Recueil d'une trentaine de nouvelles, très courtes, 3, 6 pages, mettant en scène des pauvres gens, des paumés, des écorchés de la vie, dans des endroits où règne la misère. Ces écrits sont une succession de tableaux peints dans un clair obscur, car ici , la lumière tient une place prépondérante, pas une lumière vive, mais filtrante, sous une porte, une étroite lucarne ou pâle comme celle de la lune, ou encore une « lueur blême du petit matin ». El–Bisatie nous entraine, dans une économie de mots, au-delà de la scène, vers des portraits vivants, forts, qui éclatent dans le récit, sous une écriture poétique, touchante, triste, poignante car elle parle des petites gens, de leur vie simple et dure, parfois pleine de désespoir.
J'ai aimé découvrir ces nouvelles de El-Bisatie qui m'ont baignée dans une forte émotion.
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