Le mystère Sherlock

Les personnages caricaturaux sont prêts à faire dégénérer le colloque qui les réunit, entre allusions pas subtiles du tout à Sherlock Holmes (normal, c'est leur passion) et clichés éculés à souhait : bizarrement, le huis clos impromptu finit mal... Et on n'en est même pas surpris, ni ému. Donc bof. L'humour vole faiblement, un peu trop bas je dirais. Mention spéciale aux trois personnages féminins, vus (par leurs voisins en tout cas) comme la cruche, la bimbo inaccessible et la mémère braillarde... Magnifique image.

Diantre, quelle fantaisie !

Un hôtel, le Baker Street, perdu sous une avalanche. Dix universitaires réunis pour un colloque, et qui s'arrachent les cheveux pour la nouvelle chaire d'holmésologie. Dix cadavres dans la chambre froide. Des carnets et des lettres témoignages. Un super flic. Deux autres, un peu plus abrutis.
Ca ne vous rappelle rien ? Vous n'êtes pas poirophile alors ? (ah non, pardon, il n'apparaît pas dans Dix petits nègres)…

J'ai plongé avec plaisir dans ce roman dans lequel l'auteur joue avec nos zygomatiques et nos nerfs (un peu). Avec beaucoup d'humour et de verve, JM Erre dépeint un univers d'érudits totalement loufoques obsédés de leur importance. Les personnages sont des caricatures très crédibles. Les situations sont on ne peut plus risibles. le ton est vraiment drôle. On rit même aux éclats face à certaines scènes, vaudevillesques. Tous les codes du roman policier et du huis-clos oppressant sont dans la ligne de mire et sont détournés d'une main de maître.

Un roman qui donne la banane, et ça fait du bien.

Honte à moi ! Je ne connaissais pas J.M. ERRE avant de découvrir, il y a quelques jours, le mystère Sherlock. Il s'agit pourtant d'un auteur Montpelliérain. Comme quoi les cordonniers…
Le mystère Sherlock, donc, raconte l'histoire de onze spécialistes de Sherlock Holmes réunis en colloque (il a été organisé pour désigner le futur titulaire de la chaire d'holmésologie de la Sorbonne) à l'hôtel Baker Street à Meinringen (Suisse), hôtel coupé du monde pendant trois jours suite à une avalanche. A leur arrivée, les secours et la police découvrent un véritable carnage.
L'important ne réside pas dans la résolution de l'énigme, encore que…Non, ce qui m'a surtout frappée et laissée coite, c'est l'écriture. Je me suis surprise à souvent penser "Mais où va-t-il chercher tout ça ?". Et je me suis vite rendu compte, lorsque j'ai commencé à noter des passages que, si je continuais, j'allais recopier la totalité du récit.
A mes yeux, toutes les qualités sont réunies pour faire de ce roman (et pourquoi pas un film ?) une pure merveille : un huis clos magistral, grandiose, mais sans affectation, un peu à la manière d'Agatha Christie (est-ce un hommage à cet auteur ?), une enquête aussi délirante que drôle, un humour déjanté, une érudition sans bornes, des dialogues ciselés et sublimes, des personnages tous plus loufoques les uns que les autres, une étude d'un monde universitaire ridicule en pleine compétition. J'allais en oublier le lieutenant Lestrade, pas mal non plus et qui travaille à la manière de…Sherlock, bien évidemment.
Finalement, je n'irai pas par quatre chemins : j'ai adoré ce roman que je qualifierai de petit chef d'oeuvre. Je me demande même s'il ne mériterait pas d'être remboursé par la sécurité sociale en qualité d'antidépresseur.

tout demarre dans un congres de "fans" de sherlock qui veut tous la chair d'holmesologie qui va se liberer prochainement.cependant les choses s'accelerent .l'hotel est coupe du monde par la neige ,les invites meurts les uns apres les autres...comme un rechauffer des dix petits neiges d'agatha christie ...la fin du roman arrive et je ne suis toujours pas convaincu...sauf d'une chose sherlock holmes a existe....hihihihihi

L'intrigue se déroule à Meiringen en Suisse, tout près des chutes de Reichenbach là même où le célèbre détective disparu. A l'hôtel Baker Street, une dizaine d'universitaires sont réunis pour participer à un colloque autour de Sherlock Holmes. L'événement est d'importance car à son issue, l'un d'entre eux sera désigné pour être le titulaire de la toute première chaire d'Holmésologie de la Sorbonne. Mais dès le premier jour, l'hôtel est enseveli sous une avalanche. Quand les secours arrivent à le dégager 3 jours plus tard, les cadavres des éminents professeurs sont tous alignés dans la chambre froide… Pour éclaircir ce mystère, il ne reste que les différents écrits des protagonistes.

Compte tenu des événements récents, je ne pouvais trouver meilleure lecture. Ce petit roman m'a fait sourire et même rire par moment. Comment ? Grâce au style déjanté de l'auteur. C'est un récit bourré d'humour, complètement loufoque et qui, vous l'aurez compris, m'a fait beaucoup de bien vu le contexte actuel.

J. M. Erre nous présente à la fois des personnages tous plus stéréotypés et farfelus les uns que les autres pour ensuite se jouer de leurs défauts. Et il le fait avec brio. Moi n'aime pas les clichés, je me suis amusée de ceux-ci.

L'auteur en profite pour nous présenter quelques théories holmésiennes qui peuvent sembler farfelues au premier abord. Pourtant, les faits sont qui viennent les alimenter sont parfois troublants si bien que l'on se demande…

Au fur et à mesure de l'histoire, les universitaires tombent comme des mouches et la liste des suspects se réduit à vue d'oeil… Est-ce l'un d'entre eux ? Y a-t-il une personne extérieur qui se cache ? le dénouement est des plus surprenants ! C'est une fin ouverte que nous propose l'auteur. Je n'apprécie pas vraiment d'habitude ce genre de procédé mais ici, il a toute sa place.

Au final, j'ai passé un agréable moment avec le mystère Sherlock. C'est une lecture bourrée d'humour et c'était pile ce qu'il me fallait le week-end dernier.

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A l'occasion d'un congrès littéraire, qui se déroule en Suisse près des célèbres chutes de Reichenbach, dix spécialistes du personnage de Sherlock Holmes se retrouvent tour à tour éliminés par un mystérieux tueur inconnu et ce, sous l'oeil d'une journaliste chargée de rédiger un ouvrage intitulé "Sherlock Holmes pour les nuls".
Il est impossible d'en dévoiler plus sur l'intrigue qui parodie habilement les dix petits nègres d'Agatha Christie, sans risquer de gâcher le plaisir de la lecture de ce roman terriblement amusant.
L'auteur fait preuve d'une excellente connaissance du "canon holmesien" et son humour noir le conduit à imaginer des situations qui , en ce qui me concerne, m'ont fait rire aux larmes.
Les portraits désopilants des protagonistres et la résolution inattendue de l'intrigue par l'inspecteur Lestrade font de ce livre un vrai petit bijou d'humour qui met définitivement de bonne humeur !

Attention : a ne pas lire la nuit, si vous partagez votre couche ; Vos fous-rires risque de réveiller l'autre !

Un livre hilarant, hommage à Sherlock Holmes et Agatha Christie. Un vrai bijou d'humour et d'intelligence.
Une critique plus détaillée et d'autres sur
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Comme ça fait du bien de lire un livre qui fait rire! Et il n'y en a pas tant que ça! J'ai aimé me plonger dans le monde des mordus de Sherlock Holmes, les fans inconditionnels du détective, et dont j'ai découvert la longue liste des publications hommages! Je ne savais pas que tant de choses avaient été écrites avec Holmes comme héros principal, après la mort de Conan Doyle. Certaines de ces publications sont assez loufoques! Ce livre, "Le mystère Sherlock", s'inscrit dans cette veine, bien que le grand détective ne soit pas présent en chair et en os (mais si présent en esprit)! Le style de J.M. Erre est assez survolté, chaque phrase est un prétexte pour un jeu de mot, un exercice de style ou une référence humoristique. Le lecteur ne connaît pas de pause dans le récit, tout s'enchaîne en cascade jusqu'au final! C'est un hommage totalement décalé aux livres d'Agatha Christie et de Conan Doyle, le tout de manière irrévérencieuse! Enfin c'est aussi un joli pied de nez au monde universitaire, traité de façon certes caricatural, mais on ne peut nier un léger parfum de vérité aux personnages présentés et à leurs ambitions.
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On entre en Holmésie comme on entre dans les Ordres. La Foi n'est pas une affaire de logique, mais de croyance.
Les dix brillants universitaires décrits dans ce livre ont consacré leur existence entière à l'étude des oeuvres de Sherlock Holmes. Tous ont cette certitude chevillée au corps que l'illustre détective fut bel et bien un être de chair et d'os, et non de fiction. Qu'on se le dise ! Ceux qui doutent encore de cette évidence sont soit de pauvres ignorants, soit des âmes égarées chez ces dégénérés de Lupinophiles ou de Poirotistes…
Nos dix universitaires sont donc conviés en Suisse, dans un chalet, à participer à un colloque sur le Grand Homme. Chacun devra présenter une thèse originale sur un des aspects de sa vie. le meilleur des dix invités sera nommé titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne.
La consécration de toute une vie. L'enjeu est de taille.
Pour décrocher le gros lot, ils ne s'épargneront rien, ni coups bas, ni bassesses. Mais une avalanche et quelques morts plus tard, les choses ne se passeront pas comme prévu.
Au fil des pages, nous en apprenons un peu plus sur les dix protagonistes. Une vraie ménagerie de fous furieux, de malades mentaux, d'obsessionnels, d'handicapés de la vie… Les thèses, grotesques et hilarantes, sont à l'image des personnages.
Dans ce jeu de massacre, J.M. Erre a le mérite de poser la question intéressante sur ce qui contribue à créer un Mythe. Mais vous y réfléchirez en sourdine, en arrière-plan, car vous ne cesserez pas de rire des mille et une facéties de nos dix azimutés.
Au fait ? Dix victimes ! Un huit clos étouffant ! Cette histoire de meurtres à répétition ne vous fait-elle pas penser aux « dix petits nègres » ? Mais chut ! Surtout ne pas évoquer ce livre sacrilège, oeuvre de l'Ogresse Christie, auprès de nos dix grands prêtres de l'Holmésie triomphante sans risquer de vous faire condamner à la lapidation pour haute-trahison.

Dans une mise en scène digne des Dix Petits Nègres d’Agatha Christie, dix spécialistes de Sherlock Holmes sont retrouvés morts dans un hôtel coupé du monde.

Le magnifique inspecteur Lestrade mène l’enquête et je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer Rupert Graves en train d’effectuer toutes ces délicieuses déductions.

Drôle et plein d’humour, ce livre est idéal pour passer un excellent moment de détente à travers une enquête menée à partir des différents documents laissés par les victimes.

Les personnages sont des farfelus plus ou moins inoffensifs qui se tirent tous dans les pattes. Les théories qu’ils échafaudent sur Sherlock Holmes sont hilarantes.
Et le pire, c’est qu’ils y croient vraiment !

Le tout est servi par une écriture excellente, des jeux de mots à la pelle et un suspens qui , mine de rien, m’a tenu en haleine jusqu’au bout.

Je suis ravie de cette découverte estivale.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..