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3,77

sur 231 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre n'aurait jamais fait partie de ma PAL si mes pas , comme d'habitude , ne m'avaient pas conduit dans une librairie de la ville où l'un des libraires l'avait " décoré " d'un joli et attirant petit post-it . Il ne m'en avait pas fallu plus pour " craquer " ( je ne sais pas si le mot est approprié, je suis " une proie vraiment facile et docile " ) .

Le " héros ", c'est Julius Winsome , bien entendu et il vit seul dans un chalet " perdu " au milieu des bois , ne " donnant à la civilisation " que le grand minimum vital de son temps . Sa vie , ce sont les livres que lui a légués son père , des tas de livres qui occupent la plupart des pans de mur de son habitation . Les livres , les mots , des fleurs et son chien Hobbes , son fidèle compagnon adopté sur les conseils de Claire , une brève mais vaine relation sentimentale ....Seul avec Hobbes et heureux sans doute au milieu de cette vaste forêt, domaine de prédilection des chasseurs que Julius ne porte pas vraiment dans son coeur ... détourné des armes mais initié à leur manipulation par un père pour qui , à l'instar du grand- père , a ramené de la guerre , un profond sentiment de culpabilité et une foule de " fantômes " .

Et puis , le drame ... Hobbes tué par la balle d'un chasseur et , je vous laisse lire :
"Aucun motif logique , aucune raison précise, aucun rêve ne m'avait poussé à agir ou n'avait fait naître un autre homme en moi . J'étais seul responsable de tous mes actes , de tout ce que j'avais fait ou n'avais pas fait , à chaque instant de ces derniers jours .
Il était mon ami et je l'aimais . Un point c'est tout ."( p 244 )

Vous en savez largement assez pour vous lancer dans le froid , dans la neige , dans ces bois immenses , magnifiques et tragiques , prenez les pas de Julius pour une brève mais violente quête , une quête particulièrement âpre dans laquelle vous pourrez mesurer tout le talent littéraire de l'auteur qui , par la poésie de son style fera de Julius plus qu'un personnage , un véritable ami .

C'est un livre court , prenant , surtout psychologique , qui nous projette aux extrêmes limites du réel et de la folie qui peut s'emparer d'un être que tout portait vers un ailleurs plus humain .
J'ai apprécié cette lecture mais sans toutefois être transporté , peut - être pas trop poussé vers ces espaces désespérants de solitude , " un confinement " assez difficilement accepté dans le contexte actuel . Julius est un ermite vivant dans un monde clos par les livres , cerné par les livres , un espace exclusif que nous , amies et amis babeliotes , savourerions peut- être , mais , contrairement à lui, sans oublier l'importance des rencontres , des débats , des échanges, des discussions . Julius vit dans un monde étriqué qui lui masque la réalité d'un monde , certes cruel , mais auquel se soustraire n'est pas forcément un choix judicieux . Il y a beaucoup à " tirer " de ce roman , ce n'est pas le moindre de son intérêt .

Je vous souhaite une bonne soirée en vous invitant à aller faire un tour dans " ma cabane au Canada ( qui ) est blottie au fond des bois , on y voit des écureuils..." . À bientôt.
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Lorie, qui dans un texte bouleversant d'émotion faisant l'apologie de la paix dans le monde et de la crêpe beurre-sucre sans OGM, clamait haut et fort : "Moi, j'préfère rester toute seule !" 
Julius Winsome valide ! Seul avec ses souvenirs, loin de la violence des hommes.
Isolé du monde, perdu au fin fond du Maine dans son chalet antédiluvien, il compose avec la nature hostile, aidé en cela par les 3282 livres - heureux homme - tapissant les murs que son père, dont il chérit la mémoire, lui avait légué avant le grand voyage. Pacifiste dans l'âme, Julius n'aimait pas moins que sa presque seule et unique compagnie qu'il partageait fidèlement avec Hobbes, son inséparable compagnon canin d'infortune.
Il était comme ça le gars Julius ! Triptyque magique : solitude, bouquin, Hobbes et basta ! La seule chose qu'il souhaitait, que cela perdure jusqu'à ce qu'il ne fasse plus qu'un avec cette terre glacée qu'il foula inlassablement ! Seulement voilà, il est des réveils beaucoup plus douloureux que d'autres ! La vue de son chien ensanglanté, mortellement touché par un obscur chasseur de galinettes cendrées, le fera irrémédiablement basculer dans le coté obscur de la force ! Le jeu de massacre pouvait commencer...

Voilà typiquement le genre de bouquin qui, une fois terminé, me plonge dans les affres de la désolation. Saperlipopette, il s'en est fallu de peu que je le refermasse avec le petit sourire en coin du ravi de la crèche ! Un seul mot : frustration ! Bonne histoire, belle écriture mais il y a toujours ce je ne sais quoi qui vous fait dire qu'on est passé à un cheveu de Kojak de l'excellence ! Et là, deux interrogations majeures s'imposent à l'esprit : Pourquoi ? Et si oui, comment ?
Pourtant, le menu s'annonçait Gargantuesque ! Une nature sauvage omniprésente ; un style de vie ascétique véritablement passionnant ; un plat de vengeance qui, pour le coup, se mangeait chaud bouillant - attention, ça brûle. Non, vraiment, rien à redire sur le casting !
Le gros point noir – façon de parler, inutile de me faire parvenir sous 48 h, le cachet de la poste faisant foi, vos tonnes de produits de beauté à fort pouvoir karcherisant sur le gracieux visage de l'ado boutonneux pré-pubère que je ne suis plus – c'est cette invraisemblance narrative qui se fait jour une fois le fidèle toutou expédié ad patres. En effet, comment imaginer qu'un homme érudit comme le Julius se transforme alors en véritable sniper des bois aveugle, irrationnel et multirécidiviste, même que l'Rambo ferait figure de gendarme Cruchot à coté ? Difficilement concevable de la part d'un esprit cartésien comme le sien. Le secret, faire fi de ce petit caillou dans la chaussure et déguster cette sombre histoire de folie punitive mettant à jour l'incroyable stupidité du genre humain et glorifiant l'adage : l'homme est un loup pour l'homme !

Julius Winsome , c'est pas moi qu'ait commencé !
3.5 / 5
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Julius winsome vit heureux dans sa cabane en bois du Maine, seul dans la nature avec ses livres dont les murs de sa maison sont tapissés et son chien Hobbs jusqu'à ce qu 'un événement tragique vienne faire éclater ce bonheur et faire basculer Julius dans la violence. Un jour, il entend un coup de feu et trouve son chien abattu d' un coup de fusil. Son chagrin et sa colère sont immenses. Cet homme lettré et non violent qui ne chasse même pas, va se transformer en tireur embusqué tirant sur les chasseurs qui pourraient avoir tuer son chien qu'il veut venger à tout prix . Il va devenir un assassin, il tue et cache les corps dans la forêt. Il cherche qui a pu abattre son chien et pour quelle raison. Il soupçonne son ancienne petite amie et son nouveau copain d'avoir orchestrer cette mise à mort.
Ce roman noir avec ses belles descriptions de nature oscille entre le nature writing et le polar. L'auteur se fait ici le défenseur de la nature et des animaux contre un monde de chasseurs virils et sur équipés.
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Julius Winsome est un homme solitaire habitant un chalet isolé dans les forêts du Maine. Il mène une vie simple entouré de ses trois milles livres hérités de son père et de son chien Hobbes. Dans cette contrée rude et sauvage, Julius fait figure d'exception car il ne chasse pas, non violent par tradition familiale. Un jour cet homme calme et cultivé est touché par le doigt tragique du destin, son chien est abattu à bout portant par un chasseur anonyme. A partir de ce jour Julius Winsome qui a ressorti d'une armoire le fusil Enfield que lui a légué son père, va se lancer méthodiquement dans une vengeance terrible et abattre tous les chasseurs qui séviront dans son secteur.
Le roman est remarquablement écrit, les évènements s'enchaînent mécaniquement et c'est le coup de génie de l'auteur, Julius nous semble toujours sympathique quelque soient ses actions abominables. L'écriture posée déroule l'histoire sans à-coup, la neige tombe et recouvre la région de son lourd manteau, étouffant le drame qui se noue ; nous sommes loin d'un scénario à la Rambo dans la forme, même si le fond n'en est pas si éloigné. Il faut d'ailleurs noter que si Julius Winsome est non violent, il est particulièrement calé en armes à feu et techniques de camouflage, un vrai pro à l'égal de Rambo cité précédemment. Un excellent livre à ne rater sous aucun prétexte. Gerard Donovan est un écrivain Irlandais vivant aux Etats-Unis et c'est son premier roman traduit en France, j'attends le prochain avec impatience.
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« Si je devais en une phrase résumer ma vie jusque-là, je dirais qu'à un certain moment j'ai vécu dans un chalet durant cinquante et un ans ».

Bref, c'est toute sa vie que Julius Winsome a passé dans ce chalet au milieu des bois, dans le nord du Maine, près de la frontière canadienne. D'abord avec ses parents, puis seul, puis avec son chien, Hobbes. Et ses livres. Plus de trois mille volumes hérités de son père qui tapissent les murs de ce chalet. Jusqu'au jour où il retrouve Hobbes agonisant après qu'un chasseur lui a tiré dessus à bout portant. C'est là que tout bascule. Julius veut trouver le coupable. Il sort le fusil de sniper que son grand-père a ramené de la Grande Guerre et part à la chasse aux chasseurs, supputant qu'un complot a été ourdi contre lui depuis plusieurs années. Julius sombre peu à peu dans une folie meurtrière.

Il est vrai que, dit ainsi, on s'attendrait à un thriller relativement classique, une espèce de Rambo du troisième âge (toutes nos excuses à nos lecteurs quinquagénaires, mais cela sonnait mieux que « Rambo de l'âge mûr »). On en est loin. Car Gerard Donovan joue plutôt la carte de l'introspection dans ce récit à la première personne. Il en ressort l'extrême solitude de cet homme tranquille qui, pour ne jamais quitter la quiétude de son chalet familial a sacrifié toute vie sociale jusqu'à ce qu'il fasse deux rencontres : une femme et un chien. Une femme qui l'a abandonné, un chien fidèle mais qui se fait donc tuer. Dans ce coin perdu des États-Unis, aux abords d'une petite ville où tout le monde se connaît plus ou moins et où rien ne semble s'oublier, Julius ressasse, cherche les traces d'un complot et passe du statut d'homme solitaire et tranquille à celui de tueur impitoyable. Lui qui a été élevé dans le respect de toute vie mais aussi dans les récits de guerre de son père et de son grand-père devient un assassin de sang-froid.
Voici donc un roman plutôt original avec quelques jolies trouvailles, en particulier l'utilisation du lexique shakespearien par Julius, qui se lit avec une certaine curiosité et, parfois, fascination. On y trouvera peut-être certaines longueurs, des développements dont on ne perçoit pas forcément le sens et même quelques éléments qui peuvent sembler incohérents (comment cet homme qui n'a quasiment jamais touché un fusil – dans son adolescence qui plus est – peut-il devenir ce tireur à la précision diabolique ?).
Il n'en demeure pas moins que la poésie qu'arrive à y instiller Donovan, l'empathie qu'il réussit à susciter chez le lecteur, donnent une force certaine à son récit. Une curiosité qui vaut le coup d'oeil en attendant confirmation de ce talent que l'on découvre là.



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L'histoire est d'une parfaite simplicité : un homme d'une cinquantaire d'années vit seul dans son petit chalet au milieu de la forêt, quelque part dans le Maine. Son seul compagnon est son chien Hobbes. Ses journées s'étirent, immuables et paisibles : lire au coin du feu (Julius possède 3282 livres), s'occuper de Hobbes, nourrir les oiseaux du jardin, planter des fleurs... bref, une petite vie qui semblerait monotone mais qui lui convient parfaitement. Sans la présence des chasseurs qui envahissent les bois à chaque saison, ce serait presque le paradis.
Un jour d'hiver, Julius entend des coups de fusil bien près de sa maison. Et quelques heures plus tard, il trouve le cadavre de son chien. Abattu à bout portant.
Que se passe-t-il dans la tête de cet homme si paisible ? La mort de son chien le fait vaciller, c'est son petit univers qui s'écroule, c'est à nouveau la solitude qui va s'installer... Un tel crime peut-il rester impuni ? Sûrement pas. Pour Julius l'heure de la vengeance à sonné...
J'ai lu ici et là, notamment de la part de critiques professionnels que Julius se transforme en tueur fou. Je ne suis pas tout à fait d'accord...

Curieusement, et malgré les actes de Julius, une sorte de connivence s'installe avec le lecteur. J'ai fini par me mettre à la place de Julius et comprendre son geste. Une empathie certaine. Y a-t-il de la folie dans sa décision ? Je n'en suis pas certaine... La fin du roman, qui m'a un peu dérangée, me conforte dans ma pensée. C'est là d'ailleurs la grande force du roman. car si l'auteur nous livre quelques éléments de la vie de Julius, et notamment ses rapports avec son père, le spectre des guerres passées, la rencontre avec Claire, il évite de tomber dans le piège de l'explication psychologique. La vengeance de Julius est simplement décrite, l'écrivain ne juge pas son personnage, il se borne à nous le montrer agissant en accord avec ses propres principes et sa logique. L'homme et la nature se confondent, glacé et hostile mais empreint d'une certaine pureté.
L'atmosphère du roman rappelle à la fois Rick Bass (dans Winter) car la nature y est merveilleusement décrite ainsi que le quotidien de Julius, qui vit en harmonie avec la forêt et les saisons. Et puis j'ai évidemment pensé à Edward Abbey car la décision de Julius, excessive et lourde de conséquences, n'est pas sans évoquer certains passages de romans d'Abbey.

Le wilderness contre la civilisation ? Ce qui est certain, c'est que par delà les actes de cet homme solitaire, c'est ce constat qui s'impose. Dans une interview, Jim Harrison a dit, en parlant de sa magnifique nouvelle, Légendes d'automne, que si on gratte un tout petit peu le vernis de la civilisation d'un homme, on retrouve rapidement le primitif qui sommeille. Julius lit beaucoup, surtout de la poésie, mais aussi Shakespeare. Dans les oeuvres du grand écrivain anglais, la vengeance est omniprésente. Et n'oublions pas que le nom du chien, Hobbes, est celui du philosophe à qui l'on doit cette affirmation : "l'homme est un loup pour l'homme". le choix du nom n'est donc pas innocent... Car à bien y réfléchir, et si l'on se place du point de vue de Julius, ce n'est pas lui le barbare, mais bien ces envahisseurs, ces chasseurs assoiffés de sang, qui imposent leur loi et bouleversent sa vie.

Voilà, que dire de plus ? C'est un beau roman qui donne à réfléchir sur la nature humaine, et dans lequel on sent passer le souffle du vent et l'âpreté de l'hiver.


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Une belle découverte que cet auteur et son premier roman. Novembre dans le Maine, un mois annonciateur de l'hiver rude à venir. Julius Winsome, un ermite à sa façon, a apprivoisé depuis très longtemps les saisons marquées de cet état du Nord des États-Unis. Il fait corps avec la nature et partage son existence retirée avec son fidèle compagnon, un chien dénommé Hobbes, comme le philosophe. Car cet homme est lettré, pour ainsi dire, son père lui ayant légué son immense bibliothèque dont les livres tapissent les murs entiers de son habitation. Une femme s'étant perdue en marchant dans la forêt viendra troubler son quotidien. Une écriture poétique, enchanteresse et une lecture qui m'a bercée dans ce début d'hiver où alternent le froid glacial et la poudreuse.
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Julius Winsome vit en ermite au fin fond du Maine.Entouré de livres,il mène une vie paisible au milieu de la forêt.
Seul compagnon ,son chien ,Hobbes ,qui l'a recueilli dans un chenil.Hors celui-ci va être abattu par un chasseur ,ce qui va plonger Julius dans une colère froide et l'entraîner dans une fureur meurtrière. Un bon livre !!
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Cet ermite là, Julius Winsome, est un personnage de roman mais n'est pas piqué des hannetons ou des moustiques pour autant.
Un bonhomme avec un air plutôt sympa, bourru et nounours (et c'est normal quand on est ermite au fond des bois) mais plutôt sympa.
La preuve, les murs de sa cabane sont littéralement tapissés de bouquins.
Il faut bien s'occuper pendant les longs hivers quand on habite une cabane au fond des bois dans le Maine.
Quand il ne lit pas, Julius Winsome, notre gars sympa, nettoie le vieux fusil de guerre du grand-père. Mais depuis la grande guerre du grand-père (celle de 14), on n'a plus tiré un seul coup de fusil dans la famille Winsome. On nettoie le fusil, c'est tout. Méticuleux mais sympa, le gars.
On sait depuis William G. Tapply que le Maine est une région propice à la pêche mais avec Gerard Donovan on découvre aussi que les forêts du Maine sont également un beau terrain de chasse giboyeux. Et voilà qu'un jour Julius Winsome découvre le cadavre de son chien, la tête à moitié emportée d'un coup de fusil. Un de ces chasseurs imbéciles sans aucun doute.
Quand il rentre seul et triste dans sa cabane, Julius Winsome semble être suivi par un fantôme.
Suivi comme une ombre par ce fantôme (du chien ? du grand-père ? ou sa propre folie ?), notre ermite méticuleux se met alors à disjoncter et commence à se mettre en chasse des chasseurs. Méticuleux toujours. Il les dégomme un par un : forcément dans le lot y'aura le tueur imbécile de son chien.
À chaque fois, il demande quand même, par politesse, tout en mêlant à son discours obsessionnel d'anciens mots élisabéthains de la langue de Shakespeare appris dans les livres du père.
Brrr. L'hiver de cette année-là dans le Maine s'annonce terrible et glacial.
Peu à peu, au fil des courts chapitres et de la belle écriture de Gerard Donovan, tout en douceur tranquille mais inexorablement, Julius Winsome bascule dans la folie.
Conte de la folie ordinaire.
Le bon gars sympa devient tueur en série. Tueur d'imbéciles chasseurs forcément un peu beaufs (qui n'a pas un jour rêvé de faire un carton sur des chasseurs ?), mais tueur en série quand même.
On peut trouver cette histoire peu vraisemblable … mais on peut aussi croire à cette goutte d'eau qui a fait déborder l'ermite qui lisait au fond de sa tanière et se laisser porter par cette insidieuse folie qui s'est introduite dans la cabane sur ses pas …


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Un roman fort qui nous laisse pas indifférent et qui est différent. La vengeance de la mort de l' ami fidèle, ce drame fait basculer cet homme vers une “folie meurtrière” .

Au coeur de ces grands espaces, cette grande solitude, ces hivers sans fin, un rien devient divin, un petit parterre de fleurs qu'entretient avec soin Julius, un ami fidèle, son chien, cet équilibre si fragile qui percute l'ordre des choses, le courant de la vie, c'est ainsi que Julius s'est trouvé déséquilibré par cette mort subite et sauvage de son chien. Toute l'harmonie de son quotidien a volé en éclats, le chagrin et l'incompréhension d'un tel geste sans raison, mèneront Julius sur le chemin de la vengeance et dire à sa façon que personne n'est en droit de venir troubler sa vie si bien orchestrée et encore moins de tuer son chien pour rien.

Malgré tout, au fil du roman, on ressent et entend ce cri de douleur et on compatit à sa peine, puis doucement l'auteur nous dévoile à petits pas, toute la psychologie de cet homme solitaire, un grand amoureux des livres, de la nature qu'il respecte et idolâtre. le livre est un hymne à la nature, à la langue de Shakespeare et à la littérature, un fin mélange qui nous offre un cocktail succulent.


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