Ce recueil de nouvelles et récits de Charles DICKENS est un bijou de raillerie, de moquerie ; en effet, le ridicule des agissements de certains parvenus en est la cible parmi d'autres. C'est aussi une critique acerbe d'une pseudo "haute-société" de l'époque et aussi des bons sentiments qui sont censés l'animer ; alors qu'en réalité la mode, les apparences, la finance et l'apparat ( d'où l'importance d'avoir cheval et coupé, par exemple) y ont la part belle !
Une chanson de Jean-Jacques GOLDMAN dit " J'ai pris les choses et les choses m'ont pris, elles me posent elles me donnent un prix". Matérialisme exacerbé de la fin du XX ème siècle chez GOLDMAN ou finance et spéculation consécutives au triomphe (pour certains du moins) de la révolution industrielle et de la colonisation chez DICKENS, l'Homme change-tr-il vraiment dans le fond ? Ou certains se sentent-ils forcés de déposer leur pierre pour construction d'un autel voué au ridicule et au pathétique ? Quelles autres voies trouver pour que cet autel finissent en ruine parmi les ronces de l'oubli ? A nous de réfléchir et d'agir aussi !
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Mr Malderton était un de ces hommes dont tout l'horizon intellectuel est borné par le Lloyd's, la Bourse, India House et la Banque. Quelques spéculations heureuses l'avaient élevé d'une position obscure et relativement médiocre à une situation assez opulente. Comme il arrive fréquemment en pareil cas, ses idées et celles de sa famille avaient suivi le mouvement ascendant de leur fortune ; ils affectionnaient de suivre la mode, le ton, et autres folies pour singer ceux qui étaient au-dessus d'eux et avaient une horreur prononcée de tout ce qui pouvait passer pour commun et bas.
Térésa Malderton était toute petite, rondelette, avec des joues vermeilles et un air de franche bonne humeur ; elle restait toujours à marier, quoiqu'on dût lui rendre cette justice qu'elle ne s'était pas fait faute de persévérance. Mademoiselle Malderton était aussi connue que le lion qui est au haut de Northumberland et avait autant de chances que lui de changer de position.
"Une des plus grandes auteures américaine actuelle qui revient avec un chef d'oeuvre ! Une transposition de David Copperfield dans les Appalaches digne de Charles Dickens ! " - Jean-Edgar Casel.
Demon Copperhead réimagine le roman de Dickens dans une Amérique rurale moderne confrontée à la pauvreté et à la crise des opioïdes ... le roman de Kingsolver vous emporte avec autant de force que l'original.
À retrouver en librairie et sur lagriffenoire.com
https://lagriffenoire.com/on-m-appelle-demon-copperhead.html
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