On aurait pu penser que cette satyre du monde du travail soit un bon point de départ. Mais au final j'ai trouvé cette BD très étrange. Il y a des thèmes intereressant qui y figure mais la façon dont ils sont évoqué est particulière. de plus les fonctions des héros ne sont pas du tout crédible.
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Cette incursion dans le monde des DRH des entreprises auraient pu m'intéresser. Il y avait une bonne idée de départ avec ces bac+5 qui travaillent comme de simples employés dans une entreprise dont ils ignorent ce qu'ils font au juste. Des thèmes comme le déclassement professionnel, le manque de motivation devant des tâches répétitives...
Et puis, cette rébellion en faisant exprès de faire des fautes pour bouleverser l'ordre. Par la suite, cela va partir dans du grand n'importe quoi.
Bref, un ratage complet du scénario alors que cette satyre du monde de l'entreprise affichait de belles promesses.
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Jean-Paul-François Martin a fait de longues études, prouvé sa valeur, gagné du galon, mais pour quel résultat : classer de la paperasse par ordre croissant. le monde du travail ne l'épanouit pas. Il végète. Il s'oublie. Il lâche prise. Quand les migraines le guettent, telle une sonnette d'alarme. Au point de réveiller en lui son côté rebelle. Son terrorisme de bureau le sauvera-t-il ? D'autant que la belle Martine débarque dans les parages, non sans soucis personnels.
Très intéressante BD, fine, créative, autour de sujets de société. Psychologie et fond social sont le ciment d'un scénario vivace et joliment traité. Tout est toujours léger. Même la mort n'est pas pesante ici. François Duprat fait montre d'une belle maîtrise et d'une maturité certaine pour traiter autant du monde de l'entreprise que de la solitude, les jeux de pouvoir, l'espoir et l'amour. Rien que ça !
Ça fait 80 pages, ça se lit vitesse grand V, pas bébête pour deux sous, inventif et positif, une belle découverte !
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J'ai trouvé cette bande-dessinée très étrange. Les personnages évolue dans une entreprise dont on ne sera rien, juste qu'elle aliène les individu. le travail d'un des héros, Jean-Paul-François (dit J.P.F), consiste à classer les feuilles paires en veillant à ne jamais les mélanger avec les feuilles impaires. Ce dernier a trois personnes possédant chacune leur caractéristique dans sa tête.
Il tombe amoureux de Martine, une jolie stagiaire, dont un double de ses amants se retrouve dans un monde parallèle.
On peut interpréter cette bande dessiné comme une critique du monde de l'entreprise.
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On considère le chef d'entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char.
"(...)
- Tu sais JPF, le problème dans notre vie, c'est ce bureau.
- Là, je veux bien te croire Robert.
(...)"
François DUPRAT, Y'a du monde au portillon, 2010, Carabas (p. 77).