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sur 256 notes
L'avalée des avalés est un roman dont la sombre histoire nous parvient par le biais d'une écriture très originale, à la fois joueuse et mystérieuse.
D'abord le temps n'y est jamais donné tel quel. On devine les passages que fait Bérénice de l'enfance vers l'adolescence et la vie adulte sans repères temporels précis, uniquement en lisant ce qui se produit devant nous.
Ensuite, bien que les évènements rapportés par Bérénice montrent bien qu'elle grandit, son écriture n'évolue pas vraiment. Au départ elle est bien trop brillante et cultivée pour la Bérénice enfant, mais elle finit par mieux coller à sa réalité à partir de l'adolescence. J'ai donc trouvé en commençant ma lecture que l'écart de maturité entre l'âge du personnage et celui de l'écriture étaient plutôt déroutants. Si on tient, comme moi, à ce qu'il s'agisse bien du récit d'une jeune femme qui soit possible dans la réalité, les premiers chapitres doivent donc être considérés comme rétrospectifs.
Enfin et surtout, j'y ai trouvé le récit d'une existence abandonnée au désespoir frénétique. Pourquoi ne pas tout simplement dire d'une existence désespérée?
Parce que le désespoir réel, concret, total, absolu, fait ressortir de l'existence où il s'incruste deux types d'états opposés, selon les caractères.
Certains se laisseront aller aux hasards de ce qui les entoure, indifférents et insensibles, comme des barques abandonnées, qui ballottent aux grés des vents et des marées, pendant que le temps achève, imperceptiblement, et d'autant plus sûrement, son oeuvre. C'est la désespérance apathique.
D'autres, au contraire, explosent en tourbillons d'une rage qui n'en démordra jamais. Chez eux, toute accalmie est tourbillon latent, toute apparence de beauté, de bonté, de bonheur, n'est qu'un vague et bref interlude, dont l'arrêt se fera brusquement, sauvagement. C'est la désespérance frénétique.
Les deux stades peuvent aussi, évidemment, alterner chez certains, mais pas dans ce roman.
Nous trouvons ainsi les caractères opposés de Christian et de Bérénice, du catholique et de la juive, du garçon et de la fille.
Pourquoi toute cette désespérance chez ce frère et cette soeur?
Est-ce la faute de leurs parents? Ces parents dont les différences d'âge, de culture, de religion, de caractère, de taille, de classe sociale, bref, dont leurs différences d'à peut près tout les avait attirés l'un à l'autre. Est-ce leur faute? Les contraires s'attirent, comme on dit et c'est comme ça. C'est tout.
Mais pour s'assembler, il faut se ressembler, comme on dit aussi, et c'est aussi comme ça, c'est tout. Leur mariage est donc tout aussi nécessairement devenu une guerre où on se négocie un enfant pour le tourner vers l'autre, où le moindre geste est une insulte, une attaque, pour que l'autre disparaisse. Leur monde, issu d'une attirance qui s'est transformée en dégoût, devient un territoire stérile à tout espérance.
Ce n'est donc pas la faute des parents, mais de la vie, de la mort, de tout et de rien.
C'est le destin de Bérénice et de Christian, mais c'est aussi le relativisme culturel, l'indifférente tolérance et l'indifférence tolérante à tout sens, dont on finit par perdre tous souvenirs. C'est aussi l'intolérance implacable envers ce qui ne nous détermine pas dans notre horizon dénué de sens : « Je ne m'oppose pas à ce qu'on haïsse les Grecs! Ce à quoi je m'oppose, c'est qu'on se croie, sincèrement, justifié de haïr les Grecs. C'est un vice de raison. ... Mes amis haïssons d'emblée! »(375)
Absence de sens, liberté sans horizons, c'est tout le creux de la post-modernité multiculturelle dans laquelle nous baignons tous plus ou moins.
Il y a certains caractères qui réagissent plus fortement que d'autres à cette ambiance de fin de monde, qui restent irréductiblement inaccessibles, qui détruisent les restes toujours vivants avec une cruelle innocence et c'est bien là ce que représente Bérénice. On pourra bien la détester, on s'y attachera difficilement, mais elle est beaucoup trop loin de tout ça pour être touchée : « J'ai atteint la dernière profondeur de ma solitude. Je suis là où la moindre erreur, le moindre doute, la moindre souffrance ne sont plus possibles. Je suis là où, dépourvue de tout lien, de toute assise, de tout air, ma vie, par son seul fleurissement miraculeux, m'enivre de puissance. »(350)
Elle n'a plus de chaleur dans son monde. Elle vit au « Soir d'hiver » de Nelligan (qu'elle aime tant à citer) :

Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
À la douleur que j'ai, que j'ai!

Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire: Où vis-je? Où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.

Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.

Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
À tout l'ennui que j'ai, que j'ai!...
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Bérénice Einberg, rebelle, fantasque, délurée, idéaliste, jalouse, promène son regard acéré sur le monde qui l'entoure, particulièrement sur ses parents dont l'antagonisme criant ne s'étend pas seulement sur les croyances religieuses (le judaïsme pour papa et le catholicisme pour maman) mais aussi sur l'éducation de leurs enfants. Car Bérénice a aussi un frère qu'elle vénère, Christian, adoré par sa mère. le père, quant à lui, s'occupe de Bérénice, un peu trop au goût de celle-ci. « Vacherie de vacherie! »
Réjean Ducharme occupe décidément une place à part dans la littérature québécoise : sa prose originale jumelée à ses personnages jusqu'au-boutistes offrent au lecteur une expérience romanesque hors du commun.
Ce roman précède L'hiver de force dans l'oeuvre de Ducharme et en constitue le précurseur autant dans le propos que dans la vivacité de la narration. J'ai, en revanche, préféré L'hiver de force, que j'ai trouvé plus abouti et parcouru d'un humour salvateur, absent de L'Avalée des avalés. Une lecture au récit échevelé, fou et cruel, empruntant à la mythologie grecque et à la Bible, sans concession pour les âmes sensibles.
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En rangeant les étagères, je tombe sur l'Avalée des avalés, de Réjean Ducharme. C'est un livre sur lequel je tombe souvent en rangeant les D. Parce que c'est un livre qui malheureusement, ne sort quasiment pas. Quel dommage… je tiens (et je ne suis pas la seule) Réjean Ducharme pour un très très grand auteur et je trouve son roman, un roman d'enfance, époustouflant. Son héroïne Bérénice est une jeune adolescente précoce qui souffre de la séparation houleuse de ses parents. Elle se met à détester les adultes et le monde qui l'entoure. Pleine de fureur et de lucidité, révoltée contre la "vacherie de vacherie", c'est un personnage génial ("La vie ne se passe pas sur la terre, mais dans ma tête. La vie est dans ma tête et ma tête est dans la vie. Je suis englobante et englobée. Je suis l'avalée de l'avalé.")

L'écriture de Ducharme est une poésie brute et vivante, pleine de formidables images : "On aimerait avoir aussi soif qu'il y a d'eau dans le fleuve. Mais on boit un verre d'eau et on n'a plus soif", ou encore: "Je suis seule. Je n'ai qu'à me fermer les yeux pour m'en apercevoir. Quand on veut savoir où on est, on se ferme les yeux. On est là où on est quand on a les yeux fermés: on est dans le noir et dans le vide."

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Quelques amies proches m'avaient conseillé de lire Ducharme, je ne me rappelle plus lequel, mais avec Ducharme, on a l'embarras du choix, j'ai donc lu l'avalée des avalés, mais Ducharme c'est aussi le nez qui voque, L'hiver de force, L'océantume, à chaque fois des torsions de la langue. Je ne sais pas pourquoi, je croyais que Ducharme était un amuseur qui faisait des jeux de mots. Les jeux de mots, ce n'est pas tout à fait la même chose. Les jeux de mots, c'est léger, désinvolte; les torsions, c'est un travail pénible, sérieux. Après avoir lu les premières pages, je me suis aperçu que sérieux, voulait aussi dire, se prendre au sérieux. Ce n'est pas toujours évident de se mettre dans la tête d'une enfant, surtout l'une qui porte en elle un univers des plus particuliers. C'est risqué, casse-cou, ça peut paraitre surfait, comme un enfant qui fait du théâtre.

L'univers de Bérénice, qui n'existe que dans sa tête, c'est ce qu'elle nous répète sans cesse, nous plonge dans le tiraillement incessant d'une jeune fille qui devient peu à peu adolescente. Bérénice est sur la brèche, en équilibre, telle une somnambule qui devient funambule. La ligne est mince, mais Ducharme s'y tien. On y croit, même dans l'excès. Bérénice est une enfant révoltée, un peu comme Bandini de Fante, cherchant la confrontation avec tout le monde. À cela, s'ajoute qu'elle est sadique. Elle aime faire mal. C'est presque existentiel pour elle. La douleur comme preuve qu'on existe. Elle prône une révolte égalitaire, contre tous : la famille, les amis, la religion, la guerre, les animaux... et surtout, contre elle-même. Personne n'est épargnée. Elle déborde de fureur. Elle se fait un plaisir à en distribuer, de la fureur, à tous ceux et celles qui croisent sa route. Et principalement à ceux qui s'entêtent à chercher à la ramener dans le droit chemin. Droit chemin pour qui ? qu'elle nous dirait.

Le tour de force de Ducharme est qu'on s'aperçoit que cette colère, violence, ce fanatisme cache en réalité une douceur mal contenue. Toute cette frivolité, cet acharnement, cette violence ne sont là que pour masquer sa fragilité, sa candeur. C'est d'ailleurs grâce à ce procédé que Bérénice nous est si attachante, si émouvante. Comme Ducharme le fait dire à Bérénice : « Je ne joue pas sur les mots, même si je me donne l'air de le faire. J'ai besoin de tendresse. » Bérénice tord les mots jusqu'à leur faire mal, tout ça, pour s'empêcher de pleurer.
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J'ai un peu de mal à faire cette critique parce que d'un côté Réjean Ducharme est un auteur québécois important et de l'autre son premier roman "L'avalée des avalés" ne m'a pas entièrement séduite car il y a un peu trop de noirceurs pour moi.
Le texte est d'une grande puissance comme d'ailleurs les chansons qu'il a écrites pour Robert Charlebois mais j'ai eu un peu de mal avec le langage québécois. Il y a des expressions que je ne comprends pas bien.
La narratrice s'appelle Bérénice Einberg. C'est une petite fille qui se réfugie "dans son palais de solitude" où elle trouve ses seules joies. Pourtant c'est une révoltée qui crie souvent "Vacherie de vacherie!". Il faut dire qu'elle a une famille un peu compliquée : un père juif, une mère catholique et un frère qu'elle aime d'amour. Ils vivent sur une île dans la banlieue de Montréal où les parents font tout pour les séparer. Bérénice cherche à partir de cette maison qui l'enclave, quitter sa mère qui la terrifie et son père qui l'ignore. Elle grandit avec la rage nourrit de tristesse.
Il y a un côté loufoque que j'aime bien comme quand son frère Christian qu'elle aime lui raconte qu'il veut devenir lanceur de javelot alors qu'il fait des études de biologie. Mais ce qui m'a gênée c'est que Bérénice parle de la même façon à 9 ans et à 20 ans.
Ce roman a été créé en 1966 et il a fortement marqué les esprits. Je comprends pourquoi car il y a quelque chose de Boris Vian dans ce texte de Réjean Ducharme qui porte vraiment un très beau nom.


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Ouf! Il n'y a pas à dire, Réjean Ducharme a la plume leste! Que de richesse dans ce livre! Chaque page recèle de perles de poésie!

En dépit de sa qualité littéraire, j'ai d'abord eu de la difficulté à adhérer à l'histoire, car on est bien forcés d'admettre que Bérénice Einberg est un personnage qui se laisse difficilement aimer, autant par son entourage, dans le livre, que par le lecteur! Fille de feu : passionnée, intransigeante, cruelle, à la fois créative et destructrice, lucide et fêlée. Go hard or go home!

Au début, je l'ai détestée ; assez pour me demander si j'allais parvenir à terminer ma lecture! Lentement, mais sûrement, je l'ai apprivoisée, et j'ai fini par, sinon l'aimer, être fascinée par sa fougue!

C'est un récit fort, prenant et déroutant. Je suis vraiment très contente d'avoir persévéré malgré mes réserves du début.
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De ce roman que j'ai lu il y a plusieurs années, j'ai beaucoup plus retenu le style que le récit en soi. C'est que l'écriture de Réjean Ducharme frappe l'imaginaire par ses figures de style, ses jeux de mots, ses expressions très colorées et poétiques et la narration d'un personnage qui voit les choses bien à sa façon. J'ai adoré L'Avalée des avalés et j'en garde un excellent souvenir.
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Vacherie de vacherie ! (je reprends l'expression favorite de Bérénice, la narratrice de ce livre)

Quel livre !

Bérénice est une petite fille au début du livre (huit ans à peu près) et à la fin du livre elle a une vingtaine d'années.
Elle vit au Canada sur l'île des soeurs avec son père, sa mère et son frère qui a deux ans de plus qu'elle. Les parents se détestent et se déchirent : Ils décident de se séparer et gardent chacun un des enfants. le père Einberg est juif et élève sa fille dans la religion juive. La mère est catholique et veut élever le fils, Christian, dans sa religion à elle. Au début, j'ai cru que Bérénice était une sorte de petite soeur de Zazie (celle du métro) ; grande gueule, avec un franc-parler bien à elle et plutôt assez chipie.
En fait il n'en est rien : Bérénice est une petite fille qui souffre énormément des disputes continuelles de ses parents. Pour survivre à ce climat impossible et anxiogène, elle a une affection démesurée pour son frère Christian. Pauvre petite fille ! au début on est en totale empathie avec elle, écartelée entre son père et sa mère. Elle ne reçoit aucune tendresse, aucune attention si bien qu'un jour elle essaie de se laisser mourir. Elle survivra à cette maladie (forte fièvre) et la ressemblance avec Zazie s'arrête là. Bérénice, un peu après cette maladie, devient franchement antipathique : elle tue les chats de sa mère qu'elle dit détester, une page plus loin elle dit l'aimer. Elle en fait voir de toutes les couleurs à son entourage (entourage détestable de son père et sa mère, pas un pour rattraper l'autre, certes ils ont souffert pendant la guerre mais comme peut on torturer, psychologiquement, ainsi ses propres enfants). de rage, son père l'expédie chez son oncle, juif orthodoxe à New York pendant cinq ans. Son amie Constance la suit mais l'apaisement sera de courte durée.
Pendant cinq années, elle ne verra pas du tout son frère et lui écrira des lettres enflammées : l'aime-t-elle vraiment ce frère ou écrit elle ces lettres uniquement pour faire enrager son père qui lit tout son courrier ?
La petite fille espiègle et malheureuse du début du livre devient une adulte détestable et malheureuse qui se rend, contrainte et forcée par son père en Israël pour faire son service militaire. La petite fille a disparu, reste une jeune adulte perturbée qui accomplira l'indicible.

Au delà de l'histoire très prenante, l'écriture de Réjean Ducharme est somptueuse et très poétique (Roman paru en 1966 en France, Wiki me dit qu'il a été en lice pour le prix Goncourt)
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Ce roman fait partie, selon moi,  des dix romans québécois essentiels qu'il faut lire… Pourquoi? Pour aller à la rencontre de Bérénice et de sa fureur de vivre. Ses parents ont décidé de l'élever dans la religion juive tandis que son frère est éduqué dans la foi chrétienne. Les deux parents se servent de leurs enfants pour atteindre l'autre. Bérénice voue un amour inconditionnel à son frère et ensuite à ses amies Constance Chlore et Gloria. Son père intercepte une lettre et il enverra sa fille chez l'oncle Zio, un autoritaire vivant à New York. Par la suite, elle devra se rendre en Israël où l'histoire se termine tragiquement.

Il faut plonger dans ce bouquin pour vivre avec elle la séparation de ses parents, pour assister à son passage difficile de l'enfance à l'adolescence, pour l'entendre dire des méchancetés, pour l'accompagner dans sa solitude :

J'ai atteint la dernière profondeur de ma solitude. Je suis là où la moindre erreur, le moindre doute, la moindre souffrance ne sont plus possibles. Je suis là où, dépourvue de tout lien, de toute assise, de tout air, ma vie, par son seul fleurissement miraculeux, m'enivre de puissance.

Comme nous sommes des passionnés de littérature, il faut partager avec elle son amour des livres :

Je prends goût à lire. Je me mets dans tous les livres qui me tombent sous la main et ne m'en retire que lorsque le rideau tombe. Un livre est un monde, un monde fait, un monde avec un commencement et une fin. Chaque page d'un livre est une ville. Chaque ligne est une rue. Chaque mot est une demeure. Mes yeux parcourent la rue, ouvrant chaque porte, pénétrant dans chaque demeure.

Véritable boule de feu, Bérénice est un personnage frappant, difficile à aimer, mais elle est inoubliable comme son poète préféré, Émile Nelligan

 Ce fut un grand vaisseau taillé dans l'or massif » . Je me ferme les yeux, et il me semble que sous mes pieds une mer roule des vagues plus hautes que des montagnes. Partir. Encore partir. Toujours partir.

https://madamelit.me/2017/02/03/madame-lit-une-ecrivaine-ou-un-ecrivain-par-mois-2/



Lien : https://madamelit.me/2017/02..
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Un livre, lu, relu, trituré, disséqué comme Réjame Ducharme le fait avec les mots qu'il manipule, qu'il exacerbe, qu'il transgresse, qu'il encage, qu'il libère, qu'il confesse…
Un roman à lire en jouant avec Bérénice, l'héroïne, (et pourquoi pas en faire un jeu partagé, pour stimuler nos neurones ?) Comment ? En retrouvant, alignant les jeux de mots, les calembours, les mots valises, les néologismes, les références géographiques, historiques, mythologiques, littéraires, celles de la peinture, de la musique, des sciences, de la botanique, de la zoologie, des sports … Bref, la liste est longue ! et moi j'y ai trouvé grand plaisir en m'instruisant !
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