Petit condensé de l'histoire de l'école et de l'enseignement au Québec depuis ses tout-débuts à l'époque de la Nouvelle-France jusqu'au début des années 2000. Si certains passages peuvent être lourds, denses ou encore sembler répétitifs, j'ai néanmoins été fascinée de découvrir l'évolution du rôle de l'enseignante à travers le temps, et aussi l'évolution de l'opinion publique à son égard. Les inégalités homme/femme et catholique/protestant sont parfois difficiles à croire et à comprendre. On dit que l'histoire permet de mieux comprendre le présent. Je saisis mieux le sens de cette expression maintenant, puisque, connaissant désormais l'évolution de la profession enseignante à travers les époques, je m'explique mieux pourquoi nous avons encore tant à faire encore pour être reconnues à notre juste valeur et aussi pourquoi les enseignantes sont si peu volontaires lorsqu'il est temps d'être solidaires pour faire avancer nos conditions de travail.
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...l'accès au métier d'institutrice leur procurait une source de satisfaction: ...mais surtout les femmes des campagnes, pour lesquelles l'enseignement put fournir la possibilité d'une relative indépendance et d'un épanouissement personnel, ainsi que l'occasion de devenir des personnages respectés dans leur milieu. (p. 87)
Mais les écoles de garçons sont toujours plus nombreuses que les écoles de filles. Ce qui explique vraisemblablement que l'alphabétisation des garçons se soit toujours mieux développée que celle des filles. (p. 19)
Le double standard salarial selon lequel un homme reçoit un salaire dit " familial", et une femme, un salaire " d'appoint". ( p. 90)
C'est l'intention de rendre l'enseignement accessible à tous qui caractérise l'école moderne. (p. 17)