AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

René Follet (Illustrateur)
EAN : 9782876540286
134 pages
Signe de Piste (01/01/1984)
3.7/5   15 notes
Résumé :
Pierre, jeune Juif belge de 13 ans, vit caché en 1941 lorsqu'il est dénoncé par son meilleur ami, Jacques. Obligé de fuir, il arrive à Paris où un étrange violoniste tzigane lui fait traverser la tourmente. Il rencontre Rebecca, qui lui fait connaître l'amour, puis le drame survient et Rebecca est déportée.
Que lire après Le doigt tenduVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
un petit livre, une histoire triste et incroyable que je vais lire avec mon fils. Un devoir de mémoire très important, pour les plus jeunes. Ce livre est composé de petits chapitres, lecture aérée pour les adolescents, c'est très bien. L'auteur y décrit parfaitement l'horreur et l'injustice de cette période, c'est très touchant sans tomber dans le "pathos".
Commenter  J’apprécie          193
Ce livre me semble très très indiqué pour des ados qui risqueraient d'oublier ou de ne pas entendre les messages si importants du passé. Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs et horreurs. Qu'on voit poindre de plus en plus à nos portes ou dans certaines têtes mal pleines. Ce livre est bien écrit, il est très simple. Direct. Il peut toucher juste et fort, à mon avis. Je le recommanderais comme lecture scolaire entre 11 et 14 ans... Des textes comme ceux-ci sont indispensables, il faut les diffuser.
Et ce genre de livres semblent encore tellement nécessaires, malgré des prédécesseurs incroyables comme Silbermann de Jacques de Lacretelle ou A l'Ouest rien de nouveau de Remarque... Qui auraient pu ou dû nous éviter bien des désastres.
Commenter  J’apprécie          70
Roman très court , un peu plus de 100 pages.
On est en pendant la guerre de 40-45.
Pierre, un garçon juif de 13 ans fuit Bruxelles pour se réfugier chez des amis de ses parents près de la frontière française. Là il se lie d'amitié avec Jacques qui le dénoncera à la gestapo ; nouvelle fuite dès lors direction Paris. Une belle rencontre pour Pierre avec Rebecca, mais l'amour ne durera pas.
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman était très beau et intéressant. Il est très bien écrit et touche probablement les jeunes car c'est le récit d'un jeune garçon. Pierre a 13 ans et la guerre éclate, il est envoyé chez des amis de ses parents, loin de Bruxelles en espérant qu'il échappe aux allemands. Malheureusement, il va se faire trahir alors il va devoir fuir, seul, sans parents, sans amis, il va devoir se débrouiller pour vivre, pour survivre. L'écriture est fluide, les chapitres courts mais cela n'empêche pas le roman d'être prenant et de s'attacher aux personnages. le doigt tendu es un livre qui nous parle d'un temps lointain et pourtant si proche et si étrangement similaire à la situation actuelle. Ce roman ne parle pas seulement de guerre, il parle aussi d'amour, d'amitié et de vengeance, c'est un roman très beau. C'est un roman qui nous parle de la guerre mais résonne aussi d'espoir. C'est un roman que tous les adolescents devraient lire.

Que vous soyez plus jeune ou plus âgé, n'hésitez pas lisez ce roman : il vous fera passer un moment dans une autre époque et pourtant hors du temps touchant mais pas traumatisant.
Lien : https://librospersomnia.blog..
Commenter  J’apprécie          10
C'est un récit bouleversant d'émotions, de rires, de naïveté, de drames, de tendresse, d'amitié. C'est l'histoire d'une trahison, de dénonciations, de mains tendues qui proposent d'aider pour s'opposer aux doigts qui se tendent pour stigmatiser, isoler, accuser. C'est l'histoire de Pierre durant la seconde guerre mondiale. Un enfant qui grandit trop vite, trop loin des siens.
Lien : https://branchesculture.com/..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Six avril 1943.
J'étais assis sur un banc. Je regardais les pigeons. Je voulais que le soleil vienne en moi, me chauffe.
Elle venait de la rue Mayran. Elle avançait vite, un panier sous le bras gauche. Elle était belle. Sérieusement belle.
Elle avançait trop vite. Encore quelques minutes, quelques secondes même , et je ne la reverrais plus. Il fallait crier, un nom, son nom. Son nom ? Mon Dieu, faites qu'elle s'arrête, qu'elle vienne s'asseoir sur le banc. , près de moi. Elle ne s'est pas arrêtée. Les trottoirs parisiens ont des saillies imprévues que ne prévoit pas le pied mignon d'une jeune fille de quinze ans. Ce pied nu mignon heurte la bordure. La jeune fille se précipite violement en avant. Son panier va plus vite qu'elle, jette en l'air son contenu, les légumes s'éparpillent sur le trottoir.
Commenter  J’apprécie          40
Notre conversation dura longtemps. J'étais fou : je lui ai tout raconté. Je ne le connaissais pas. Je devais me méfier de n'importe qui. N'importe quelle confidence pouvait me conduire à la mort. Et j'ai tout raconté à ce vieux monsieur. Allez donc savoir pourquoi !
Ou plutôt si : je sais pourquoi. Il avait de grands yeux bleus, très doux. Des mares tranquilles où faire barboter des canards Il avait une barbe blanche comme saint Nicolas, une barbe qui semblait postiche tant le poil était flou. une barbe où l'on aurait bien vu se perdre du foin. Les lèvres bougeaient à-dedans comme des feuilles qu'agite la brise. et ces lèvres disaient des choses douces. Des choses importantes. Elles oubliaient les paroles inutiles.
Là-dessus, un feutre de clochard. Noir, presque vert par endroits. Cabossé, maltraité, au bord ondulant de façon presque espiègle. un feutre à s'enfoncer sur le crâne pour dormir au pied d'un arbre en rêvant à des cerises. Un feutre pour jouer. Un feutre pour être quelqu'un d'autre. Un feutre pour être bien.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne suis pas partie pour longtemps. Je suis au bout de la rue. Je suis partie acheter un kilo de rutabagas. Je t'aime. je vais revenir. Pense à moi si fort que je sente ta pensée se cogner contre mon front. Je t'aime. Je vais revenir. Attends-moi. Je t'aime. Ne regarde pas les nuages.
Commenter  J’apprécie          10
Déjà, j'aimais quand il riait. Sa barbe cachait le rire des lèvres. Mais les mares bleues de ses yeux se ridaient un peu. Les canards y barbotaient un peu plus vite. Les pommettes se hissaient un rien au-dessus de la barbe, devenaient un peu plus rouges. Comme ça, il ressemblait vraiment à saint Nicolas, le luxe en moins. Car les vêtements du vieux n'étaient pas faits pour inspirer confiance à un gars qu'on avait toujours habitué à reconnaître les moines à l'habit.
Commenter  J’apprécie          00
Maintenant qu'il me précédait dans l'escalier, j'étais frappé par les coudes de la veste grossièrement rapiécés et par le pantalon tellement lustré que les mouches auraient pu y patiner. Cette pensée saugrenue me fit rire tout haut.
- Tu ris ? J'aime mieux ça. C'est la première fois depuis que nous sommes ensemble.
Je ne lui dis pas pourquoi. Il ne le demandait pas. Le vieux ne demandait jamais ce qu'on ne lui disait pas.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : littérature jeunesseVoir plus


Lecteurs (64) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1525 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *}