Seul le silence

L'explication du titre se trouve page 126 des éditions Sonatine : "le corps refroidit. le sang qui sèche forme une tache noire à l'avant de sa chemise [...] Seul le silence - dedans et dehors. Je bouge légèrement. J'ai les jambes engourdies. Je pose le pistolet par terre devant moi..."

Joseph Calvin Vaughan fait débuter l'histoire de sa vie le 12 juillet 1939, le jour de la mort de son père. Âgé de douze ans, il est fils unique. Son récit à la première personne alterne avec un monologue suivi, de 2 ou 3 pages à chaque fois, à la première personne également... Un drame se noue au cours de ces pages, comme l'annonce d'une catastrophe imminente et inévitable. L'ambiance s'alourdit progressivement et même lors des courts moments de répit, quand il peut croire à un bonheur possible, Joseph ne laisse totalement aller.
{à suivre]
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Que d'espoir ce quatrième de couverture, ces critiques dans les médias.
J'ai trouvé ce livre plat, sans rebondissement et incroyablement ennuyant. Pas une grande réussite

un peu trop de mort au final, mais bon, pas mal
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Malgré un début touchant, notamment grâce aux personnages, auxquels on s'attache très vite, et grâce au thème de l'enfance, mis en avant dans toute son innocence et sa fragilité, ce roman nous plonge très rapidement au coeur d'un véritable chauchemar. [...]
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j'ai découvert R.J. ELLORY grâce au livre Les Assassins, ce dernier je l'ai tout simplement dévoré. Par contre Seul le silence, comment vous dire?
je n'ai absolument rien compris aux critiques. Tout au long du livre, l'auteur ne fait que se répéter, trop de détails de descriptions. La fin n'en parlons pas, avec un tueur plat, sans charisme ni même une histoire.
franchement, très très déçu par ce livre.
il me reste Vendetta dans ma PAL, j'espère retrouver le ELLORY du livre "Les Assassins".

C'est dense et très noir, pas très facile d'accès mais c'est une lecture qui ne laisse pas indifférent.

j'ai aimé le suspens mais j'ai été frustrée par la révélation du meurtrier car rien ne nous permettait de le deviner.

Il m'a fallu un certain temps pour terminer ce livre, et ... je suis totalement passée à côté. Ellory écrit très bien, c'est un fait, mais ça n'a pas pris. Oui, il y a bien une certaine histoire des USA retracée en filigrane, un soupçon de philosophie et de poésie, mais finalement beaucoup de répétitions, assez peu de suspens & aucune grande différence avec un roman quelconque du même genre ... Dommage, car du fait des excellentes critiques, j'en attendais beaucoup pour me réconcilier avec ce genre !

Joseph est un jeune enfant de Georgie dont la vie est brutalement plongée dans la violence. Il doit d'abord faire face à la mort de son père, à la solitude de sa mère puis à une vague de meurtres qui touchent les petites filles de sa ville.. En grandissant ces meurtres non résolus vont toujours le hanter et même avoir de graves répercussions sur sa propre vie.
C'est un roman étrange, on a l'impression d'être face à un patchwork. Certains passages sont magnifiques, très bien écrits, rendant une ambiance lourde et intense quand d'autres semblent avoir été rajoutés après coup, peu aboutis (notamment ceux concernant la vie de Joseph à Brooklyn et les descriptions de prison). D'autres encore mettent le lecteur franchement mal à l'aise (la description des meurtres vue du point de vue de la victime est particulièrement glauque et font preuve d'une certaine complaisance très dérangeante face à la violence). La fin est également décevante..
C'est tout de même un roman à découvrir, malgré ses défauts, pour certains passages très réussis tant par le style que par le rythme, et pour son côté atypique.

il y a une histoire, mais il y manque une âme selon moi.