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4,03

sur 3299 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
A Quiet Belief In Angels
Traduction : Fabrice Pointeau

Je vais sans doute en choquer plus d'un mais non, je n'ai pas du tout aimé. Pire : je ne comprends absolument pas l'engouement dont ce livre a été l'objet. Phénomène moutonnier sans doute et/ou orchestré par une certaine intelligentsia pseudo-parisienne qui prétend découvrir des flots d'étoiles là où il n'y a que vide interstellaire ...

"Seul le Silence" - pourquoi ce titre, au fait ? peut-être pour faire un peu moins gnangnan que l'original, c'est la seule explication que j'ai trouvée, désolée - est un roman aussi épais que bancal. Notez qu'il n'est pas exempt de bonnes idées - l'argument policier, la mesquinerie des petites bourgades - mais il faut de la puissance et de la rage pour faire monter ce genre de mayonnaise et ici, puissance et rage brillent par leur absence. A certains moments, Ellory, bien que perdu dans son histoire, en prend conscience et fait du surplace, alignant longueurs et redites pour meubler un peu. Mais rien n'y fait : c'est d'un mou, tout ça !!!!

Pas une seule fois je ne suis parvenue à m'intéresser au héros-narrateur, et pourtant, il a tout pour plaire, ce petit - un peu trop, je pense, ça en devient caricatural. Songez, il aime les livres et il écrit, il écrit même si bien que les jurés d'un concours de nouvelles à Atlanta (l'action se déroule en Géorgie, aux Etats-Unis) se demandent s'il c'est vraiment lui qui a rédigé l'histoire ayant retenue leur attention ; il a perdu son père de manière trop brutale, son institutrice (qui, plus tard, aura un enfant de lui) le traite comme un adulte, ses condisciples l'aiment bien mais le trouve un peu "bizarre", il a la tête toute remplie de cette guerre horrible qui embrase l'Europe à la fin des années trente (Ellory n'oublie pas la focalisation d'usage sur les juifs pas plus que, parvenu aux années cinquante, il n'oubliera l'allusion bien-pensante à la lutte pour les droits civiques), il veut protéger toutes les petites filles du coin, victimes potentielles du meurtrier qui rôde, etc, etc ...

C'est presque un saint, ce petit. Il existerait en chair et en os, qu'on se frotterait les yeux, persuadé de se trouver devant un mirage. C'est tout dire.

Mais à trop vouloir faire l'ange ...

Non, non, la sauce ne prend pas. Elle se voulait onctueuse, elle est fade. Elle aspirait à l'originalité, elle n'est que ramassis d'ingrédients piqués dans d'autres histoires, rassemblés tant bien que mal et maintenus ensemble, vaille que vaille, par le fil sanglant des meurtres de petites filles. Comme si ça ne suffisait pas, l'auteur en rajoute une couche en nous désignant un coupable si voyant qu'on n'y croit pas une seconde. Plus grave (peut-être) : dès le milieu du roman, le lecteur identifie le tueur, cela en raison de la grossièreté outrancière avec laquelle le romancier le fait manipuler, entre autres, le narrateur.

Je ne me prononcerai pas sur le style, n'ayant pas lu la version anglaise. Mais les personnages sont aussi lisses que des images. Ellory cherche bien à leur créer une complexité psychologique mais comme il ne conçoit pas la chose sans un recours, là encore, à des sentiments-types, le miracle reste en plan. Tous, du narrateur au dernier des figurants new-yorkais, demeurent aussi plats que des personnages sur un écran, ou alors, ce qui est pire, à l'état de stéréotypes. Quant aux motivations du tueur, inutile d'espérer les connaître un jour, je vous le dis tout de suite.

Dommage, l'idée de départ n'était pas mauvaise. Hélas ! il ne suffit pas de réunir un tueur en série pédophile, une petite ville bornée, un héros trop "héroïque" et tout un paquet de clichés pour faire un bon roman, polar ou non. R. J. Ellory nous le démontre avec brio - c'est bien le seul brio que je lui concède.
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Prévue de longue date, cette lecture a surtout été motivée par de nombreuses critiques élogieuses et un bon souvenir de Vendetta. le challenge ABC Critiques aura été un prétexte commode… mais Seul le Silence m'a déçu. M'attendant à lire la confession d'un tueur en série, racontée par un autre Arturo Pérez, le choc aura été grand.

Il n'est nullement question de cela dans ce récit écrit à la première personne, autobiographie d'un personnage de fiction, Joseph Calvin Vaughan, sans doute inspirée en partie par la vie de l'auteur. le polar, le roman noir, incarné par la recherche du tueur est secondaire et s'efface trop facilement au détriment du vécu du narrateur. Autant le dire d'emblée : il s'agit d'une vie en noir avec quelques moments de joie et il faudra une bonne dose de bonne humeur et d'enthousiasme pour suivre les affres ici narrées. Il y a de quoi rendre le destin de Fitz Chevalerie digne d'un dessin animé grand public !
L'ensemble est écrit par une main de maître. de nombreuses références sont faites à Ernest Hemingway et Truman Capote. Aux détours de certaines pages, des citations bien senties font réfléchir.

L'histoire est longue, le chemin qui mène au dénouement laisse entendre une surprise, mais les pistes se réduisent pour finalement déboucher sur une déception. Malgré quelques pages réservés à l'immensité de New York et la vie de bohème, le gros de l'intrigue se déroule dans une ville de Georgie, Augusta Falls. Tels qu'ils sont narrés, les évènements laissent entrevoir une part importante de la vie rurale. A réserver à un public averti, même s‘il ne fait pas de doute que Seul le Silence est un futur classique de notre littérature du début du XXiè siècle.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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Livre acheté par erreur chez un bouquiniste, j'ai été trompé par l'homophonie avec Ellroy...

Beaucoup de remplissage, de redites lourdingues, et un côté racoleur (pauvres petites filles violées et tuées!...).

Narrateur toujours du bon côté, aucun développement psychologique du tueur... Des passages qui lorgnent pathétiquement vers une poésie de bas-étage...

On dirait l'application d'une recette de best-seller sans aucun talent, ni concision.

Je suis stupéfait de découvrir autant de critiques de ce livre sur Babelio, et souvent dithyrambiques en plus!
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S'agissant du style de ce livre, ma critique se résume en deux mots : ampoulé et verbeux. Seule l'histoire pourrait être intéressante si les personnages principaux n'étaient pas aussi invraisemblables, tant ils sont, tous ou presque, exceptionnels d'intelligence, de grandeur d'âme et d'ouverture d'esprit. Trop c'est trop, je n'ai pas pu aller au bout de ce roman.
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L'histoire était pas plate , bien au contraire l'histoire de Joseph douze ans, lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps horriblement mutilé d'une fillette assassinée puis d'une autre et pendant des années quelqu'un va se tenir dans son ombre a chaque fois qu'il pensera que cela est finit cela recommencera ... cherchez qui et pourquoi ?

Mais voila j'ai traîné sur le livre à suivre , non à lire le journal intime de Joseph , on lit que Joseph a des doutes, on voit Joseph grandir, vieillir , ses rencontres hommes , femmes ... a force on en oublie même le meurtrier qui lui attends son tour ... sans surprise d'ailleurs quand on finit par savoir qui est cette personne , pas d'action , pas de rebondissement ou si peu ... Premier livre que je lis de lui, Je ne sais pas ce que donne les autres livres de cet auteur mais celui ci me donne pas envie de poursuivre sur un autre à moins que ...

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Je n'ai pas aimé le style de l'auteur. Un style sans intérêt, creux, long, vide. Il ne sait pas créer l'intrigue et le suspense. Je lisais plutôt la vie du jeune homme qui racontait l'histoire plutôt qu'un thriller psychologique. Et cette vie, il nous la raconte en détails : en long, en large, en carré et en 3D!
Ouf, j'ai pu respirer à nouveau en finissant la dernière page avec le soulagement d'en avoir enfin terminé avec cette lecture qui s'apparente plus à une punition. Je n'ai plus jamais réessayé un roman de Ellory. J'ai retenu la leçon!
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Cela faisait un moment que j'avais envie de me plonger dans un thriller. Malheureusement, je n'ai pas trouvé en "Seul le silence " le suspens auquel je m'attendais. Il s'agit d'un livre très long, et surtout très lent.
Le principal intérêt de l'histoire c'est son personnage principal, Joseph Vaughan que l'on suit de ses 14 ans à sa mort et qui est vraiment un personnage auquel je me suis attaché petit à petit. Seulement l'intrigue est vraiment sans intérêt. Les meurtres sont passés de façon très rapide et c'est surtout sur les émotions de son personnage central que l'auteur s'attarde.
La fin m'a énormément déçue, elle est baclée et surtout sans aucune surprise. Moi qui m'attendait à un rebondissement de dernière minute j'ai vraiment été plus que déçue de cette fin très fade. Tout le charme d'un trhiller c'est d'essayer de comprendre la psychologie du tueur, son mode opératoire, ici rien de tout ça. Juste la quête d'un jeune homme traumatisé par une série de crimes qui se sont produit dans sa ville quand il était ado.
A plusieurs reprises d'ailleurs on croit savoir qui est l'auteur de ses meurtres et chacune de ses hypothèse aurait été plus noire et plus intéressante que celle proposé par l'auteur.
Certains passages sont très , très longs et vraiment sans intérêt.
Un très bon roman si vous êtes insomniaque, il est soporifique à souhait !
Lien : http://bouquetdebamboo.over-..
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Pour ma part, je n'ai pas du tout aimé...le style d'écriture n'a pas su me faire rentrer complètement dans le livre...
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Un des rares livres ou je me suis ennuyée du début à la fin, tout est long sans rythme... A oublier je ne tenterais pas un autre livre de cet auteur.
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J'ai commandé et abordé ce livre sans a priori particulier. Les critiques de la blogosphère étaient bonnes, il avait reçu de nombreux prix, cette lecture paraissait prometteuse! Et pourtant!...
Tout d'abord, j'ai déchanté en découvrant la toute première page :

A Truman Capote (1924-1984)

Alors ce qu'il faut savoir de ma relation avec Truman Capote, c'est que lors d'une lecture scolaire j'avais abandonné de sang froid environ 20 pages avant la fin (oui je sais ridicule), tant l'atmosphère était lourde, l'impression que çà n'avançait pas, et l'impression que j'allais mourir (oui j'exagère un peu) si je tournais ne serait ce qu'encore une page de bouquin. Tout au long du récit j'avais essayé de me raisonner, çà va aller, çà va démarrer, et bien non (à moins que dans les 20 dernières pages?).
Autant dire que cette dédicace ne me laissait rien présager de bon. Et pour cause, j'ai aussi abandonné! ( mais cette fois je me suis arrêtée à la page 169).
Je trouve que le livre mérite tout à fait sa dédicace, même ambiance, même lourdeur, et par contre, ne mérite pas du tout, mais alors pas du tout d'être classé dans les thrillers! Dans les policier tout au plus (comme je n'ai pas terminé, je ne sais pas dire si l'enquête mérite de l'amener dans ces rangs), et dans les romans noirs certainement.
Comme je ne voulais pas m'arrêter en si bon chemin, étant donné que je lisais ce bouquin dans le cadre de 2 challenges, j'ai décidé d'aller voir ailleurs ce que les blogolecteurs en pensaient. Et bien j'aurai probablement du commencer par ce blog, où Bambi Slaughter m'aurait avertie :

S'il y a une chose à ne pas faire quand il s'agit de livres, c'est de se fier au genre du livre en question.
Mon édition du Livre de Poche a classé Seul le silence dans sa collection Thrillers et avant que les amateurs de thrillers américain à 100 à l'heure ne se ruent sur ce livre, je les avertis : NON, Seul le silence n'est pas un thriller tel qu'on le conçoit généralement.

ou encore

Bref, on sent bien que de Sang froid a influencé sur Ellory pour écrire Seul le silence. Mais, si le roman de Capote était objectif et suivait plusieurs personnages

Voilà donc mon premier abandon depuis que je suis sur la blogosphère, et une grosse déception face à ce bouquin, qui, à en croire les autres était si prometteur...

Lien : http://lovelybook9.blogspot...
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