Une série de nouvelles qui racontent des histoires de course à pied, du débutant à l'utramarathonien, du coureur compétitif au joggeur du dimanche.
Le résumé de l'éditeur est explicite, chaque coureur, chaque coureuse le fait pour des raisons différentes, et pour que ça fasse une bonne histoire, ce n'est pas juste un peu de footing pour garder la forme, « mettre un pied devant l'autre et recommencer » devient une planche de salut pour se sortir de périodes de vie difficiles, harcèlement à l'école, rupture amoureuse, humeur dépressive, etc.
On y parle de course à pied, des sensations et émotions ressenties pendant l'activité, mais cela va un peu plus loin que la banale conversation, car si les coureurs et coureuses parlent volontiers de leur sport, les difficultés personnelles sont souvent taboues.
Un petit livre qui ne marquera pas l'histoire de la littérature, mais un agréable partage pour les adeptes de course à pied et ceux qui les côtoient.
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Combien de parents poussent leur progéniture dans la fosse de la réussite parce qu’ils regrettent de ne pas avoir réussi eux-mêmes? Combien d’enfants envoyons-nous malheureusement à l’abattoir du succès?
( p. 19, La course en juillet)
J’admire les coureurs, les coureuses. Pour le geste, pour le mouvement, pour l’abandon, pour la persévérance.
Pour la beauté qu’ils et elles dégagent.
Pour la volonté farouche d’aller au bout de quelque chose qui ne cessera jamais, quelque chose qui sera toujours à recommencer…
(p. 183, Errances)
Melissa Maya rencontre Patrick Dion pour parler de son premier roman, Fol Allié.