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Jean Eracle (Traducteur)
EAN : 9782020131827
246 pages
Seuil (02/05/1991)
3.92/5   6 notes
Résumé :
Les discours du Bouddha conservés en sanskrit au sein des anciennes écoles du Nord-Ouest de l'Inde sont à peu près inconnus des étudiants du bouddhisme en Occident.
Généralement, on approche la doctrine du Bienheureux à travers les textes conservés en pâli ou ceux du Mahâyâna. Le présent recueil rassemble 90 petits soûtras destinés aux laïques et appartenant à cette antique tradition. Comme ils ne subsistent qu'en chinois, c'est de cette langue qu'ils ont été... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Celui qui désire obtenir la Voie doit s'asseoir dans un lieu désert et fermé. Tandis qu'il expire et aspire, il observe ce mouvement respiratoire : il sait s'il est court ou long.

Il observe, sans s'y attacher, les formes qui apparaissent et il en est pleinement conscient.

Que l'air soit retenu ou non, il observe, et toutes les formes qui apparaissent, il en est pleinement conscient : il les observe une à une et c'est ainsi qu'il médite.

Quelles que soient les formes qui apparaissent, il les considère extérieurement, il les considère intérieurement.

En observant et méditant ainsi, il éprouve de la joie.

S'il lui arrive d'avoir une pensée étrangère, il ne doit pas s'y attarder.

C'est une perle rare en ce monde que d'avoir un coeur sans désir et suivre la Voie correcte; par conséquent, si, en son coeur, il y a de nouveau le moindre mouvement de désir, il doit l'arrêter avec soin et tout de suite revenir à sa pratique.

Quand il procède ainsi avec son esprit, il ressemble à un homme qui possède un miroir souillé où l'on ne peut voir aucune image; en le frottant, il lui enlève sa crasse et aussitôt l'on peut voir des images.

Celui qui a écarté la convoitise, la haine et la sottise ressemble à un miroir frotté.

Alors, avec attention, il médite : "Sous le ciel, il n'y a rien qui soit stable, rien qui dure à jamais."
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Sous le ciel, le coeur de l'homme ressemble à une rivière.

Au milieu, il y a des herbes et des bouts de bois qui s'en vont tous sur le courant sans se gêner mutuellement : ceux qui vont en avant ne gênent pas ceux qui vont en arrière et ceux qui vont en arrière ne gênent pas ceux qui vont en avant.

Les herbes et les bouts de bois s'avancent sur le courant parce que tous s'en vont comme lui.

Avec le coeur de l'homme, c'est la même chose : une pensée vient, une pensée va ; comme les herbes et les bouts de bois, les pensées qui vont en avant et celles qui vont en arrière ne se gênent pas mutuellement.

Au-dessus du ciel et en dessous, il n'y a pas de joie qui se répète.

Entre le ciel et la terre, il n'y a qu'une demeure temporaire.
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