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4,08

sur 578 notes
Nul besoin de présenter cette série culte qui associe une merveille de dessin de feu Philippe Delaby avec la rigueur et le sens de conteur du prolifique Jean Dufaux.
Les arcanes des jeux politiques à la tête de empire romain n'auront plus de secret pour vous et vous serez pleinement immergé dans l'ambiance opulente mais pesante autour de l'empereur Claude, bon administrateur mais sans doute moins puissant et impitoyable que ces prédécesseurs...
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Une série glaçante par ses personnages cruels et totalement dénués d'humanité, où les meurtres se multiplient en cachette et où tous rêvent de gloire et de grandeur qui supplantent les amitiés forgées durant l'enfance.

Heureusement que les dessins splendides et le mordant de certains personnages tels que Pétrone viennent compenser toute cette noirceur de l'Empire romain, plutôt tristement dépeint ici...Même si le récit happe autant qu'il rebute par les manigances qui se succèdent.

Les préfaces de certains historiens sont également très intéressantes, et permettent au lecteur de mieux comprendre cette époque et les analyses romancées ou non qui en ont été faites a posteriori ; passionnant !
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J'ai lu le premier tome dans le cadre d'un challenge. Je ne m'attendais à rien, je l'ai trouvé là et il correspondait aux critères : histoire – période antique. Et bien, le hasard fait bien les choses ! Je l'ai trouvé captivant ! Je ne maîtrise absolument pas l'histoire de la Rome antique et j'ai parfois eu un peu de mal à suivre les personnages. Malgré ça j'ai trouvé le récit bien construit, avec beaucoup d'actions, des intrigues, des complots, des histoires d'amour, bref tout ce qu'il fallait pour que ça fonctionne.

Les illustrations sont réellement un plus que j'ai aussi beaucoup apprécié.

J'enchaîne avec le tome 2 !
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Année 54.
Claude César dirige l'Empire romain. Ses ennemis sont nombreux, à commencer par les membres de sa propre famille.
Néron est le fils adoptif de César et fils naturel de Agrippine, épouse de l'empereur.
A l'aube d'établir sa succession, César doit choisir entre Britannicus, son fils naturel et Néron.
La liaison qu'il entretient avec Lolia le pousse à envisager la répudiation de son épouse. C'est sans compter sans la soif de pouvoir de cette dernière et la colère d'une femme trompée.
Aidé de Pallas, proxénète et hommes d'affaires et d'une sorcière gauloise, elle va mettre au point sa vengeance.

Les illustrations sont soignées et le scenario bien mené. L'auteur pose un beau constat de départ, les bases politiques sont bien expliquées ainsi que leurs enjeux. le développement suit plusieurs trajectoires mais l'auteur relie facilement l'ensemble et on n'est pas perdu malgré la multiplicité des personnages et des noms latins, pas toujours simples à retenir.
La violence des jeux de l'arène est bien retranscrite ainsi que la domination romaine sur les esclaves.

Une belle découverte avec ce premier tome d'une longue série.
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J'avais presque oublié le plaisir que pouvait me procurer le lecture d'une bonne BD... je me replonge aujourd'hui dans cette fresque historique débutée il y'a 20 temps et surtout pour bien profiter du tome 10 que je viens d'acquérir .

Définir ce qu'est une bonne BD n'est pas vraiment chose aisée. C'est une alchimie complexe qui s'opère quand le scénario et l'illustration et le lecteur et fait que tout ca ne font plus qu'un. Une expérience immersive qui fait que 60 pages ne suffisent pas; qu'on en redemande....

Avec Murena, l'expérience est garantie.... un vrai plaisir de lecture.... le contexte historique, la perfidie de certains, le courage d'autre , un coup de crayon impeccable....une intrigue d'orfèvre comme Jean Dufaux en a le secret... Je file relire le tome 2 .

Merci aux auteurs du plaisir qu'ils ont su provoquer.
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Je ne sais pas pourquoi, mais les histoires de pouvoir, de succession, de manigances de cour, ça ne m'a jamais passionné, en plus, cette période de l'Histoire est pour moi associée à Jean Racine et aux professeurs rébarbatifs qui nous le proposaient en lecture au collège. Voilà déjà plusieurs points qui m'ont fait aller à reculons dans cette lecture. Maintenant, devant le succès de cette série, et l'attrait que je perçois dans mon entourage babeliesque, ma curiosité a quand même pris le dessus.
Première page, déjà le dessin ne m'emballe pas du tout, les couleurs sont ternes et enfoncent un graphisme déjà surchargé et maniéré, une insistance sur les corps nus qui vient parasiter la lecture. Pour ce qui est du scénario, c'est malheureusement assez proche de ce que je redoutait, Machin s'allie avec Machin qui trahit Bidule… C'est plutôt bien foutu dans le genre, Racine mis au goût du jour, avec une prose claire, bien rythmé, avec une construction solide sans incohérences, mais n'étant pas spécialiste de l'époque, j'ai mis du temps à comprendre qui est qui et pourquoi il agit de telle manière. Ensuite, aucun personnage n'attire ma sympathie, difficile d'apprécier une histoire sans un minimum d'attrait pour les personnages. L'entrée en matière en ce qui me concerne ne m'encourage pas à aller plus loin.
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Ah, la Rome antique, quelle belle source d‘inspiration avec ses soirées jet7, ses gladiateurs, ses complots, ses trahisons et ses drames familiaux succulents : Dufaux n'avait quasiment plus qu'à se servir.

Rien que l'histoire de l'empereur Claude qui succède à son neveu Caligula fraîchement assassiné, qui épouse ensuite sa nièce Agrippine et déshérite son fils Britannicus au profit de son fils adoptif Néron : ah, qu'elle était déjà belle la politique !

Ajoutez à cela un Philippe Delaby qui parvient à restituer l'ambiance de l'époque (décors, monuments, costumes, etc.) grâce à un dessin réaliste et détaillé et vous obtenez un péplum didactique et passionnant. Un dessin déjà très bon et qui progressera encore beaucoup au cours de la série.

Ce premier tome nous livre pas mal de personnages et le respect des noms complets peut désorienter le lecteur au début (Néron = Lucius Domitius Nero = Tiberius Claudius Nero). Mais, on s'habitue vite et grâce à des explications régulières de l'auteur à l'aide d'un glossaire à la fin de l'ouvrage cela contribue à la valeur pédagogique de l'album.
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Début d'une série passionnante au niveau de l'Histoire car on pénètre dans les arcanes de la prise de pouvoir de Néron. le graphisme de Delaby est exceptionnel.
Le seul petit point négatif, à la rererelecture de cette BD, est la colorisation qui est un peu moins bonne sur les premiers tomes, sans doute due aux méthodes de l'époque.
Durant toute cette saga, on suit Murena, jeune patricien, fils de Lolia, dernière maitresse en date de l'empereur Claude. Il était si amoureux qu'il souhaitait répudier Agrippine et reprendre comme héritier légitime Brittanicus. ce qui provoqua sa mort et celle de Lolia.
On y croise pléthore de personnages historiques de prés : Néron, Agrippine, Pétrone, Sénèque, Pallas...
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Quelle entrée en la matière, c'est le cas de le dire. Cela faisait un petit moment que cette saga me faisait de l'oeil et la conclusion que je tire de l'achèvement de cette lecture se résume en une question (rhétorique certes, mais question quand même) : "mais pourquoi diable ai-je attendu si longtemps avant de me plonger corps et âme dedans ?".

Notre duo de choc belge enfonce les portes de l'Histoire avec l'art et la manière et amorce ici une épopée des plus prometteuses. Jean Dufaux se montre à la fois précis dans sa connaissance de la Rome antique (focalisée ici sur la dynastie judio-claudienne) mais également des plus habiles pour signer un scénario retors ne bafouant pas les grands récits et mythes de cette fascinante civilisation disparue. Bienvenue dans l'antre sanglante des machinations les plus viles où la perfidie règne en maître.

Philippe Delaby complète à merveille son acolyte aux dessins en couchant sur le papier des planches vivantes, grâce à un coup de crayon agile et précis, dont le style old school ravira les nostalgiques du célèbre Alix (je sais cela ne nous rajeunit pas, hélas). Côté hémoglobine, pas de panique même si on s'intéresse à une ère bestiale, on est loin des gerbes sanguinolentes que l'on peut facilement rencontrer de nos jours dans la BD contemporaine, même si la candeur d'un Papyrus n'est pas non plus de mise.

Amoureux de l'Histoire et plus encore de la Rome antique, adeptes des péplums sauce Gladiator ou Spartacus , amateurs de BD façon Alix ou encore Les aigles de Rome, ou plus simplement curieux et aventuriers de tous horizons, laissez-vous tenter par cet éminent théâtre des desseins les plus sombres. Tiens, j'aimerais bien me replonger dans Game of Thrones.
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Avis portant sur la série:

Murena est produit par un scénariste très talentueux à savoir Dufaux et un dessinateur hors-paire: Delaby. Murena est un somptueux péplum riche en rebondissement tragiques. L'une de ses grandes forces est de coller scrupuleusement à la réalité historique et de la rendre palpable et émouvante.

Le premier cycle "celui de la mère" raconte l'histoire de la jeunesse de l'empereur Néron dans la Rome antique. L'empereur Claude est tombé amoureux d'une jeune femme, délaissant ainsi la terrible Agrippine et son fils adoptif, le futur empereur Néron. Agrippine n'aura de cesse que de faire reconnaître son fils comme unique héritier de l'empire et s'opposer à Brittannicus. Elle sera prête à tout même à tuer ceux qui barrent la route au chemin du trône.

Néron est un jeune homme écrasé par le poids de sa mère, il se soumet à tout ce qu'elle prévoit pour lui, jusqu'à être complice du plus terrible des actes. Devenu empereur, ce dernier prend conscience des véritables motivations de sa mère au point d'ordonner son assassinat. Mais avant de disparaître, Agrippine élabore une dernière machination: placer Néron entre les griffes de l'inquiétante Poppée.

Le second cycle "celui de l'épouse" explore les années où Néron est enfin parvenu à se soustraire de l'emprise de sa mère et où il règne sans partage sur l'Empire mais où il a succombé aux charmes vénéneux d'une femme encore pire que sa défunte mère. Son meilleur ami Murena apprendra à ses dépens qu'il n'est pas bon de rester près du pouvoir. Néron va sombrer petit à petit dans la folie que lui connaissons attisée par son épouse Popée.

Pour autant, l'auteur ne le considère pas comme un personnage tout noir. Il y a comme une espèce de réhabilitation à un moindre degré que l'on ressent par exemple dans le tome 7 où l'on découvre qu'il a véritablement de la peine après la mort de sa fille unique. On voit également qu'il n'a pas allumer le feu dans Rome ce que je croyais véritablement d'après ce qui en avait été dit jusqu'à présent. Oui, le récit de sa vie réserve quelques surprises de taille !

Le troisième cycle est "celui de la mort" et commence véritablement avec le tome 9 à savoir les épines qui sera le dernier dessiné par le regretté Philippe Delaby. On le regrettera beaucoup car il a porté cette série sur des sommets historiques.

Autant dire que le tome 10 était particulièrement attendu 4 ans après le dernier. Il fallait prendre la relève de l'excellent dessinateur Philippe Delaby. Pas facile vu le niveau graphique de ce dernier qui frisait avec la perfection. Je n'ai pas été déçu par Théo qui a repris le flambeau avec honneur. C'est la série qui en dépendait véritablement. Il apporte une autre touche tout aussi intéressante. Son dessin est certes un peu plus anguleux et sans doute un peu moins perfectionniste. Cependant, il y a une parfaite maîtrise des corps et des décors tout en assurant un cadrage digne de ce nom à cette production. Une bonne idée que cette tête de cochon pour un banquet assez prometteur. le récit est relancé par la perte de mémoire de Murena qui va se retrouver mêler à un complot visant à tuer l'empereur.

Je considère cette série comme un réel chef d'oeuvre tant par le dessin qui frise la perfection que par la psychologie de ses personnages. Les luttes intestines sont montrées dans toute leur dureté. Tous les coups sont permis pour des personnages dévorés par la passion du pouvoir, ce dernier les poussant à accumuler trahisons et crimes!

Une BD « culte » même si le personnage du héros portant le nom de la série pourrait être plus étoffé. Il est vrai que c'est le seul personnage principal de la série à être fictif. Murena est tout à tour témoin et acteur de l'existence mouvementée de Néron.

C'est du grand art! de loin, une des meilleurs BD historique avec un souci du réalisme qui imprègne chaque case des albums jusque dans ses moindres détails. Bref, Murena restitue dans toute sa splendeur, sa violence et son horreur le règne de Néron. Une captivante et prodigieuse leçon d'histoire!

Note Dessin : 5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.75/5
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