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4,08

sur 580 notes
Disons-le tout de suite, en Rome antique je n'y connais strictement rien. Ce que j'ai appris à l'école je me suis dépêchée de l'oublier et ce que j'ai lu ensuite… je n'ai rien lu ensuite.
J'ai lu cette BD après avoir lu différents avis concernant la série tout entière et tout le monde s'accorde à dire que c'est excellent. Alors allons-y !
Je dois avouer que j'ai bien aimé, l'histoire est fluide, les dialogues sont bons, rien ne m'a fait sortir de ma lecture alors qu'on parle d'un sujet qui a priori ne m'intéressait pas.
Je pense que je vais continuer.
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Murena ou la Rome antique pour les Nuls... en tout cas, pour moi. Aussi loin que je remonte, j'ai toujours manqué de passion pour la Rome et la Grèce antiques. de mauvais souvenirs des bancs scolaires, à mon avis, à avaler les noms, les dates, les complots, les triumvirats, les assassinats, les empoisonnements, les successions et les enfants bâtards, etc. J'en passe et des meilleures.

Dufaux et Delaby forment un bon duo pour me réconcilier avec ces périodes troublées de l'Histoire. Nous sommes en 54 après Jean-Claude et Claude est empereur. Il a épouser Agrippine, et dans Agrippine, il y a... enfin, je m'égare. Il y a surtout une ambition démesurée et un fils, Néron, 17 ans et une voie royale pour accéder au trône à la place de Britannicus, fils légitime de Claude.

Le reste se lit avec fluidité et plaisir. Finalement, je finirai par regretter de n'avoir pas été plus assidu lors des cours d'Histoire...
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Murena n'est pas une série récente mais c'est une série toujours en cours avec un jean Dufaux au scénario et Philippe Delaby pour une graphisme d'une précision diabolique, rappelant les meilleurs péplums de mon enfance.

L'intrigue se déroule à Rome sous le règne de l'empereur Claude. Mais la véritable héroïne est sa femme, la belle, cruelle et machiavélique Agrippine, mère de Lucius Domitius Néro, futur empereur Néron.

Tout commence dans une arène où les gladiateurs et les esclaves doivent divertir le peuple mais aussi la noblesse romaine qui est parfois blasée, distante, accordant peu d'importance à la vie de ces sous-hommes.

Très vite, les différents protagonistes sont présentés : Agrippine, bien sûr, le futur Néron, l'empereur Claude, son fils Britannicus, Sénèque , précepteur de Néron mais aussi Lucius Murena ....

C'est une époque où les complots sont multiples afin de s'emparer du pouvoir. Complots, intriques nous sont servis les uns après les autres. Les deux auteurs s'appuient sur des faits historiques et brodent autour. le contexte historique est bien posé et les deux auteurs peuvent développer la psychologie de leurs personnages.

Le graphisme de Philippe Delaby est très précis, très méticuleux tant pour les personnages que pour les paysages. le travail sur les visages permet au dessinateur de montre toutes une palette d'expression. La cruauté d'Agrippine est parfaitement mise en évidence. J'ai aussi apprécié les jeux liés à l'éclairage avec une alternance d'ombres et de lumières qui renforcent les traits des personnages. Delaby nous propose une variété de plans en jonglant entre les plans rapprochés, les vues de groupes, les gros plans.

Les vues des monuments romains sont particulièrement soignées tant pour les extérieurs que pour les cènes en intérieur. Les paysages de la campagne romaine sont très réalistes. Les couleurs sont parfois lumineuses ou très sombres pour les scènes nocturnes.

L'intrigue est posée, le lecteur que je suis est en attente et je vais lire les autres tomes dans la foulée.

Très belle ouverture de série.
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Très très belle découverte !

On est plongé en 54 dans l'empire romain. On découvre alors les histoires de trahisons, méfiance et autre jalousie qu'amène le goût du pouvoir.

J'ai adoré cette bd qui me donne vite envie de lire la suite !

Un peu moins fan des dessins même si ils retranscrivent très bien l'histoire et les propos.
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Cette BD, 1er tome de la saga Murena, se situe à la fin du règne de l'empereur Claude en l'an 54.
Remarié à Agrippine et ayant fait de Néron, son fils adoptif son successeur, Claude se rétracte et veut porter son premier fils, Britannicus, au pouvoir.
Dans une Rome d'intrigues, d'influences et de complots, Agrippine fera tout pour que son fils Néron devienne empereur.

J'aime beaucoup l'univers graphique de cette BD à la fois fin et brut. L'histoire, certes romancée, s'appuie sur des références historiques certaines, il faut le reconnaître.
Pour les amateurs d'histoire ancienne qui apprécieront ce style graphique.
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La série de bandes dessinées Murena me faisait de l'oeil depuis longtemps. Je me suis décidée à emprunter à la médiathèque le premier tome intitulé La pourpre et l'or.

Le scénario est de Jean Dufaux et les dessins sont de Philippe Delany. L'histoire débute en l'an 54 à Rome sous le règne de l'empereur Claude. Agrippine la Jeune, quatrième épouse de l'empereur, a un fils né d'une précédente union : Lucius Domitius (le futur Néron). Claude a adopté Néron et l'a désigné comme son successeur, lésant ainsi son propre fils Britannicus.
(Entre parenthèses, Britannicus est né de son union avec Messaline, épouse qu'il fit tout simplement exécuter. Une époque charmante !)

La cruelle Agrippine pressant que l'empereur se détache d'elle. Craignant d'être répudiée et que Britannicus soit désigné comme héritier, elle décide d'agir.


De son côté le futur Néron ne semble pas s'intéresser au pouvoir. Dans ce tome, il cherche surtout à s'approcher d'Acté, une esclave que l'on dit très belle.

Le glossaire situé à la fin du livre est utile et pratique. Il apporte quelques informations complémentaires. J'ai aimé cette lecture, l'intrigue est prenante. Pour l'apprécier pleinement, j'aurais aimé savoir un peu plus précisément ce qui relevait de la fiction ou de la réalité historique.

Cela dit, mon ressenti est dans l'ensemble plutôt positif. Ce premier tome permet de revoir dans quel contexte s'est déroulée l'accession au trône de Néron, alors âgé de seulement dix-sept ans. J'ai très envie de découvrir la suite.
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Il y a ici tromperie sur la marchandise!
Cette série se prétend sérieuse, et pour renforcer l'illusion, une citation en quatrième de couverture est censée faire office de caution historique (citation qui à aucun moment dans le récit ne s'avère utile).
Dans les premiers volumes, quand les auteurs, ce qui est leur droit dans les oeuvres de fiction, prennent des libertés avec L Histoire, volontairement ou involontairement, ils ont l'honnêteté intellectuelle de le reconnaître. Mais leurs rectifications ne portent que sur les dates ou les personnages. A aucun moment ils n'avertissent le lecteur que, par exemple, du temps de Claude, il n'y a aucun amphithéâtre en pierre à Rome. Autre exemple, la présentation des spectacles, qu'il s'agisse de combats de gladiateurs ou de courses de chars, est totalement fantaisiste. Comment peut-on imaginer deux hommes se combattre sur une planche hissée à plusieurs mètres de haut au-dessus d'un lac de charbons ardents? C'est absurde!
Et plus on avance dans la série, plus on s'enfonce dans le grotesque, je pense par exemple au coffre dans lequel Néron conserve les têtes des sénateurs qu'il aurait fait exécuter. Ou encore à la progéniture de Sénèque, quelle farce! Tout cela n'est bien entendu que pure fantaisie. On n'est pas du tout dans une bande dessinée historique, mais dans le délire le plus débridé. C'est pourquoi je dis qu'il y a tromperie sur la marchandise. Les amateurs d'histoire antique romaine en sont ainsi pour leurs frais. Puisque ce genre de production existe, qu'au moins il soit rangé à la bonne place dans les librairies, au rayon humour, ou comme on dit en français dans la catégorie "heroic fantasy"!
Le dernier volume paru trahit la mollesse qui étouffe de plus en plus le scénario poussif et ennuyeux au possible. Il ne s'y passe rien, on tourne avec lassitude les pages où l'on voit une créature jeter son dévolu sur ce pauvre Murena dont l'esprit est toujours aussi englué dans la poisse du remords et sous l'emprise de quelque philtre. Quand je pense aux arbres qu'on abat et au carbone qu'on émet pour publier de telles niaiseries, j'enrage!
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Une très bonne série sur Rome et l'empire à l'époque de Néron. le dessin tend à s'améliorer au fur et à mesure des albums. le texte est d'une -grande- qualité constante. Tout est parfaitement précis et exact sur le plan historique. C'est dépaysant et instructif. Comparable en qualité à la série « Rome » sur le plan cinématographique. A noter : l'esthétisme des couvertures des albums qui sont à chaque fois des petits chefs d'oeuvre.
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J'ai beaucoup aimé voir l'histoire de l'ambition d'Agrippine envers son fils, Néron, en BD. J'apprends quelques petits trucs au passage, ce qui ne gâche rien. Par exemple : Néron n'est pas son prénom, ou encore, les prénoms identiques sont perturbants quand ils sont portés par plusieurs membres d'une même famille (ce dernier point n'est pas contre pas très pratique pour la lecture).

Les illustrations sont superbes et permettre de se plonger facilement dans la lecture.
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Une plongée dans la Rome Antique à la rencontre de Neron, Britannicus, Lucida et bien d'autres, entre manipulations et trahisons, on suit leur ascensions au pouvoirs. Dans un très beaux décor avec un graphique assez réalistes, quelques scènes assez violentes parfois. Bref j'ai plutôt bien aimé cette bd et je lirais la suite pour en savoir plus.
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