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EAN : 9782371240384
110 pages
Bibliothèque Russe et Slave (19/11/2014)
3.83/5   6 notes
Résumé :
Les Mémoires écrits dans un souterrain, publiés en 1864 et présentés comme deux fragments des mémoires d'un homme reclus, coupé d'un monde qu'il hait et qui l'humilie et dans lesquels il expose sa conception du monde et quelques épisodes de sa vie, sont en quelque sorte le prélude et la matrice des grands romans de Dostoïevski.« Je suis malade... Je suis méchant. [...] J'avais alors vingt-quatre ans. Ma vie était déjà morne, déréglée, farouchement solitaire. Je ne f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le souterrain est une plongée dans la conscience et l'inconscient d'un homme orgueilleux, égoïste, jaloux, lâche...Il est conscient de tous ses défauts mais incapable de changer car ce serait aliéner sa liberté, consentir à la médiocrité, et puis son naturel le dépasse. Il prévoit toujours le pire, alors il n'agit pas et reste seul dans son souterrain.

Dans la première partie, le narrateur expose son cas. Dans la seconde, notre anti-héros nous raconte une anecdote édifiante. Vingt ans auparavant, il se fait inviter par d'anciens camarades de collège qu'il déteste et pense les humilier. Mais il s'enivre et ce sont eux qui l'humilient. Il atterrit dans une maison close...

J'ai été intéressée par cette nouvelle mais pas vraiment touchée. La première partie est très intellectuelle, très philosophique. La seconde, beaucoup plus littéraire m'a plu davantage.
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C'est un roman offert par la Bibliothèque Russe et Slave (sans contre partie), mais ... je me devais de parler de Dostoïevski.
Avertissement : je n'ai pas lu de Dostoïevski depuis un moment, mais adolescent j'ai dévoré une grande partie de ses romans.

Ce roman assez court est le récit à la première personne de quelques tranches de vies d'un homme seul, lâche, honteux, pauvre, déprimé, vindicatif ...
Je dépeins là un magnifique tableau qui ne donne pas envie de lire ce roman.
Et pourtant il le faut.

Car chez Dostoïevski, l'homme le plus vil est un miroir qui nous est tendu. On s'y voit et l'on observe notre part la plus lâche, destructrice, renonciatrice. Et le narrateur est doué pour l'introspection la plus poussée.
C'est cruel, mais tellement finement observé et perspicace que cela en est fascinant.
On veut découvrir où l'humiliation mène.

Loin des discours positifs, de la vertueuse créativité, du plaire comme mode pensée, il faut lire ce roman pour se plonger dans ce qui nous titre vers le bas, vers la destruction, vers l'obscurité, vers le souterrain.
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La souffrance, par exemple, est exclue des vaudevilles, je le sais. Dans un palais de cristal elle est inadmissible : la souffrance est un doute, une négation ; or, qu’est-ce qu’un palais de cristal où l’on peut douter ? Cependant, je suis sûr que l’homme ne renoncera jamais à la vraie souffrance, c’est-à-dire à la destruction, au chaos. La souffrance ? mais c’est l’unique cause de la conscience
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Le fruit direct, normal, immédiat de la conscience, c’est l’inertie, c’est-à-dire l’inaction consciente. J’en ai déjà parlé plus haut. Je le répète avec insistance : tous les hommes immédiats, les hommes d’action ne sont tels que parce qu’ils sont obtus et bornés
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Il y a un seul cas, un seul, où l’homme peut exprès, consciemment, désirer quelque chose de nuisible, de stupide et même d’absurde ; c’est quand il veut avoir le droit de désirer même l’absurde et n’être pas lié par l’obligation de désirer seulement ce qui est raisonnable.
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On peut tout dire sur l’histoire universelle, tout ce que peut inventer l’imagination la plus déréglée. Il n’y a qu’une chose que l’on ne puisse pas dire : qu’elle soit raisonnable
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L ’homme, toujours et partout, quel qu’il fût, a aimé agir comme il voulait, et non comme le lui dictaient la raison et l’intérêt 
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Quel est le plus impressionnant des romans russes ? Un roman-fleuve, une dinguerie sublime qui met en scène quatre frères qui sont surtout quatre fils, autour d'un père détesté et détestable ?
« Les frères Karamazov » , de Dostoïevski, c'est à lire en poche chez Actes Sud Babel.
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