C'est le quatrième livre que je lis de cet auteur et j'avoue qu"il m'a médiocrement intéressée. Ce sont toujours les mêmes thèmes qu'il reprend inlassablement et c'est fatigant. J'avais eu du mal à lire "
Le Cimetière de Prague" alors que j'avais aimé "
Le Nom de la Rose". D'ailleurs, page 498, dans ce livre il évoque l'affaire du cimetière de Prague qu'il développera quelques années plus tard dans un livre éponyme.
Il y a quand même quelques petites trouvailles que j'ai bien aimées. le narrateur se définit comme le Sam Spade de l'édition Marlowe. le narrateur "eut une illumination : (il) avait un métier. (Il) décida de mettre sur pied une agence d'informations culturelles. Comme une espèce de flic du savoir. Au lieu de fourrer le nez dans les bars de nuit et dans les bordels, (il) devait écumer les librairies, bibliothèques, couloirs d'instituts universitaires. Et puis rester dans (son) bureau, les pieds sur la table et un verre en carton avec du whisky monté dans un sac en papier par l'épicier du coin..."
Quand l'auteur parle des éditeurs qui éditent des ACA (auteurs à compte d'auteur) et qui font partie du "Vanity press" soit un chiffre d'affaire très élevé et des dépenses de gestion nulles, j'aime.
Quand l'éditeur dit : "Casaubon, l'édition est un art, pas une science. Ne jouons pas les révolutionnaires, le temps est passé", il touche une corde sensible de ce monde si fermé (mais quand même pas secret ni occulte).
Tout le reste n'est que compilage de textes ésotériques et hermétiques qui m'indiffère.
Les amourettes qui se jouent entre les protagonistes et Lia, Amparo, Lorenza sont vraiment sans grand intérêt également et on voit bien que ce n'est pas l'objet du roman de parler du grand Amour.
Je pense m'arrêter là dans la découverte des écrits d'
Umberto Eco. Trop déçue.