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EAN : 9782842638467
353 pages
Le Dilettante (30/09/2015)
3.36/5   283 notes
Résumé :
La folle histoire d'une lutte sans mort de Napoléon Bonaparte, revenu aux affaires pour sauver le monde contre les djihadistes : l'imagination au pouvoir. De nos jours, un chalutier norvégien de Findus repêche, dans ses filets, Napoléon Bonaparte et son cheval Le Vizir, maintenus en parfait état de conservation grâce aux eaux glaciales de la mer du Nord. Le retour du premier Empereur de France coïncide avec la vague d'attentats djihadistes qui assaille le pays depui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,36

sur 283 notes
Quand je lisais ce livre de Puértolas j'étais pété de rire.
Dans ce roman, Romain nous invite à combattre Daesh !
comment ? vous n'allez pas le croire ,c'est avec le plus célèbre de nos héros français, "Napoléon Ier".
Comment il est là ? ,dans la loufoquerie de cette histoire,vous verrez ;
coquin de bonsoir comment il est ressuscité le bougre ?
Il faut savoir d'abord que l'auteur à écrit ce roman, à la suite des attentats de Charlie Hebdo .
D'ailleurs le fond du sujet de ce roman c'est en définitive combattre "les djihadistes de Daesh "déjà notre auteur un peu loufoque, a du, avant d'écrire ce roman, se casser la tête pour savoir comment faire.
La trame sans dévoiler l'histoire /:
Cette armée, commandé par Napoléon, sera composé de danseuses de French Cancan, un Imam, un chirurgien, un contorsionniste et un balayeur de la ville de Paris
pour battre une armée de Terroristes? c'est plus qu'utopique!! complètement bargeot.
Mais c'est avec une plume toujours aussi drôle et agréable que l'auteur nous entraîne avec lui dans un monde ou la solution n'est pas ........(vous le saurez en le lisant)

Romain Puértolas un auteur à l'imagination débordante, qui a le chic de nous accaparer, par ses petites phrases remplies de frivolités, d'absurdités amusantes, comiques, désopilantes, cocasses, folichonnes, mais aussi reflétant la réalité,surtout sur les tirades vers la fin du livre , qui nous remettent dans l'axe et qui en fait, pour moi, sont une rétropspective de ce que l'on oublie trop souvent !

Au terme de mes réflexions, sans compter toutes les choses déraisonnables, extravagantes, insensées, saugrenues; qu'est-ce que je peux conclure ? Je ne sais vraiment pas.
Car:
--si je me base sur ce que j'ai dis avant ,je ne retiens que le coté , amusant à en rire.
--si je me base sur les réflexions que je me suis faites, en rapport des tirades lues vers la fin du livre; je tombe dans le mélo.
C'est difficile, de penser à des choses horribles :le Val D'hiv, les massacres basées sur le racisme, les atrocités commises sur les personnes qui ne pensent pas comme nous , les buchés, les camps de concentrations etc .... etc...... (il y en a trop)
vous me direz c'est normal , il faut que les hommes grandissent afin de plus tuer les enfants et leurs mères !
Donc je n'ai pas envie de rire ! surtout quand je vois ce qui se passe en 2023 , nous n'avons pas évolué dans le bien humain. Nous avons évolué que dans le matérialisme et la surproduction , mais là je m'évade ..........

Donc finalité de la chose je reviens à lire la première phrase de mon ressenti:Quand je lisais ce livre de Puértolas j'étais pété de rire.
Ce livre est plaisant de manière globale. Très amusant
j'ai envie d'y croire, alors j' y crois, Que voulait l'auteur de ce livre , nous faire toucher du doigt?
je pense réellement cela: "Qu'à la violence ,il ne faut pas répondre par la violence"
qu'un pays s'engage dans la violence parcequ'il y a à la tête de ce pays un chef qui ne sait pas gouverner !!,,
Alors une fois pour toute :
phrase citée: ""L'auteur écrivait au fur et à mesure de sa pensée, profitant de ce qui le faisait rire pour le partager au lecteur, y mettre ses idées, ses pensées,
mais ses craintes aussi.""

Garder le rire mes amis car on ne refera jamais le monde !!!
bonnes rigolades, avec notre Napoléon Ier mais ayez une GRANDE pensée pour nos soldats qui ont traversé
la Berezina, à leurs femmes et enfants qu'ils ne les ont jamais revus.




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(Sur l'air de Marlbrough…)
Romain s'en va en guerre,
Marrons-nous, marrons-nous, mais sans haine…

Armé de son imagination et de sa verve légendaire, le voilà qui ressuscite Napoléon et l'envoie se frotter à Daech.

On savait l'auteur capable de nous narrer des histoires improbables. Un fakir dans une armoire Ikea, une femme qui apprend à voler pour aller voir sa fille. Des récits décalés, si drôles ; poésie de l'absurde. On ne l'imaginait sans doute pas s'attaquer à un tel sujet d'actualité au travers de sa plume déjantée.

Il fallait oser. Oser parler d'un sujet grave et d'une actualité brûlante. Oser tourner en dérision le célèbre (petit) grand homme, son entourage, nos « grands » hommes actuels et notre société contemporaine, sans tomber dans le ridicule. Osez Joséphine, disait l'autre.

L'histoire est folle, délirante, jouissive… et instructive.

Imaginez Napoléon qui trouve un bon appart dans un Formule 1 pour préparer son plan de guerre, entouré d'une armée à sa taille et à celle de son attribut disparu (ce n'est pas moi qui l'affirme). Oh, et puis n'imaginez rien, et laissez vous emporter par cette vague continue de bons mots et de situations ubuesques.

Romain Puértolas a une idée par phrase. Son humour a le débit d'une Kalachnikov, mais fait éminemment mois de dégâts. On se gausse, on s'esclaffe devant son talent unique et irrésistible, à brocarder, ridiculiser et parodier notre monde.

Mais pour que Re-vive l'empereur, accumuler juste des blagues au kilomètre ne pouvait pas tenir la distance tout au long d'un roman de 350 pages. L'auteur ne pouvait décemment pas faire n'importe quoi, même s'il se permet tout. le récit est donc très documenté : j'en ai bien plus appris sur le Napo en quelques heures, qu'en plusieurs années d'école. Bref, il n'y a pas meilleur que l'école du rire. Et mine de rien, entre les blagues, certains passages sont d'une touchante profondeur.

La première pointe de son bicorne littéraire, Romain Puértolas l'avait ciselée de sa plume dans le cadre du recueil de nouvelles Nous sommes Charlie, où dans son histoire nos humoristes partaient en guerre, armés de leurs crayons de couleur. La seconde pointe est donc cet irrésistible roman, d'une réussite tout aussi improbable que son sujet.

Oui, je tire mon chapeau (phrygien) à l'auteur pour avoir réussi haut la (les) main(s) à me faire rire, sourire, pouffer sans jamais perdre le rythme soutenu qu'il impose à ses blagues. Il n'est pas là pour tenter de trouver une solution au grave problème actuel (l'aboutissement de la bataille de Napoléon contre les terroristes étant pour le moins… particulière). Non, il nous rappelle que l'humour est un blindage contre l'horreur, et une défense qui ne doit jamais tomber. Il défend la notion de tolérance aussi, c'est juste une évidence.

J'ai rarement jubilé à ce point au travers de la fantaisie d'un auteur, tout en me sentant connecté au monde. Je décerne donc la cocarde humoristique à Romain Puértolas.

Tiens, pour la peine, je vais aller relire un passage au hasard, juste pour me mettre de bonne humeur pour la journée.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Un bon moment que cette lecture avec le dernier livre de Romain Puertolas ou Napoléon se retrouve dans d'autres époques ce qui donnent pas mal de descriptions savoureuses car les temps on tout de même bien changé depuis la mort de l'empereur. Tout ceci est mêlé avec des situations achat d'une ferrari, d'un avion, l'empereur avec un tee shirt de chat qui rat. Avec un fond d'histoire plus conséquent avec la guerre que souhaite mener Napoléon contre les jihadistes.

On ne s'ennuie pas dans cette lecture après il faut aimer le genre et la surprise est moindre quand on a déjà lu un autre livre de cet auteur. Il ne me reste plus qu'à sortir de ma Pal le fakir également.
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Je me suis amusé à lire cette comédie volontairement non réaliste, mais pas surréaliste non plus, ni fantastique. On est en plein dans le loufoque, qui joue à fond la carte anachronisme. Ça marche plutôt bien, même si le délire s'épuise, car le rebrousse-poil fatigue un peu à la longue (50 pages de moins, ça aurait été bien). Il n'empêche qu'on en tire de jolis moments de délire total. Donc, en résumé, une fois l'empereur Napoléon décongelé (et émasculé, ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant), il s'attaque, vêtu d'un jean's moulant et d'un tee-shirt Shakira, à l'illustre grand maître de l'État Islamique (la base, quoi). Son armée non violente est composée d'un grand black, d'un gay et de danseuses du moulin rouge option "french cancan". Je vous passe les voyages en Ferrari, en jet privé, la visite chez un éminent généalogiste, ou bien la case asile psychiatrique. C'est distrayant et amusant, voilà tout. Dans le thème Napoléon, j'avais adoré "Napoléon 7" de Javier Toméo, qui va très loin dans le décalage intime où le type parle à ses orteils. Sinon le ton m'a un peu rappelé Pierre Dac, mais avec les jeux de mots en moins. Je me pose toujours la question de la nécessité de prendre un personnage célèbre pour en faire l'inverse ou toute autre chose... Stratégie commerciale ? Frilosité quant à sa capacité de créer son propre personnage délirant ? Je n'ai pas de réponse et de toute façon, ce n'est pas là, vu que le livre fonctionne et c'est bien le principal. Vive les lectures éclectiques !
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« Drôle, très drôle » dixit L Express.
Je ne suis pas tout à fait de son avis. Je n'ai pas dit pas du tout, car il y a quelques passages "amusants".
J'ai le même ressenti que pour "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa".
Ici, il n'est pas question de clandestins mais de djihadistes et le récit détaillé de leurs exactions ne m'a pas fait rire du tout. Par exemple, l'attentat au journal "Charlie Hebdo" rebaptisé "L'Hebdo des Charlots". Et bien d'autres encore.
Les mésaventures de Napoléon décongelé, c'est de la gnognote, à côté.
Bien sûr, l'auteur ridiculise les terroristes, mais ce n'est pas suffisant pour m'amuser.
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critiques presse (2)
Bibliobs
27 octobre 2015
L’inventivité de Puértolas, même lestée d’un humour un peu lourd et d’une candeur parfois niaise, se déploie avec autant d’efficacité que l’armée napoléonienne à Austerlitz.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
14 octobre 2015
Re-vive l'Empereur! confirme la capacité de Romain Puértolas d'enchaîner les péripéties délirantes et potaches. Une fantaisie foutraque.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Le peuple continuait de se plaindre, comme de son temps. Les gens pensaient toujours qu'ils étaient nés à la mauvaise époque et que leurs problèmes s'arrangeraient avec les années. Mais ce n'était qu'un leurre. Si l'on était malheureux à une époque, il y avait de fortes chances qu'on le soit à une autre. Quelqu'un d'heureux l'était tout temps. Si l'on était pas heureux avec tout ce que l'on avait, on le serait pas avec ce qu'il nousmanquaiit. C'était une évidence. Mais quand même, aujourd'hui, les gens se plaignaient pour se plaindre. Ils avaient de la chance. Ils avaient tout pour eux. Tout était si facile. Il y avait même des machines qui lavaient le linge pour vous, c'est dire !
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Cependant, ce fut le chanteur Serge Lama qui confirma de manière tranchante que l'homme au pantalon moulant était bien l'Empereur des Français. Le président actuel n'en revenait pas. Nicolas Sarkozy non plus, mais pour d'autres raisons : il avait enfin trouvé plus petit que lui. Car si les deux hommes mesuraient 1,68 m, ses talonnettes lui donnaient l'avantage de quelques centimètres. Et rien au monde ne pouvait lui donner plus grande satisfaction. Plus grand que le plus grand des chefs d’État qu'avait connus la France. Il ne pourrait jamais attendre de rentrer à la maison ce soir pour l'annoncer à Carla. Il fallait qu'il lui envoie un texto. Tout de suite. Maintenant. Alors que l'ex-président pianotait sur son portable pour prévenir sa top model chanteuse de berceuses, les historiens visiblement émus, s'attroupaient devant l'Empereur décongelé.
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Il pensa un instant lui laisser une petite note écrite de sa main, un de ces billets qui l'avaient rendu célèbre parmi la gente féminine.

Je me réveille plein de toi.
Ton portrait et le souvenir de l'enivrante soirée d'hier
n'ont point laissé de repos à mes sens. Douce Charlotte,
quel effet bizarre faites-vous sur mon cœur...
Je serai heureux de retrouver ton petit cul, ce soir.

Et après, on osait le traiter de goujat !
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Un peu partout dans le monde, l'armée dépensait des millions de dollars, chaque jour, pour inventer de nouvelles formes de camouflage, de nouveaux uniformes caméléons pour se fondre dans la nature, alors que pour quelques euros, on pouvait s'acheter une burqua à Carrefour Bardès. Une burqua qui vous rendait en quelques secondes totalement invisible, comme la cape d'Harry Potter, l'anneau de Bilbo, tout autant dans le XVIIIe arrondissement de Paris qu'en pleine Syrie occupée.
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- Mamadou est noir ! lança Napoléon avec fierté lorsqu'il le présenta au reste de la troupe.
L'assistance le dévisagea.
- Je pense qu'il le sait déjà, dit Valentin. C'est pas Stevie Wonder.
- On ne dit pas noir, précisa Adeline.
- Nègre alors ? rectifia le petit corse.
- Quelle horreur ! s'offusqua la danseuse. On ne dit pas noir, et encore moins nègre, on dit black.
- Blaque ? Qu'est ce que ça veut dire ?
- Noir
- Tu viens de me dire qu'il ne faut point dire noir.
- Oui, c'est pour ça qu'il faut dire black.
- Mais si ça veut dire noir !
- Oui, mais c'est de l'anglais, alors ça passe mieux ! C'est plus politiquement correct.
Les lèvres de l'Empereur se figèrent en un horrible rictus.
- C'est de l'anglais, alors ça passe mieux ! répéta-t-il, outré. Et pourquoi ça passerait mieux dans la langue de l'ennemi ?
- D'abord, les anglais ne sont plus nos ennemis depuis longtemps, sauf à l'Eurovision, et puis l'anglais, ça fait style.
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