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Souvenirs de la Grande Armée tome 1 sur 4
EAN : 9782756006499
47 pages
Delcourt (20/06/2007)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Après les victoires d’Austerlitz, de Iéna et d’Auerstaëdt, la Grande Armée traverse la Pologne pour prendre position sur les terres russes. Tension et rivalités animent le gros des troupes. Entre la désertion d’un officier et la mort suspecte du cheval d’un vétéran, le sort semble s’acharner sur la Compagnie d’élite du 2e Chasseur à cheval. À quelques jours d’une bataille capitale, le moral est au plus bas…
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le scénaristes belge Michel Dufranne semble dans cette série rendre hommage à ses aïeux, et avec le dessinateur serbe Alexis Alexander et le coloriste français Jean-Paul Fernandez il offre une reconstitution très intéressante de cette époque charnière entre XVIIIe et XIXe siècle car force est de constater qu'il est très intéressant de voir l'épopée napoléonienne vue du bas. Tout dans cette démarche m'intéressait, et ce serial BD n'est pas loin de démériter, mais rien à faire je n'ai pas accroché (la faute aux lacunes narratives récurrentes des scénaristes belges qui ne savent plus raconter un histoire correctement, genre cette affreuse préitération qui annonce tout à l'avance alors qu'il n'y a déjà guère de suspens !)


Dans ce tome 1 intitulé "Il faut venger Austerlitz !", nous sommes en Pologne en janvier 1807, au coeur d'un hiver dont souffre cruellement habitants, soldats français et soldats russes. Nous suivons les heurs et malheurs du 2e Chasseurs de Sa Majesté Napoléon Ier, à travers les yeux de Marcel Godart dit « le Belge », Daney dit « Mâtin », et Guinebaud dit « J'y étais »... de fil en aiguille, donc d'opérations de pacification de la population en escarmouches contre les cavaliers cosaques, ils se retrouvent à la Bataille d'Eylau qui fit 150000 morts...
Cela aurait être pu très bien, sauf que l'intrigue principale est tellement mal fagotée que personnellement je pense qu'on aurait dû s'en passer. La même nuit disparaisse deux symboles du régiment, l'officier supérieur Beaumont présumé déserteur et le cheval Austerlitz lâchement égorgé. le mauvais oeil contre lequel tout le monde peste serait une opération de démoralisation ennemie, mais il suffit d'un seul interrogatoire pour découvrir toute la vérité, et dans la résolution on met en avant un personnage qui n'avait été que nommé auparavant ! Qu'est-ce que c 'est moyennasse... A quoi bon s'échiner des pages et des pages à appliquer à la lettre les règles du roman naturaliste si c'est pour bazarder de manière aussi grossière le fil directeur du récit ???
Graphiquement c'est ultraclassique mais très correct malgré un encrage un peu gras et un colorisation manquant de précision, peut-être encore une fois la malédiction des auteurs se réclamant des écoles de Bruxelles et de Marcinelle, mais qui n'en ont pas le talent... Les meilleurs planches sont les couvertures intérieures, et la peste soit de ces phylactères avec une police de caractère taille 6 dont la lecture fatigue inutilement les yeux !
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Album inaugural d'une quadrilogie "anniversaire du bicentenaire" : publié en 2007, celui-ci nous narre des faits qui se sont déroulés en 1807, pendant la campagne de Pologne contre les Russes, qui a culminé avec les batailles d'Eylau (février) et Friedland (juin).
On y suit un petit groupe de cavaliers du 2è chasseurs, mélange de semi-bleusaille et de quelques "vieilles moustaches", où il se passe des choses anormales en marge des opérations : qui a tué le cheval "Austerlitz", mascotte du bataillon ? Pourquoi un lieutenant a-t-il disparu ?
Un dessin très correct (malgré de grosses ellipses sur les batailles qui sont un peu curieuses), un scénario qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est sans doute l'ambiance de cet album que je retiendrai comme son trait le plus positif.
Grâce à des recherches documentaires très poussées et à un lexique d'époque, Dufranne réussit à nous immerger dans l'univers de ces cavaliers d'élite napoléoniens, leurs us et coutumes, leur parler, leur code d'honneur, leur quête de gloire et leur façon d'être toujours prêts à dégainer le sabre pour laver ce qu'ils perçoivent comme des offenses.
Finalement, ce qui m'aura le plus gêné dans cet album, ce sont des points purement techniques :
– le glossaire en fin de volume : il n'y a pas plus exaspérant que d'être obligé de quitter l'histoire pour voir tout à la fin du livre ce que veut dire un mot. C'est assez habituel dans les livres universitaires, ce qui est déjà assez agaçant, mais dans une BD, je crois que je ne l'avais encore jamais vu et c'est une terrible faute de goût.
– La typographie des bulles "voix off", faite dans une police cursive minuscule que l'on se ruine les yeux à déchiffrer.
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1807, la grande armée bivouaque en Pologne. Les cavaliers méprisent l'infanterie, qui le lui rend bien : 2éme chasseur contre 17éme de ligne. Tous à la recherche d'une hypothétique gloire militaire. Tout le monde progresse dans la boue, alors que les Cosaques rôdent.

L'intrigue en forme d'énigme policière – qui a bien pu trahir ses compagnons d'arme ? -, n'est pas transcendante, mais les personnages ont de l'épaisseur. le dessin méticuleux de Alexander contribue grandement à cette reconstitution historique précise. Cerise sur le gâteau quelques pages annexes de documentation.

Agréable et instructif.
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2 gros défauts à cette BD : Premièrement, les textes des bulles sont écrits en « pattes de mouches », c'est presque illisible tellement c'est petit et que le type de police est mal choisie.
Secondement, les nombreux mots d'époque donnent, certes, un côté réaliste, mais aller chercher toutes les définitions en fin d'album à chaque page c'est barbant.
Pour une BD sur la Grande Armée, on voit très peu de combats et lorsqu'une bataille s'annonce, et bien c'est plié en 2 vignettes ! (En fait il y a trois défauts si vous avez bien suivi).
Bref, une belle déception qui est à peine rattrapée par le mini-dossier en fin d'album assez intéressant.
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J'ai découvert cette série grâce à un jeu-concours de Babelio. L'occasion de me replonger dans des lectures passées sur l'Empire. J'ai aimé la façon de traiter les campagnes napoléoniennes par la vie quotidienne et projetée d'une unité de cavalerie. Rien des traitements dont bénficiait la Garde. Il faut trouver à se loger, à se nourrir, se déplacer sans cesse. Et encore, les cavaliers ne sont pas les plus à plaindre. Une série tout à fait recommandable, pour remettre en perspective les grandes batailles de l'Empire.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Fais attention à ta couenne. Au 2éme chasseur, ils aiment tellement sortir le sabre qu'ils préfèrent s'entretuer que de se frotter aux Russes. Et je sais ce que je dis...
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Neuf batailles en cinq jours ! À croire qu’ils font combattre leurs morts !?
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Dabs toutes les bonnes librairies.
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