Le couteau des sables

À l'ouverture du livre, un petit mot sympa écrit à la main à mon attention par Actes Sud sur une carte postale d'un dessin de Aki Shimazaki qui va désormais me servir de marque-page. Merci à Masse Critique.
Meurtre dans une rue de Montmartre d'un homme qui vient de dîner avec son fils. Ce même fils qui va respecter les dernières volontés de son père et va donc enterrer son père en Grèce où il va engager un détective privé. Il y est question de trafic d'art. Une écriture un peu 'special' où il n'est pas toujours facile de comprendre le cheminement et où le lecteur s'embrouille avec les personnages. Pas tout compris.

Déroutant au premier abord comme pour la suite d'ailleurs, en suivant le cheminement imposé par l'auteur, on se laisse guider sans trop s'étonner et surtout on se prendre par l'intrigue sans bien savoir où cela va nous mener, la poésie et la danse nous accompagne tout au long du récit

J'avais beaucoup apprécié « le plongeur » du même auteur, raison pour laquelle je n'ai pas hésité à acheter le couteau des sables… et je n'ai vraiment pas été déçue !
Au départ du livre, un détective privé grec est contacté par un jeune homme d'origine allemande afin de se charger de l'inhumation du père de ce dernier, et ce sur les terres grecques.
Ceci n'est que le début d'un terrible engrenage. A chaque nouvelle partie du livre, le lecteur se demande où l'auteur veut en venir. le récit se construit intelligemment, jusqu'à ce que toutes les pièces du puzzle trouvent place et l'énigme se lève après un suspens haletant.
Tout comme dans son précédent roman, Minos Efstathiadis mêle humour grinçant, caustique et drame absolu.
Un très bon roman noir !
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Voici un roman qui paraît chez actes noirs et qui m'a semblé quelque peu nébuleux.
A Paris un soir , un homme s'effondre ,apparemment tué aux dires d'un témoin par une ombre.La police ne retrouve pas l'arme.
Le fils de cet homme s'adresse à un détective privé, en Grèce, là où son père disait parfois vouloir être inhumé.
De là, le lecteur est embarqué dans un long périple qui passe par l'Afrique et où surgit une histoire peu ragoûtante dans cette histoire déjà bien tortueuse.
Histoire de tableaux, de vengeance, bien sombre, éclairée parfois d'un peu de poésie.
Je n'ai pas lu ce roman avec un intérêt soutenu, cet auteur m'était inconnu, mais apparemment son roman « Le Plongeur » a eu un beau succès. Je suis peut-être passée tout simplement à côté de cette histoire.
Merci aux Edts Actes Sud et à Babelio pour cet envoi.

Trois ans après le Plongeur, plutôt réussi malgré sa dureté, un nouveau roman du Grec Minos Efstathiadis est publié dans la collection "noire" d'Actes sud. Dans le couteau des sables, l'on retrouve le détective désabusé Chris Papas, aux prises avec une enquête qui le dépasse, principalement dans les rues de Paris, et non dans son pays natal, c'est raté pour ceux qui espéraient un peu de dépaysement. Quoique finalement, sans crier gare, le roman nous entraîne aussi dans un voyage mystérieux en Afrique, sur les pas d'individus pas très recommandables. Raconter succinctement un récit de cet auteur, qui a abandonné le métier d'avocat pour l'écriture, est une mission quasi impossible et il vaut mieux laisser le suspense intact, quitte à être interloqué par les inattendues méandres d'intrigues peu banales. Dans le couteau des sables, il est question d'une vengeance très froide, de trafic d'oeuvres d'art et d'un commerce d'un autre ordre qui touche l'humain. le livre est relativement court et c'est le regret majeur car le temps de la réflexion n'existe pas alors que les révélations s'enchaînent dans une tonalité très sombre. La structure du roman est assez étrange, laissant parfois de côté la personnalité de son enquêteur, lequel, pourtant, de par son caractère saturnien et son amour immodéré pour sa compagne, une chienne nommée Betty Blue, mériterait un peu plus d'être développée. Ce sera pour le prochain "polar" de l'auteur, peut-être, si tant est que ce terme puisse qualifier les intrigues très alambiquées de Minos Efstathiadis.
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