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François Rosso (Traducteur)
EAN : 9782266073455
300 pages
Pocket (17/11/1997)
3.2/5   25 notes
Résumé :
Ne vous étonnez pas si vous vous croyez dans un film d'Hitchcock ; il n'est pas loin et il aurait adoré les confidences de Larry Mann, ce vieux monsieur exquis et légèrement psychopathe qui vit dans une maison délabrée du nord de Londres.

Car il en raconte des choses, Larry. Sur les femmes, ces garces et ces ingrates !

Sur la vie et sur Mandy, la petite locataire du premier qui occupe toutes ses pensées. Elle n'est pas comme les autres,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Quand le narrateur est un fou ou un obsédé de la première fabrique, on voit bien dans quoi l'écriture va tanguer, ici, c'est Larry, vivant dans une morosité palpitante, affichant une farouche aversion pour la femme car dans son passé, il a été abandonné par sa femme et sa fille, alors il déploie toutes ses peines, ses contrariétés de la vie en la personne d'Amanda, une jeune étudiante, la nouvelle locataire avec qui il partage le même bâtiment, elle devient l'objet de sa conversion avec le monde, il voudrait la posséder jusqu'à l'extraire du monde, la purger de sa jeunesse, cette obsession devient envoutante, la tension monte comme si Larry n'avait plus qu'un seul bras et qu'il ne voudrait pas qu'on lui arrache le deuxième, ça tangue dans sa tête, ça tangue dans l'histoire, ça tangue dans la jeunesse d'Amanda...hé oui, elle doit retrouver les couloirs de sa jeunesse...

Un livre plus ou moins intéressant mais qu'on lira pas avec engouement!
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La majeure partie de l'histoire se déroule dans une maison londonienne; au rez-de-chaussée vivent les propriétaires, Ethel Duck, une femme qui ressemble à une geôlière et son mari handicapé, au premier étage vient d'emménager Amanda, une jeune étudiante à la personnalité assez effacée et au dernier étage, dominant la maison vit Larry Mann, un vieil homme solitaire, imbu de sa personne et gluant de sympathie.

La narration sera faite par Larry qui s'adresse directement au lecteur, n'avoir que son point de vue confèrera un sentiment de frustration et de malaise, car Larry est un personnage redondant, ennuyeux, qui se prend pour le nombril du monde. J'aurai aimé avoir la version des autres personnages qui ressemblent beaucoup plus à des pantins qu'à des acteurs dans ce huis- clos où règne une paranoïa étouffante.

Pénélope EVANS livre un roman d'atmosphère où l'ambiance d'angoisse est pesante. Cela est surtout du à son personnage Larry qu'elle laissera s'exprimer seul tout au long du récit. le décor pèse également sur les faits, on s'imagine sans peine ces appartements miteux, dont le papier vieillissant se décolle à certains endroits comme le masque de Larry.

Pour ce qui est du dénouement on le sent hélas arriver trop vite à mon goût, dommage.

Je m'attendais à beaucoup plus de suspens et de coups de théâtres. L'auteure s'est efforcée de travailler son personnage et l'ambiance générale au détriment de l'histoire .
Le résumé de l'éditeur est peut être un peu trop élogieux….Je suis ressortie assez mal à l'aise de cette lecture et un peu déçue.
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Vous aimez les romans qui sortent de l'ordinaire, mais qui en plus de ça vont susciter chez vous toutes sortes d'émotions contradictoires, mais tout aussi intenses les unes que les autres ? Eh bien, lisez «la locataire» de Penelope Evans et vous ne serez pas déçus une seconde, c'est moi qui vous le dit !
«Larry Mann, vieil homme solitaire vivant dans la morosité au dernier étage d'une maison délabrée du nord de Londres, voue au sexe féminin une haine farouche depuis que sa femme et sa fille l'ont abandonné. Il confie son obsession pour Amanda, jeune et pâle étudiante qui vient juste d'emménager juste au-dessous de chez lui. Elle est douce, si réservée et compatissante, si différente de toutes les autres: un modèle de pureté ! Son existence s'organise désormais autour de cette jeune fille qui occupe toutes ses pensées: il est aux petits soins avec elle, la couvre de présents, lui prépare ses repas, met de l'ordre chez elle en son absence. Cette femme-enfant innocente n'est-elle pas l'âme soeur qu'il a toujours recherchée ? Apitoyée pas Larry, Amanda se laisse prendre peu à peu dans la toile qu'il tisse autour d'elle. Chaque geste de générosité compatissante est interprété pas lui comme un témoignage d'affection réciproque. Comment ne se sentirait-il pas autorisé à observer furtivement ses va-et-vient, à s'insinuer progressivement dans sa vie privée, à envahir chaque jour davantage son intimité, agençant méthodiquement sa psychose ? À travers le monologue de Larry, la montée de la tension psychologique est inexorable, brillament ponctuée de superbes traits d'humour noir. le lecteur partage le malaise de la proie, puis son inquiétude, enfin son angoisse et bientôt son effroi... jusqu'au dénouement.»
Tout au long de l'histoire, le personnage de Larry m'a fascinée. Il est si pathétique, si haïssable, mais en même temps il fait tellement pitié ! Et pauvre Mandy, prise dans le piège de Larry. Malgré l'aveuglement du vieil homme, et malgré que l'histoire soit contée par lui, on voit bien à quel point Mandy n'est pas bien. On voit bien que tout ce qu'elle ressent pour Larry, c'est de la pitié, pas de l'affection. C'est mon premier Penelope Evans, mais si tous ses bouquins sont comme celui-là, je peux vous dire que cette femme est un réel génie !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Si vous aimez les thrillers psychologiques, allez-y ! Ce livre est dans la droite ligne des films d'Hitchcock, le genre de livres dont on tourne les pages sans fin tellement la tension est forte. J'ai eu envie de plonger (au sens littéral) dedans, pour sortir Amanda des griffes de Larry. Ça commence tout doucement, mais de fil en aiguille, presque sans qu'on s'en aperçoive, le récit se plombe, l'atmosphère s'alourdit, et le malaise s'installe. « Atmosphère », tout est dans ce mot. Ce n'est pas tant l'intrigue qui est le centre de ce roman, pas d'action trépidante, de course-poursuite … même si elle est quand même là. Tout est dans la tension, psychologique, qui monte inexorablement à travers le monologue de Larry, ponctué de traits d'humour noir. On le déteste, il est complètement dérangé, psychopathe, il y a un malaise réel, et pourtant, impossible de décrocher du livre. N'hésitez pas si vous aimez ce genre, ou avez envie de le découvrir !
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Amanda Tyson croit sans doute faire une bonne affaire en s'installant dans cet immeuble aux appartements bon marché, même en tenant compte du fait que d'autres habitants s'arrogent le droit de le visiter, d'y déplacer ou comme Larry Mann, le vieux monsieur du dernier étage, d'y déposer des cadeaux, car il a compris immédiatement que sa "petite Mandy" n'était pas comme les autres et qu'ils étaient voués à une amitié fusionnelle et indéfectible. Malgré les réticences de la jeune fille, il s'emploiera à la convaincre.

J'ai adoré ce récit où le lecteur contrôle parfaitement les tenants et les aboutissants, beaucoup plus qu'aucun des personnages en tout cas, et son caractère tragi-comique.
S'il y a une leçon, c'est qu'il est dangereux pour une jeune fille vulnérable d'être, en plus, polie et compatissante. le narrateur excite le rire, l'agacement, le dégoût, dans son manque de lucidité sur lui-même et le monde qui l'entoure.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
L’ennui avec les listes, c’est que vous vous habituez à ce qu’elles vous indiquent exactement ce que vous recherchez. Et si brusquement vous n’en avez plus, vous êtes complètement perdu. Comme moi. Je veux dire, je savais exactement où je me trouvais – en plein centre de Londres –, mais sans une de mes petites listes pour me désigner du doigt quelle direction je devais prendre, j’aurais pu tout aussi bien errer dans la jungle.
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Impensable qu’une fille avec ses qualités accepte de s’afficher avec un homme dont elle sait qu’il est marié, même si elle se comporte tout à fait différemment quand il lui tourne autour. Ce qu’il y a de tragique, c’est que ça ne pourra pas durer toujours. Un jour ou l’autre, elle découvrira qu’il a femme et enfants, c’est inévitable.
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Pour éviter que tout le monde soit au courant de vos occupations, pour éviter de déranger… L’habitude de ne pas faire de bruit devient une seconde nature, à la longue. Le résultat, c’est que même si vous avez l’impression de faire un boucan terrible, c’est le plus souvent une illusion.
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Elle a une façon qui n’appartient qu’à elle de gonfler littéralement sous vos yeux, comme une grosse chatte qui hérisse sa fourrure et qui, brusquement, cesse d’être un tranquille animal de compagnie pour se transformer en fauve montrant les dents et toutes griffes dehors.
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Il existe des gens qui ne donnent toute la mesure de leurs capacités qu’en vieillissant.
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