AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 2090 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne vais pas résumer une fois de plus ce roman, d'autres personnes l'on très bien fait avant moi. D'ailleurs ce sont ces résumés qui m'ont donné envie de lire ce livre.
Je pensais voyager dans le temps et dans l'espace avec la lecture de Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants... Peine perdue je suis bien restée chez moi...
Je n'ai pas été sensible à l'écriture de Mathias Enard. Trop d'accumulations de listes à mon goût. Toutefois ce roman m'a permis de découvrir un moment d'histoire de l'art que je ne connaissais pas.
Commenter  J’apprécie          80
En 1506, Michel-Ange travaille à l'édification du tombeau du pape Jules II. Mais le pape est mauvais payeur et l'artiste, humilié et furieux, quitte Rome. Sur un coup de tête, il décide de répondre favorablement à l'invitation du sultan Bajazet.
Le 13 mai, il débarque donc à Constantinople avec pour mission de construire un pont sur la Corne d'Or. Michel-ange va y découvrir un monde de beautés, de plaisirs et de tentations...

A partir d'un fait réel, Mathias ENARD a brodé une jolie petite histoire très bien écrite, très poétique. Son écriture est magnifique et certaines phrases sont de petits bijoux stylistiques. Mais tout cela sonne creux! J'ai presque eu l'impression d'une arnaque en lisant les dernières pages. Je ne comprends pas comment ce livre a pû susciter un tel engouement. Il y aurait pourtant eu matière pour un roman, un vrai! Là, c'est tout au plus une nouvelle qui se lit trop rapidement. On n'a pas le temps de s'attacher aux personnages, aux décors, rien n'est approfondi. J'ai été attiré par un résumé prometteur et un superbe titre mais je regrette cet achat.
Commenter  J’apprécie          83
Ce très court roman de 152 pages peut être lu en 2 soirées montre en main. Les chapitres font en moyenne une page virgule cinq, ceci implique qu'une page sur deux est à moitié remplie, et donc ce roman ne compte en réalité que 76 + 38 = 114 pages.
Je trouve le titre bien ronflant pour une oeuvre aussi courte. On s'attend à un blockbuster enthousiasmant en technicolor à la Cecil B. DeMille, qui en met plein les mirettes, on ne trouve qu'un petit nanar de série B.
Michel-Ange est montré comme un personnage violent et imbu de lui-même. Il s'emporte sans raison et détruit par exemple la maquette de son prédécesseur, Léonard de Vinci. Frôlant la fainéantise, il est loin de se mettre tout de suite au travail pour remplir son contrat et préfère flâner avec son ami dans Constantinople, à la recherche de sources d'inspiration, il pompe sans vergogne les proportions et les astuces de l'église Sainte-Sophie pour s'en resservir plus tard, lors de la conception du dôme de la Basilique Saint-Pierre de Rome.
Enfin, pour rendre son personnage encore plus antipathique, Mathias Enard rappelle à plusieurs reprises que Michel-Ange ne se lave jamais et sent très mauvais. Toute cette crasse nauséabonde explique mal la séduction que l'artiste parvient à exercer autour de lui et son succès auprès des autres personnages.
Michel-Ange est par ailleurs clairement présenté comme homosexuel, ce que les historiens ne contestent plus aujourd'hui (il préfère voir un danseur lorsqu'il regarde une danseuse, il est insensible aux charmes de la courtisane qu'on lui envoie et lui préfère la compagnie d'un jeune poète qui tombera amoureux et se sacrifiera pour lui) et ce qui semble ne poser aucun problème à ses hôtes, qui en ce début du XVIe siècle, ne devaient pas être des rigolos en ce qui concerne le respect des interdits religieux.
Tout cela est raconté dans un style pédant et emphatique, qui manque de simplicité à mon goût.
Le plus déplaisant dans ce roman reste la place faite aux femmes : le seul personnage féminin n'est finalement qu'une allumeuse, une traîtresse et une meurtrière.
Commenter  J’apprécie          70
« Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants » de Mathias Enard est un court récit qui vous offre une entrevue de la vie de Michelangelo lors de son épopée à Constantinople. Politique et pimenté, son séjour le marquera à jamais. Par une écriture poétique, l'auteur s'investit dans cette ouverture turque pour faire ‘ressentir' la Capitale aux lecteurs.
(chronique complète : http://livrement.com/2015/06/01/enard-mathias-parle-leur-de-batailles-de-rois-et-delephants/)
Lien : http://livrement.com/2015/06..
Commenter  J’apprécie          60
Je ne saurais trop dire ce qui manque à ce roman car tous les ingrédients y sont ...et pourtant la mayonnaise n'a pas pris !!
Commenter  J’apprécie          60
Un peu déçue par ce roman.
Trop de bonnes critiques augmentent le niveau d'attente, et là , je ne m'y suis pas retrouvée, tant dans la découverte de la période, que dans la longueur du livre (moins de 200 pages, dont beaucoup de pages incomplètes)
Commenter  J’apprécie          60

Aussi intrigant que surprenant, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants est un roman assez compliqué mais rapide à lire. Dès les premières pages, l'auteur nous plonge dans l'histoire de Michel-Ange comme si nous y étions déjà. L'histoire du sculpteur nous fascine de pages en pages, et l'auteur nous dévoile alors qui est vraiment ce personnage autant dans sa vie privée que professionnelle.
L'intrigue est présente au fil de l'histoire ! le lecteur se demande si Michel-Ange va tout abandonner et rentrer chez lui, ou réussir à satisfaire les ordres du Sultan Bajazet, finir le pont de Constantinople.
La vie privée du personnage est quelque peu surprenante ! Michel-Ange, amoureux d'une danseuse se trouve perturbé car Mesihi, un jeune secrétaire, poète, est amoureux de lui. le sculpteur s'attache pourtant aux deux personnages durant l'histoire, sans forcément s'en rendre compte.
Avec une fin totalement surprenante, Mathias Enard conduit le lecteur jusqu'au bout de l'intrigue.
Une fin en beauté, pleine de surprise et une chute étonnante où les sentiments de Michel-Ange ainsi que du lecteur sont chamboulés.
Commenter  J’apprécie          54
Curieux sentiment que de se dire qu'objectivement c'est très bien mais que subjectivement rien ne nous a vraiment emporté. J'ai trouvé que ce roman manquait de souffle de sentiment… Reste cependant une très belle écriture et la découverte d'un épisode inconnu de la vie de Michel-Ange ainsi qu'un parallèle intéressant entre l'Italie de la Renaissance et le monde Ottoman
Commenter  J’apprécie          50
Vite lu... vite oublié? Ce n'est peut-être pas à ce point là car j'ai découvert, avec ce livre, une anecdote historique que j'ignorais complètement et qui me reviendra peut-être à l'esprit si j'ai un jour l'occasion d'aller à Istanbul ou de retourner à Rome et Florence...

Mais je n'ai pas du tout apprécié le style (notamment certaines répétitions des marchandises arrivant au port, qui me donnaient l'impression que l'auteur m'assénait une leçon d'histoire-géographie), les chapitres ultra-courts et souvent vides, les variations de temps employés dans la narration (présent-passé) qui, pour moi, n'apportent rien sauf alourdir le style et, enfin, la description de Michel-Ange, dont il est effectivement dit qu'il est un génie mais pour lequel on insiste surtout sur son goût pour l'argent, son talent uniquement aiguisé par l'appât du gain et son manque d'aptitude à l'Amour...

Bref, je suis passée à côté!...
Commenter  J’apprécie          50
Tiède plaisir que m'a procuré la lecture de ce livre. Loin des emballements que l'annonce d'une lecture sur Michel-Ange et sur l'orient m'avait animée. Cela ne restera pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (3883) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3220 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}