages également, mais je trouve que le livre contient trop de péripéties inutiles.

J'ai trouvé que l'histoire démarrer très bien, jusqu'à l'arrivée de Pip à Londres. Il y rencontre de nouveaux personnages intéressants, mais l'intrigue principale s'arrête pour laisser place à la présentation de sa nouvel vie à Londres qui, somme toute, est plutôt ennuyeuse...

Malgré tout je ne regrette pas du tout de l'avoir lu, car c'était un plaisir de rencontrer enfin ce cher Pip et ces acolytes. Je regrette juste le manque de concision!
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Attention Spoilers!!

J'ai mis 3 mois à le lire: c'était bien parti, le début me plaisait énormément et l'arrivée de Pip à Londres avec la recontre D Hubert encore plus.....et puis avec la fatigue je l'ai délaissé et lorsque je l'ai repris j'ai dévoré les pages qui me restaient .

Donc j'ai vraiment beaucoup aimé Certaines aventures paraissaient parfois un peu rocambolesque (je n'ai rien compris au déroulement de l'histoire avec les steamers et les canots ) mais ça restait bien, en film bien adapté ça doit être vraiment top à regarder.

Les personnages sont tous très bien croqués, aucun n'est délaissé.....j'ai particulièrement aimé Herbert et Abel Magwitch:
je le trouve assez émouvant, et la répugnance de Pip à son égard m'agaçait un peu au début mais après ils s'apprivoisent l'un l'autre et le comportement de Pip quand Magwitch est attrapé est exemplaire.

Il y avait quelques coups de théâtre assez surprenants:
les relations entre Miss Havisham, Compeyson, Magwitch, Estella et la gouvernante de Jaeggers ça fait plein de coincidences quand même mais ça passe assez bien, car les révélations sont distillées petit à petit dans le roman.

Concernant la fin celle de mon édition est celle avec une fin ouverte, mais je préfère l'autre version existante car s'il y a un personnage que je n'ai jamais aimé c'est bien Estella! Je détesterai la voir finir avec Pip....revenir vers lui après tant d'années alors qu'elle s'est amusée avec lui et l'a dédaigné non non, qu'elle reste seule!
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L'ascension sociale d'un jeune orphelin, Pip, hébergé par sa soeur aînée qui est mariée à Joe. Pip va commencer par recevoir une certaine éducation grâce à une dame âgée, étrange, recluse dans sa maison. Il fait la connaissance d'Estella une jeune fille adoptée par cette vieille femme.
Puis arrive le temps où un généreux donateur va lui permettre de s'extraire de son milieu familial pour aller à Londres, vivre sa vie de jeune homme au sein d'une société dont la classe sociale est bien supérieure à la sienne.
Qui est ce généreux donateur ? Qui est réellement Estella et d'où vient-elle ?

J'ai vraiment bien aimé ce roman de Dickens, auteur que je n'avais jamais lu.
Un beau sujet sur l'amitié, sur la reconnaissance, sur le respect de la famille, des engagements pris. Beaucoup de descrptions cependant (un peu trop à mon goût).
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Je n'avais rien lu de Dickens depuis 'À Christmas Carol' en cours d'anglais au collège. Je suis bien contente d'avoir remédié à cette grande lacune dans ma culture littéraire. Pour autant, le livre me laisse une impression mitigée.

En fait, l'histoire, aussi improbable et moralisatrice soit-elle, m'a complètement séduite. La vie de Pip est une aventure, et les petits événements qui la jalonnent sont tout aussi intéressants que les grands : ses rencontres avec Miss Havisham, les dîners dans le Château de Wemmick, la rivalité avec le maussade Drumble, l'amour pour Estrella, la rencontre avec les forçats, l'amitié avec Herbert le jeune gentleman...

J'ai beaucoup apprécié les petites touches d'humour, notamment le valet Vengeur ou le grotesque Pumblechook. J'ai trouvé Pip intelligent et lucide, y compris sur ses propres lâchetés et mesquineries. du coup, j'ai particulièrement apprécié la 2ème partie, plus pauvre en rebondissements que les 2 autres, mais intéressante comme un roman d'apprentissage à l'envers.

En revanche, j'ai eu beaucoup de mal avec le style. Je n'ai peut-être pas choisi la meilleure traduction (en lisant les citations d'autres babelionautes, j'ai vu qu'il y avait des différences importantes) mais j'ai trouvé ça assez haché, parfois abscons et souvent pénible. Je suis d'autant plus étonnée que je garde le souvenir d'une lecture très fluide pour 'A Christmas Carol'.

Bref, un bon livre à mes yeux, mais pas tout à fait à la hauteur des 'grandes espérances' que j'avais placées en lui.
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Traduction de Charles Bernard-Derosne sur iBook , qui est peut-être un peu la cause de mon impression mitigée au final de ce grand livre. La longueur et la lourdeur du style par moment m'ont fait oublié l'humour caustique de Dickens quand j'ai attribué une note et pourtant certains passages font rire et/ou réfléchir. Si je me suis attachée au personnage de Joe Gargery, Pip m'a été moins sympathique malgré sa situation de pauvre orphelin et la succession de ses péripéties . "Il avait pour principe qu'un homme qui n'est pas vraiment gentleman par le coeur, n'a jamais été, depuis que le monde existe, un vrai gentleman par les manières".
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Livre découvert suite à la lecture de Mister Pip de Lloyd Jones.
Un beau livre à lire pour ceux qui ont aimé le roman de Dickens ou une belle manière de découvrir un grand classique.
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Le jeune Pip est élevé durement par sa soeur et s'apprête à suivre la voie de son beau-frère, Joe, forgeron. Une noble dame excentrique, Miss Havisham, décide cependant de le prendre sous son aile et le fait venir régulièrement à Satis House, où il rencontre sa fille adoptive, Estella. Mais au moment décisif où Pip s'attend à ce que Miss Havisham fasse son éducation, celle-ci décide seulement de payer son apprentissage de forgeron auprès de Joe. Des années plus tard, alors que Pip, resté à la forge, est devenu un jeune homme, il est contacté par M. Jaggers, avocat londonien, qui lui annonce qu'il a désormais “de grandes espérances” : un généreux bienfaiteur, qui veut rester anonyme, souhaite élever Pip au rang de gentleman afin de lui léguer sa fortune. Pip arrive donc à Londres bien décidé à réussir, persuadé que derrière cet anonymat se cache Miss Havisham, qui prépare ainsi son héritier pour le marier à Estella. Mais sur beaucoup de sujets, Pip découvrira petit à petit que la vérité est bien loin de ce qu'il avait imaginé.

Ce grand roman de Dickens est écrit à la première personne, du point de vue de Pip, et Dickens réussit bien à adapter son style d'écriture et ses cheminements de pensée à l'âge de son héros, bien que ce “je” m'ait un peu lassée à la longue. Toute la première partie se passe en effet lorsque Pip n'est encore qu'un enfant et nous voyons donc le monde par ses yeux. Par ce biais, Dickens fait de ce roman un réel roman d'apprentissage : en racontant son histoire, en nous livrant tous les ressorts de ses décisions, les mauvaises comme les bonnes, Pip se livre lui-même à une auto-critique en règle et tente de tirer les leçons de ses erreurs, en vain. Tout en introspection, le rythme du roman est assez lent, sauf dans la dernière partie où tous les morceaux du puzzle se rejoignent dans un grand souffle romanesque.

Ce ne sont donc pas tant les rebondissements qui font l'intérêt de ce roman que l'incroyable galerie de personnages que nous offre l'auteur : Joe, le forgeron, illettré au grand coeur qui sera pendant des années le seul véritable ami de Pip, jusqu'à ce que ce dernier lui tourne le dos à cause de ses allures campagnardes ; Mr. Pumblechook, grotesque bourgeois du village de Pip, dont toute l'existence repose sur une réécriture de l'histoire à son avantage ; Miss Havisham, aux allures d'éternelle fiancée fantomatique dans sa robe de dentelle déchirée, qui entretient au fond de son coeur une haine farouche envers les hommes ; Estella, sa protégée, élevée dans cette haine mortelle, insensible aux sentiments que lui porte Pip ; Jaggers, l'avocat implacable et froid, que toute canaille de Londres vient réclamer comme défenseur ; Wemmick, son assistant, tout aussi implacable que son maître, sauf dans son foyer, où il se révèle le plus agréable des amis ; Herbert, l'ami dévoué et fidèle de Pip ; Magwitch enfin, le forçat que Pip aida un jour à s'enfuir et qui réapparaîtra sur sa route pour changer à jamais son destin…

En dehors du piquant de Dickens pour le choix de ses personnages, j'ai été plutôt déçue du peu de choses qui se passent, notamment entre Pip et Estella, ou bien à propos de Miss Havisham. Je pense avoir eu, comme Pip, “de grandes espérances” qui ne se sont pas réalisées. Pip lui-même m'a semblé très désagréable et je n'ai pas réussi à éprouver de la compassion pour lui, ou même de l'intérêt. L'ensemble du roman m'a paru dominé par une tonalité assez triste et mélancolique dont je n'ai pu me défaire…
Lien : http://passionlectures.wordp..
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Charles Dickens s'est invité pendant mes vacances avec ses "Great expectations" et je ne lui en veux pas. Il était temps que je lise ce roman, même si je l'avoue, j'ai eu un peu de mal - non pas que je n'aime pas lire Dickens - j'adore ça mais replonger dans l'anglais britannique du 19ème siècle ne fut pas aussi aisé que ça., moi la méchante "Américaniste". le livre est un classique, Pip est un héros qui comme David Copperfield ou Oliver Twist est orphelin et doit se battre pour sortir de sa condition, et espérer devenir un jour un gentleman. Ma surprise fut à la fin du livre, lorsque je découvris qu'il existe deux fins - la première, fut changée avant la publication du roman à la demande de l'éditeur, qui la trouvait trop triste. Déjà, en 1860 les anglophones ne voulaient entendre parler que de happy ending ! suite sur mon blog
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Les espérances évoquées dans le titre sont celles de tous les personnages, du principal aux plus petits.
Pip espère ainsi toute son enfance obtenir de l'argent afin de s'élever au-delà de sa condition de simple apprenti forgeron, puis durant son adolescence et l'âge adulte il espère rencontrer son illustre bienfaiteur dont il ne connaît rien. Par-dessus tout, il espère conquérir le coeur de la belle Estella, aussi inacessible que les étoiles dont elle porte le nom. Cependant, le lecteur se rend bien vite compte que quelque chose cloche dans tout cela car c'est un Pip ayant déjà vécu tout cela qui narre l'histoire; et il ne manque pas de faire des allusions quant à la folie de ses rêves.
Les grandes espérances sont également celles de Miss Havisham qui ne souhaite qu'une chose: se venger des hommes pour ce qu'ils lui ont fait endurer. Ce sont celles de Joe, le père adoptif de Pip (bien qu'il ne soit jamais nommé de la sorte). Ce sont celles de Wemmick, le clerc implacable et froid au travail, mais familier et sympathique une fois chez lui. Ce sont celles du terrible Orlick, un personne trouble et effrayant sans qu'on sache bien pourquoi. Et ce sont même celles, extrêmement bien cachées, de Mr Jaggers, l'avocat inflexible qui manifeste autant de chaleur humaine qu'un iceberg.
Le style est vraiment très agréable, l'intrigue évolue bien sans qu'on s'impatiente (enfin, sauf le dernier quart), Dickens n'a pas oublié d'inclure une certaine dose d'humour - teinté de noir par moments (certaines scènes seraient très drôles dans un film par exemple) et l'histoire est en somme une fable sur l'argent qui corrompt même les meilleurs (en tout cas, c'est comme ça que je l'ai perçue).
On retrouve même une bose dose de suspense, ce qui ne gâche rien.
Un exemple:

Dans le conte oriental, la lourde dalle qui doit tomber sur la couche d'apparat dans l'ivresse de la victoire est lentement extraite de la carrière, le tunnel où courra la corde destinée à maintenir la dalle à sa place est lentement creusé dans le roc pendant des lieues, la dalle elle-même est lentement soulevée et ajustée à la voûte, la corde est assujettie à la dalle, et va rejoindre à plusieurs milles de là le grand anneau de fer. Tous les préparatifs achevés à grand-peine, lorsque l'heure est venue, on éveille le sultan au milieu de la nuit, on lui met dans la main la hache aiguisée qui doit détacher la corde du grand anneau de fer; il frappe, la corde se rompt, disparaît dans le tunnel et la voûte tombe. de même pour moi; tous les travaux proches et lointains qui tendaient au même but étaient achevés; en un instant le coup fut frappé et le toit de ma forteresse s'écroula sur moi!

Cependant, j'ai quelques petites remarques à faire. Ainsi, l'évolution de Pip paraît complètement improbable. Par exemple, lorsqu'il apprend qu'il est un riche héritier, Pip est un jeune apprenti forgeron d'environ quinze ans si je ne me trompe pas. A cet âge-là, on peut dire qu'un être humain est influençable, certes... mais avec déjà des bases bien établies concernant son comportement, son caractère, ses habitudes, ses connaissances, ses habilités, etc. Cela d'autant plus que dans les années 1860 et des brouettes, l'adolescence était un concept inexistant: à quinze ans on était adulte et on bossait pour gagner sa croûte, point barre.
A cela il faut également ajouter qu'à cette époque-là, la distance entre les classes aisées et les classes pauvres était aussi facile à franchir qu'un gouffre béant. On pouvait difficilement passer d'un monde à l'autre à moins d'être pris très jeune à son milieu. Qu'à cela ne tienne!, pour Dickens, du jour au lendemain Pip prend des manières très mondaines et se comporte avec tous les tics d'un lord. Mouais...
Néanmoins, cela ne gêne pas la lecture du roman donc cela importe peu.
Par contre, venons-en maintenant à ce fameux dernier quart avec lequel je radote depuis tout à l'heure. Sans lui, le bouquin aurait été absolument génial. Sans lui, l'histoire aurait été tout à fait cohérente. Sans lui, je n'aurais pas eu envie d'entrer en communication avec Dickens dans l'au-delà pour lui demander ce qu'il lui avait bien pris de rédiger cette partie-là.
Ce quart commence au moment où Pip apprend enfin, après un suspense insoutenable qui a fait craindre pour lui la pire des malédictions, qui est son mécène et comme celui-ci a obtenu son argent .
On s'attend à un être épouvantable, un véritable Marquis de Sade mâtiné de Gilles de Rais! A vrai dire... ce n'est pas du tout ça et le soufflé retombe telle une vieille crêpe. Enfin... il est très probable que dans l'Angleterre Victorienne avoir une telle ascendance était pire que d'avoir un loup-garou dans la famille. Mais cela m'a laissé de marbre.
A la suite de cette révélation s'ensuit alors un imbroglio tout à fait imbuvable sur le fait que cela soit atroce d'être en contact avec une personne pareille, ô mon dieu il faut s'en débarrasser, oh et puis non en fait c'est quelqu'un de super sympa, la pauvre a eu tant de malheurs... Re-mouais.
J'ai particulièrement abhorré le retournement de situation "à la Molière" où l'on découvre les origines d'Estella. Ça n'apporte vraiment pas grand-chose à l'intrigue et ça dure une centaine de pages environ (dans mon édition). A la fin on ne peut pas s'empêcher de se faire la réfléxion "quoi? Tout ça pour ça? Mais ça n'apporte rien sauf une énorme digression!".
Pis: après ce looooooong passage, l'histoire reprend et une fin douce-amère vient rapidement conclure le roman. Alors pourquoi nous avoir conté tout cela? J'ai peut-être raté quelque chose.
Quant à la morale du roman, elle est simple: l'argent mal acquis ne profite jamais, qui plus est il a la capacité de corrompre même le meilleur des hommes. Seul le travail personnel permet à un individu d'avoir le repos de l'âme. Pourquoi pas? Après tout, nous sommes dans un roman victorien! ;-)
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