Peut-être faut-il paradoxalement, pour ne pas rompre le fil de la Vie, savoir couper celui de notre tranche de vie et le rebrancher sur un courant de force supérieure, renouer, raccorder, faire passer le jus à nouveau.
Ce n'était juste qu'une petite panne, une interruption. Fermer-ouvrir l'interrupteur, éteindre et rallumer.
Aux portes de la nuit brille le fil des jours, le filament ténu d'une faible ampoule, d'abord, puis peu à peu le fil d'Ariane, le fil conducteur, le fil d'Or, pour nous sortir des ténèbres, nous sortir d'une nuit que nous prenions pour le jour, craignant en le quittant d'entrer dans la nuit de l'inconnu qui peut-être nous attend, éblouissante, aveuglante