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4,03

sur 3298 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce n'est pas vraiment un roman policier, c'est plutôt l'histoire du narrateur, témoin de meurtres autour de lui et de son parcours. Entouré par la mort, sa vie n'est pas facile.

Peu d'émotions dans ce livre, peu de surprises.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé, c'est un livre long et lent, mais qui se lit facilement.
Je n'en garderai pas un souvenir impérissable et ne suis pas sûre de retenter l'expérience avec cet auteur même si je reconnais qu'il écrit bien.
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Je n'ai pas lu les romans de RJ Ellory dans l'ordre… Si vous suivez mon blog, vous remarquerez que j'ai commencé par lire le dernier en date (tout du moins le dernier traduit en français) : Les anonymes. Bon, je n'avais pas vraiment adoré mais ma curiosité avait tout de même été éveillée. Les critiques de Seul le silence étant très bonnes, je me suis lancée dans l'aventure et malheureusement elle n'a pas été très concluante non plus. Désolée mon pote mais je ne ferai pas parti de tes plus fidèles fans !


Seul le silence, c'est l'histoire de Joseph Vaughan d'Augusta Falls en Georgie. L'histoire commence avec le début de la seconde guerre mondiale, Joseph est alors âgé de 12 ans (je crois bien…) et il affronte le 1er drame de sa vie (Et Dieu seul sait alors, que sa vie sera un enchaînement de drames… ok, ok je ne vais pas non plus casser l'ambiance dès maintenant). Bref, c'est un petit garçon intelligent, mature, passionné par l'écriture et les livres qui rêve de devenir écrivain. Jusque là, son avenir était presque tout tracé. Mais vous vous doutez bien qu'on se serait ennuyé à mourir si l'histoire s'était résumée à cela. Va alors débuter toute une série de meurtres glauques : des petites filles violées, frappées à mort, découpées en morceaux et laissées pour compte presque à la vue de tout le monde au milieu des champs.


Perturbé par la mort et par la violence de ces meurtres, Joseph décide de créer le groupe des Anges Gardiens avec ses copains pour protéger les petites filles de sa contrée. Peine perdue évidemment car ce ne sont que des enfants effrayés… Joseph grandit donc dans une ambiance noire alimentée à tour de rôle par la guerre et le nazisme qui sévissent en Europe et par la multiplication de ses meurtres inhumains. Meurtres qui lui colleront à la peau toute sa vie.


Dès le début du livre, on sait que Joseph mettra la main sur le tueur grâce aux régulières rétrospectives brillamment écrites par notre auteur. le thriller est vraiment en toile de fond bien que ce soit ça qui m'est tenu en haleine (façon de parler) jusqu'au bout. L'intrigue se construit petit à petit, tout doucement, voire beaucoup trop doucement à mon goût. J'avoue que j'ai eu les paupières lourdes à plusieurs passages. C'est lent ! Et puis c'est quoi cette manie de mettre des prénoms dans toutes les phrases de tous les dialogues, qui parle comme ça franchement ? “Oui Alexandra” “Non Alexandra” “Alexandra ceci” “Alexandra cela”….


La vraie histoire de ce livre, c'est surtout l'histoire de la vie de Joseph Vaughan, un personnage attachant, touchant qui a le don de se mettre dans des situations terribles. A 25 ans je pense qu'il aura vécu plus de situations dramatiques que la plupart des gens dans toute une vie, ce qui peut finir par être lassant, voire carrément agacer. A se demander si il n'a vraiment pas la chkoumoune.


Le dénouement est lui aussi un peu décevant et… on s'en serait douté. En gros il y a deux suspects potentiels, pas trop difficile de choisir le bon.


Bref je vais m'arrêter là et je concluerai en disant que :


1. Si vous cherchez un livre au ryhtme prenant et plein de rebondissements, celui n'est pas fait pour vous


2. Si vous aimez les thrillers qui répondent aux règles de l'art du thriller, celui-ci est donc à éviter


3. En revanche si vous aimez les thrillers où la part psycologique des personnages et de l'atmosphère du livre en général est largement supérieur à celle de l'action et des rebondissements, ce livre est à essayer. Vous m'en direz des nouvelles !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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Un roman policier noir, qui se veut dans la mouvance de ceux de Truman Capote. le rythme est lent, alourdi par des descriptions qui semblent apporter peu au récit, même si l'action s'accélère (enfin) dans les 100 dernières pages. C'est un roman qui a du mal à trouver sa voie, trop introspectif pour un thriller mais trop focalisé sur l'enquête policière pour être un bon roman psychologique. le style ouvragé est en décalage et même parfois à contre-emploi avec le ton du roman policier. Certains développements du récit sont par ailleurs difficiles à croire (par ex. que peut justifier l'intérêt du meurtrier à s'attaquer au personnage principal ?). L'auteur doit souvent recourir aux accroches artificielles du style "c'est alors que tout changea" pour garder le lecteur.
R.J. Ellory parvient cependant à bien retranscrire le climat pesant de ce village confronté à des crimes sauvages et à donner de la profondeur à son personnage principal, dont la psychologie devient intimement liée au déroulement de l'action. L'auteur a choisit de privilégier l'enquêteur au profit de la psychologie du tueur, ce qui a au moins le mérite de distinguer le roman d'autres thrillers ou policiers plus classiques.
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Tueur en série- Géorgie- drame.
C'est l'histoire de Joseph Vaughn, 12 ans habitant la Géorgie. Une vie de drame: son papa est décédé, il vit avec une mère aimante mais autour d'eux, des meurtres horribles de petites filles démembrées.
Avec des copains, ils vont se créer un groupe pour découvrir le coupable mais en vain.
Il rencontrera l'amour mais même là le destin s'acharnera sur lui.
Son existence est touchante, dramatique, il y a tout un passage qui est trop long à mon sens. Et le dénouement de l'histoire est probable car il il n' a pas énormément de protagonistes.
Déception alors que ce thriller est très bien noté.

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Premier lecture de RJ Ellory, première déception..
Voilà un polar très inégal. L'écriture est maîtrisée, riche, mais la multiplication des thèmes (devenir adulte, la mort, le malheur, le meurtre en série, la pédophilie, l'écriture, le voyage, le succès, le rapport au passé, la construction de soi...) m'a vite donné le tournis... Et je me suis demandé si Ellory ne s'état pas laissé lui-même embarqué dans ses montagnes Russes. A la recherche du récit perdu.
Ç'aurait pu être une grande oeuvre si Ellory s'était concentré sur sa petite bourgade du sud des années 40, un thème suffisamment riche et intéressant pour un roman.
Malheureusement, toute l'histoire s'écroule au fur et à mesure que passent les pages, jusqu'à s'achever dans une dernière partie New Yorkaise invraisemblable.
Dommage, d'autant plus que j'aime bien son écriture, très littéraire...
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Tout ça pour ça ! L'auteur a t'il été payé à la ligne ? C'est ce que l'on pourrait croire tant on y trouve de redites et de pages inutiles. Ce récit aurait pu être réduit sans dommage à un quart de son volume.
Quel gâchis, écrire dans un style élégant une histoire aussi peu vraisemblable.
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Il doit y avoir une erreur.
Je n'ai pas dû lire le même livre qui reçoit de si bonnes critiques que tous les autres lecteurs... Ce livre n'est ni un polar, ni un thriller, comme indiqué sur le quatrième de couverture et les sites de vente ou critique de livres...
Vous allez sans doute me le dire : je n'ai rien compris.

Je viens de terminer une histoire se déroulant dans une petite ville en carton-pâte et aux teintes technicolor d'un Vieux Sud de brochure résumant les charmes vieillots de la Géorgie pour amateurs de voyages organisés... (En prime, une traversée de plusieurs états en suivant le détail du prospectus des célèbres bus Greyhound d'Augusta Falls à New York!).
400 pages entre prose, à mon humble avis, inutilement pompeuse, retraçant la vie mélodramatique d'un gamin si précoce et mature qu'il en est surréaliste, et collage de références historiques sans véritable intérêt pour le déroulement du roman (la famille allemande en bouc émissaire est particulièrement mal intégrée à l'intrigue et juste là, en passant).

Je n'ai pas trouvé la motivation pour les meurtres (vous me direz, au moins on évite les clichés de l'analyse de comptoir).Ni de développement d'atmosphère dans la petite ville choquée par ces meurtres impensables (ce qui aurait été particulièrement intéressante dans une petite ville du Vieux Sud dans les années 40 et 50 où tout le monde se connaît), non, à la place, on a seulement deux pages de conversation entre le shérif et 3 habitants voulant s'en prendre à l'allemand (certains diront que la scène prend un autre sens après lecture du dénouement. Et?). Pas non plus de raison pour l'obsession du narrateur (autre qu'une promesse elle même sans véritable fondement). La tension m'a paru particulièrement basse pour la (pseudo-)intrigue policière avec un non-dénouement, puisque tout ce que fait l'auteur/narrateur est livrer le nom du coupable et partager sa soudaine réalisation que certains détails ne sont en fait pas des détails (vraiment?).
Le Sud n'est pas un personnage. New York non plus. Les personnages sont unidimensionnels. À part peut-être la mère de Joseph dans sa "période tardive"... Non, en fait il n'y a qu'un personnage et il eclipse tout le reste : l'écrivain, le narrateur, Joseph.
Beaucoup de bruit. Beaucoup d'égo. Un best seller. Je ne le nie pas, Ellory sait écrire. Finalement, j'aurais dû me fier à ma première impression lors de la lecture de "A Simple Act of Violence" et en rester là.

Le traducteur a-t-il fait un boulot formidable en gommant ce qui fait grincer des dents en anglais et ne paraît pas en français?
Dans le texte en anglais, ça crève les yeux que l'auteur est britannique et pas états-unien et qu'il ne semble pas savoir d'où ni de qui il parle. D'abord il y a trop de termes britanniques, et surtout un tas d'anachronismes langagiers. Ça fait bâclé. Oui, je chipote.

Enfin, le plus gros fou rire, involontairement provoqué par l'auteur, que j'ai pris depuis des lustres en lisant : Quand le shérif et Joseph passent d'un registre de langue soutenu (où le shérif explique gentiment à Joseph qu'il sait lire et que sa belle-soeur ou son beau-frère, je ne sais plus, bibliothécaire lui envoie deux douzaines de livres tous les ans quand la bibliothèque renouvelle son stock, comme si dans les années 40, les livres ne coûtaient pas cher et les bibliothèques s'en débarrassaient...) à un langage super familier et tellement caricatural que (si j'étais du sud des USA, je le prendrais très mal) je me suis soudain retrouvée dans le bureau du maire de Baltimore dans The Wire, assistant à un pétage de plomb du Sénateur Clay Davis mieux connu pour ses "sheeeeeee-it!!" mémorables, ici prononcés par le shérif, entre autres. Au moins un point positif...
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Alors, ai-je aimé ce livre ? Oui et non (je sais, c'est la pire des réponses). Oui, car la construction y est quand même intéressante, le style, vraiment beau (là où souvent pèchent les polars) et que c'est un bon "page-turner". Oui aussi pour l'épaisseur du personnage principal : ses méandres psychologiques sont bien décrites.

Et non, car je n'ai vraiment pas trouvé le dénouement crédible une seconde, et qu'au final, je me suis sentie baladée! Ennuyeux pour un polar, vous en conviendrez.

L'histoire est "simple" : on suit Joseph Vaughan de l'enfance à l'âge mûr à travers une histoire dramatique : alors qu'il n'a que 12 ans, autour de sa ville natale sont tuées des fillettes et il ne cessera sa vie durant de chercher le coupable. En parallèle de cette "hantise" initiale, le lecteur suit le parcours d'écrivain de Joseph, de ses toutes premières tentatives à la consécration. Bref, un livre un peu fouillis, qui me laisse un goût d'inachevé. Dommage, on m'avait dit le plus grand bien d'Ellory !
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Suis-je le seul à avoir été "piégé" par le nom. A la recherche de quelques chose à lire (panne sèche !), j'ai tiré cet ouvrage en lisant trop vite le nom de l'auteur. Un James Ellroy, j'étais sur de mon acquisition, je n'avais pas pris de risque. Ouh la la, la déception ! , quand, après deux chapitres et le doute m'envahissant, j'ai relu attentivement la quatrième de couverture. Tout s'expliquait ... J'ai fini ce livre sans conviction. Mon jugement est sans doute faussé par le dépit mais honnêtement, je n'ai pas trouvé cet écrit terrible. Je n'ai jamais fait d'autre essai et maintenant, je me méfie. Chat échaudé ...
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Ce roman de RJ Ellory m'a particulièrement laissé sur ma faim. Je suis passée à côté en me demandant, jusqu'à plus de la moitié du livre, quand l'histoire allait réellement commencer. Je l'ai terminé "pour voir", mais il est loin de m'avoir laissé un souvenir impérissable.
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