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4,14

sur 775 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sans voix, mais pas sans mot. Un roman, un réquisitoire et une ode...
Un roman policier, peut être, on part à rebours dans l'histoire, dans le couloir de la mort, un détenu face à la fin de sa vie après douze années de détention, est amené à se souvenir des événements qui l'y ont conduit. Roman policier parce que oui, il y a eu meurtre, complot et une enquête, sous couvert de confession tardive.
Un réquisitoire contre le droit octroyé à certains au nom de la "justice" d’ôter la vie à ceux qui l'ont pris à d'autre...un réquisitoire contre les procès à l'américaine, bâclés et soumis à la règle de l'argent..."en avoir ou pas", c'est là l'argument suprême.
Un réquisitoire contre l'obscurantisme, en nous rappelant le combat pour les droits civiques débuté dans les années soixante et qui reflambe actuellement.
L'Amérique profonde n'a pas évolué en cinquante ans, tous les rappels historiques de ces années "noires", l'abolition des lois ségrégationnistes, la mort de JFK, la guerre du Viet Nam, le KKK, le Watergate, nous la restitue dans son jus de l'époque et pourtant si semblable encore dans "l'Amérique profonde" d'aujourd'hui...
Une ode enfin à l'amour, l'amour, celui des premiers émois,à l'amitié celle nouée dans l'enfance, l'amour, celui des belles et bonnes choses, celles qui donnent un gout indéfinissable à la vie. Une ode à la vie....
Une ode à l'espoir, un espoir dans l'homme....malgré toute la noirceur dont il est capable, y compris contre lui même, ou plutôt dans l'enfant qu'il a un jour été...si, il a eu la chance d'avoir connue "l'innocence de l'enfance" ...bien sur
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Daniel Ford est dans le couloir de la mort. Accusé d'avoir assassiné Nathan Verney, son meilleur ami, il attend le jour de son exécution. Avant d'aller se brûler les ailes à la mort électrique, il raconte le parcours qui l'a mené jusque-là, jusqu'à cet enfer.

« À la brise provenant du lac Marion, au mimosa d'été près de Nine Mile Road, à une odeur qui ressemblait à la tarte de noix de pécan et à du soda à la vanille, le tout enveloppé dans un parfum d'herbe fraîchement tondu. »

Ses souvenirs d'enfance et d'insouciance en Caroline du Sud, ses premiers émois d'adolescent, la pureté de son amitié avec Nathan, vont s'emmêler au tourbillon de fureur et de terreur qui bouleverse l'Amérique des années soixante : le Ku Klux Klan, la ségrégation, la guerre du Vietnam, l'assassinat de Kennedy, le Watergate, la justice expéditive.

En essayant d'éviter une guerre, en essayant de trouver sa foi, sa raison de vivre, sa valeur, le papillon plongé dans la nuit va en perdre la paix. L'envie de vivre pleinement, d'échapper à la faux de la mort au Vietnam, de dire non à la violence pour une couleur de peau, entraînent les deux amis vers une histoire puissante, couleur papillon de nuit s'approchant trop près de la bougie.

Un roman profond, d'une noirceur lumineuse, racontée avec la tonalité, la couleur et l'odeur des mots simples et magiques. J'avais été bouleversée par Seul le silence, ici encore la voix de l'auteur nous embarque.

« Je me demande ce qu'est la vie, ce qu'elle signifie. Peut-être n'est-elle rien de plus qu'une histoire, une histoire chaque fois différente et rare, racontée avec une voix propre. Certaines vies sont riches et grisantes, des odyssées narrées avec une telle ferveur et une telle passion qu'on se perd dans la langue du récit. »
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En Caroline du Sud, Daniel Ford est accusé d'avoir assassiné son meilleur ami, Nathan Vernet. Condamné à mort, Daniel Ford attend depuis des années dans le couloir de la mort. Quelques jours avant sa mort, un prêtre se présente pour ses dernières confessions…

Un résumé simple, mais percutant. Papillon de nuit nous propose une immersion totale dans la vie de Daniel Ford et on découvre toute la vie de ce jeune homme blanc qui liera une magnifique histoire d'amitié avec Nathan Vernet, homme noir. Histoire d'amitié qui dure depuis l'enfance mais qui aura la fin tragique que l'on connait. R.J. Ellory me prouve encore son talent pour construire des personnages complexes. Rarement, on rencontre des personnages autant fascinants.

Papillon de nuit fut encore un véritable coup de coeur pour moi. Lecture totalement marquante, R.J. Ellory nous conte une histoire sombre mais tellement palpable. L'auteur britannique nous dépeint encore une fois une Amérique profonde, meurtrie et souvent violente. Nous sommes en 1982 et les Etats-Unis sont encore choqués par la mort de son président. Papillon de nuit nous raconte l'histoire (en partant de son enfance) de Daniel Ford, on y découvrira donc un pays touché par la Guerre du Vietnam, un Ku Klux Klan beaucoup trop présent et une répression très fortes contre les personnes noires. Nathan Vernet est un personnage qui croque la vie à pleine dent et cela ne plaira pas au plus grand nombre.

Au vu du commencement de l'histoire, on ne peut qu'être immergé dans l'intrigue. Comment Daniel Ford a-t-il pu en arriver là ? Est-il véritablement le fautif ? L'auteur prend le temps de tous nous expliquer. Des éléments nous paraissent futiles, mais tout prend, bien sûr, son sens à la fin. le tout est fascinant et il est impossible de lâcher ce roman. On en arrêterait presque de manger et de dormir tant cette histoire nous obsède. Seul R.J. Ellory est capable de cela avec moi.

Papillon de nuit est un roman marquant, criant de vérité. C'est un roman qui touche, qui fait mal et qui dénonce de façon extrêmement brutale mais indispensable.
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Parlons d'abord, du livre objet, car c'est bien la première approche qui est souvent déterminante. La couverture est sublime, simple, mais quand on y regarde plus attentivement, la finesse des détails est magnifique, le papillon qui retrouve sa moitié à l'intérieur, c'est joliment trouvé. le format aussi est génial pas tout à fait un poche, pas tout à fait un grand livre, mais il est si bien à prendre en main, la taille parfaite d'un trésor. Car n'en doutez pas ce livre en est un. Ellory parle de magie, « Absolument magique p.7 » c'est exact, mais moi, j'y ai trouvé la quintessence. Une lecture à tomber à la renverse. Un chef d'oeuvre! Et quand je pense que c'est son premier livre, on s'étonne qu'il n'est pas été plus reconnu à sa sortie. Cette réédition aura à mon sens tout le succès qu'il mérite….

Je crois que tout s'est joué dès les premières lignes, le premier chapitre. Ses mots sont choisis avec tant de soin, on sent une force tourbillonnante, une urgence effrénée (et pour cause! ), une beauté lexicale qui nous submerge, et le raz de marée nous emporte vers des contrées lointaines, un lieu de non-retour.

Suivre Daniel, c'est plonger en apnée dans les pensées intimes d'un jeune homme, mais aussi dans un contexte particulier, où Liberté est un mot intangible. J'ai adoré partir dans ce passé turbulent, violent, décisif de notre avenir. On voit mieux avec du recul, les évènements qui ont changé le monde, pour nous donner ce Présent aux allures de folie, ses failles et ses avancées notoires. On est pris à la fois dans la jeunesse et ses excès, mais l'auteur sait nous donner aussi un regard très éclairé sur la politique de cette période si contradictoire.

« L'Amérique s'est aperçue que ceux qui pouvaient tuer son président en plein jour pouvaient faire tout ce qu'ils voulaient. Il n'y avait plus un homme seul, le meneur de la nation, mais une fraternité invisible non élue. Et cette meme fraternité nous a donné le LSD et la psychiatrie, l'amour libre, la pornographie, la violence à la télé, tout ce qui faisait qu'il était acceptable d'être dingue. » p71

La guerre est un thème récurrent chez Ellory, mais il arrive à nous la faire vivre autrement, il lui donne des pensées, des peurs, des pertes Humaines. Cela prend plus d'ampleur, une valeur personnelle, un choc plus intime. On n'est pas dans l'Histoire, on vit ses histoires, on la ressent avec ce qu'il en coûte de pleurs et de déchirures internes.

J'ai été émue, le coeur serré de revivre les derniers mots d'un condamné. C'est saisissant cette confession! D'une rare justesse. Toute cette souffrance, cette violence mais, à contrario cet espoir, l'envolée poétique de ce papillon de nuit, nous donne un moment unique et intense de lecture. le battement d'ailes a réussi son effet, un tsunami d'émotions m'a submergée. L'auteur voit toujours la beauté de ce monde dans de minuscules détails, nous fait ressurgir nos plus belles émotions alors que le chaos règne, et c'est cet exploit qui en fait un sublime instant de plaisir , jusqu'à nous monter les larmes.

J'ai tellement noté de citations que si je les livrai toutes, j'aurais l'impression de spolier le meilleur. C'est d'ailleurs tout le livre qu'il faudrait vous retransmettre. Pour moi, c'est tellement riche en perles d'écriture que ça en devient un trésor, mon « Précieux »….Je pense que vous l'aurez compris, ce livre est à LIRE!!!!A relire. A partager. A découvrir…..

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C'est un privilège rare pour un lecteur que de découvrir la genèse d'un auteur connu, douze ans après. Encore davantage me concernant, quand cet auteur est l'une de mes références.

R.J. Ellory est aujourd'hui une tête d'affiche du genre, The King of Roman Noir comme j'aime l'appeler, dont les premiers pas d'écrivain étaient jusqu'alors invisibles pour le public français. Merci aux Éditions Sonatine de nous permettre de plonger enfin dans les origines de la légende Ellory.

Ce premier roman est réellement le terreau dans lequel l'auteur plantera ses futures graines : l'émotion d'un personnage fort comme dans Seul le silence, les réflexions sur la peine de mort comme dans sa formidable nouvelle Trois jours à Chicagoland, les ravages du Vietnam et du racisme comme dans Les neuf cercles

Et puis il y a cette fascination pour les années 60, vues des États-Unis, période de bouleversements (et de bonne musique). Papillon de nuit est l'histoire d'un homme enfermé dans le couloir de la mort durant les années 80 qui se remémore, deux décennies en avant, le chemin qui l'a amené jusqu'ici.

Un voyage dans la vie d'un homme à travers son histoire et l'Histoire avec un grand H, durant cette période folle des 60's. Petite et grande histoires imbriquées ; une Amérique en pleine évolution, où la ségrégation fait encore partie intégrante des mentalités et où la paranoïa est omniprésente.

Un monde de violence où s'enracine ce récit d'amitié, d'amour et de mort pour lequel Ellory prend son temps, tout au long de ces 510 pages. le temps et le bon rythme pour nous conter avec délicatesse et profondeur cette descente aux enfers d'un personnage inoubliable.

Ellory est un magicien des mots, il l'était déjà en 2003. Sa capacité unique à donner vie à cette histoire est extrêmement touchante et particulièrement troublante. Sa plume empathique et travaillée embarque le lecteur comme peu savent le faire. Ce sombre récit, parsemé de fulgurances lumineuses, attire le lecteur comme le papillon vers la lumière.

Récit dur, traitement lumineux, émotions fortes. On sort connecté de cette lecture, dans la plus pure tradition du roman noir. Connecté à l'Histoire des États-Unis qui est aussi la notre. Connecté à la vie, et la mort programmée de ce personnage ordinaire face à un système inhumain.

On suit la destinée de cet homme qui ne fait pas toujours ses propres choix. On suit aussi ses moments passés dans l'attente de son exécution, passages absolument déchirants.

Ce retour vers le passé, dans tous les sens du terme, est un formidable moment de lecture, émouvant et touchant. R.J. Ellory est un grand, et il l'est déjà depuis longtemps.

Le livre en un mot : Lumineux
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Ellory signe ici une magnifique fresque, mélangeant histoire, politique et sociologie, contée d'une main de maître. Un roman noir retraçant quelques épisodes de la sombre histoire états-unienne. La thématique de la ségrégation raciale, et du système juridique et carcéral est omniprésente. le protagoniste, narrateur, dégage une puissante mélancolie qui fera ressentir au lecteur une égale empathie.
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Ici l'histoire est riche, riche d'amitié, de joie et de peine.
Deux frère où presque, l'un noir, l'autre blanc, ensemble depuis l'enfance.
La vie, les copains, l'école, l'insouciance, les parents partageurs, simples mais attentifs et puis l'adolescence, les filles les flippers, les bars et les rixes d'ados, sauf qu'en Caroline du Sud on est plutôt regardant sur la couleur de peau. Alors petit passe encore mais grand il ne faut plus regarder dans le même sens surtout les filles.
Bien sûr, là bas plus au nord, les décideurs parlent de déségrégation, tout le monde pareil, partout. C'est beau sur un papier mais dans la vraie vie c'est bien autrement. Alors les embrouilles arrivent et comme les deux, Daniel le blanc et Verney le noir sont toujours aussi fort dans leur amitié, forcément, les autres assimilent vite l'un à l'autre et on punit pareil!
Le Vietnam arrive et on recrute qui veut bien y aller au début et comme il n'y a pas assez de volontaires alors on incorpore. Et il ne faut pas se défiler sinon gare à qui se fait choper en désertant.
"Pourquoi irais-je tuer des vietnamiens? Ils ne m'ont pas traité de négros eux!" disait un certain boxeur.
Alors la fuite et le drame.
Ce roman est écrit dans une bien belle langue, simplement avec de jolis mots et un retour sur les événements de l'époque, Vietnam comme dit ci-dessus mais aussi Kennedy, King, Nixon, Watergate et K.K.K.
Le joli papillon toujours plus attiré par la lueur brillante de la vie bruissante de partout, qu'à la fin la montée ne peut plus être maitrisée et qu'il se brûle à ses passions.
Un grand roman, une belle histoire. A lire!


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Avec Ellory, mon esprit littéraire a joui une fois de plus. le récit m'a pris à la gorge, au coeur, dans mes tripes, dans mes cou… Ah non, ça j'en ai pas !

Cet auteur a une manière bien à lui de décrire les années sombres des États-Unis, alors qu'il est anglais, et j'en redemande à chaque fois.

Ici, c'est tout un pan des sixties qu'il va mettre en scène. Les années 60 et sa putain de guerre du Vietnam, cette boucherie à ciel ouvert pour jeunes recrues qui ne savaient même pas où ça se trouvait.

Les années 60, c'est aussi l'époque où les Noirs acquièrent enfin des droits. Oui, mesdames et messieurs, ça ne remonte pas à si loin que ça, l'entrée des Noirs à l'université, dans ce grand pays qui se prend pour le gendarme du monde et grand donneur de leçons devant l'Éternel.

Enfin, le droit d'aller à l'unif… c'est sur papier ! La loi le dit, mais faut encore qu'on autorise ces personnes à franchir la porte. du côté des États du Sud, ils résistent encore et toujours à la déségrégation raciale.

Tout cela va nous être raconté aux travers des souvenirs de Daniel Ford, prisonnier dans le couloir de la mort.

Nous sommes en 1982 et notre Danny Boy, racontant ses souvenirs à un prête, va nous narrer son histoire d'amitié avec Nathan, un jeune gamin noir, quand ils avaient tous les deux 6 ans.

La plume d'Ellory m'enchante toujours autant et son premier roman ne fait pas exception. Lui, il peut même se permettre de faire des phrases courtes, ça passe toujours.

L'alternance des récits, celui de 1982 mélangé à des souvenirs d'antan, rend le roman addictif, on ne le lâche plus et on découvre avec effroi ces années sombres des États-Unis.

Des personnages bien campés, bien détaillés, un récit fort, puissant, magnifique, addictif, de l'émotion à l'état brut, sans jamais plonger dans le pathos gratuit, Ellory nous sert là un plat de résistance gargantuesque sans avoir besoin de nous servir un pavé.

Non, le pavé, on se le prendra dans la gueule si on est un grand naïf et qu'on ne sait pas encore qu'on ne nous dit pas tout et que les complots sont aussi nombreux dans certains milieux que les punaises de lit dans de la literie d'une auberge pouilleuse du 18ème.

Je savais que l'on pratiquait de la démagogie et de l'intox à tous les étages, mais Ellory en a ajouté quelques uns dont je n'avais pas encore connaissance.

Un roman que j'ai dévoré, ne laissant aucune miette, me pourléchant les babines tout en le finissant sur les genoux, tant l'émotion m'avait saisie à la gorge, au coeur, dans mes tripes et dans mes cou…

Oui, si j'en avais eu, le récit m'aurait saisi là aussi. Un putain de super bon roman. Les mots me manquent.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Avec “Papillon de nuit”, c'est à travers le témoignage d'un homme vivant ses dernières heures dans les couloirs de la mort, que RJ Ellory dresse un portrait réaliste et sans concession de la société américaine des années 1960, de son système carcéral et notamment à compter de l'assassinat de JFK. L'auteur y dépeint les travers de cette société (guerre du Vietnam, racisme et lutte pour les droits civiques, libération sexuelle et drogues) en toute lucidité. Daniel Ford, le condamné à mort, qui a tué sa victime, son meilleur ami noir, nous livre ses dernières confessions avant son exécution dans une description très fidèle de la mentalité de l'Amérique des années 60.
Une très belle écriture et histoire, bien que dramatique, au service d'une noble cause.
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Mon septiéme livre du trés talentueux R.J. Ellory et c'est de loin mon préféré . Un énorme coup de coeur pour une histoire vraiment poignante .
Daniel est blanc .
Nathan est noir .
Ils sont les meilleurs amis du monde depuis l'âge de 6 ans .
Puis arrive la guerre du Vietnam , l'assassinat de Kennedy , celui de son frére Robert , celui de Martin Luther King , Marilyn Monroe meure , le Ku Klux Klan sévit ...
Nathan va mourir , et Daniel est accusé . Mais pourquoi aurait-il tué son meilleur ami qu'il a défendu contre ces connards de raciste lors de bagarres dans des bars ?
Daniel est maintenant dans le couloir de la mort , à juste titre ? A vous de le savoir car je considére que c'est un livre à lire . Vraiment .
Un 5 étoiles plus que mérité .
Bravo Monsieur Ellory !
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