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EAN : 9782369428770
224 pages
Nouveau Monde (22/01/2020)
3.86/5   7 notes
Résumé :
Après Dealer du Tout-Paris, Gérard Fauré poursuit le récit explosif de sa vie et continue à dévoiler ses anciens clients. Il nous plonge dans l’intimité des élites parisiennes qui ont fait de la cocaïne une drogue mondaine et populaire : acteurs, politiques, journalistes, animateurs télé, artistes, intellectuels, businessmen, avocats… Il évoque des épisodes inédits de sa carrière comme son séjour à Londres, où il a fourni de grandes figures du rock. Il dénonce un r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Livre, accessible avec un écriture assez simple. Une histoire qui se veut autobiographique mais qui paraît assez fantaisiste. le récit est scotchant et semer d'histoires rocambolesques. L'auteur cherche à dénoncer un système qu'il juge "dégueulasse",s ystème avec lequelle il à toujours travaillé et grâce auxquelle il a gagné énormément d'argent. Tout cela sans éprouver aucun scrupule, si ce n'est des années après et tant de vies gâchés.
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Suite de « dealer du Tout-Paris ». J'ai plus aimé cette deuxième partie. le rythme est plus tonique, les révélations plus importante. On découvre à quel point certains politiciens, douaniers, flics, célébrité sont pourris jusqu'à l'os
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Certains noms sont cités même si, je dirai que les 3/4 ne sont plus de ce monde. Pour d'autre nous avons droit aux initiales ce qui laisse planer le doute sur qui est la personne mais avec des petits recherche on peut facilement trouver
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Je cite la 4ème de couverture « Gérard Fauré ne s'excuse pas pour son passé de voyou, il a purgé sa peine. En revanche, il veut mettre les points sur les i, dénoncer l'hypocrisie des élites et mettre en garde contre l'usage de la cocaïne. » et c'est exactement ce que l'on récent en avançant dans la lecture
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Très bon second livre
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On a découvert avec indignation une des facettes de Jeffrey Epstein, ce richissime esclavagiste sexuel qui recevait la fine fleur du business international, de la politique et même un membre de la famille royale d’Angleterre, et leur offrait des mineures en pâture. Choquant, bien sûr… Mais ce qui me choque, moi, c’est que l’on a connu pire en France et que cette affaire n’est jamais sortie au grand jour.

Bernard L. était un odieux proxénète qui vendait des enfants aux pédophiles de la haute société parisienne, au vu et au su de son protecteur, le commissaire du VIIIe arrondissement. Ce dernier lui demandait, pour fermer les yeux sur ces activités nauséabondes, des parties de jambes en l’air avec des enfants, de la coke et bien sûr des « enveloppes » mensuelles, bien grasses. Cet homme-là, qui a trahi honteusement sa fonction, ne mériterait-il pas de passer en justice ? Et Bernard L., propriétaire ou gérant d’un hôtel cinq étoiles, le Beverly Hills, situé près des Champs-Élysées, près de Chez Régine, ne méritait-il pas d’être mis hors d’état de nuire ?

Pourtant il avait pignon sur rue, « importait » allègrement et sans scrupules de jeunes enfants issus de la misère, qui venaient le plus souvent du Brésil et parfois de pays voisins, avec leurs mères et parfois leurs pères. Avec la complicité de membres de la police de l’air et des frontières de Roissy-Charles de Gaulle, il faisait venir, tous frais payés, des mères dans le besoin avec leurs enfants. Il les faisait entrer en France « par la grande porte » avec un soi-disant contrat de travail de femme de ménage, et à Paris il les installait dans des chambres de bonne qui lui appartenaient.
[...]
L. était protégé par toute une clique de puissants pédophiles qui s’en mettaient plein le nez avec la coke que je leur apportais. Moi je fournissais en coke tous ces salopards, en toute impunité, qui me la payaient grassement et cash, sans jamais discuter le prix. Même des réceptionnistes étaient de mèche avec le patron, car en échange d’un bon salaire, d’un peu de coke de temps en temps et parfois la permission d’abuser d’un enfant gratuitement une fois par semaine, ils fermaient les yeux sur tout ce qu’ils voyaient et entendaient. Les femmes de ménage, elles, étant souvent les mères des petits que Bernard destinait à l’abattage, devenaient par force les complices de ses activités illicites et nauséabondes.
[...]
Ce n’est plus un secret aujourd’hui, que l’on retrouve parmi les serviteurs de Dieu de grands pédophiles, tel l’évêque de Chartres qu’un de mes amis avait mis à l’amende pendant des années parce qu’il avait violé son jeune frère. Mon beau-père, Léon Noël, qui fut ambassadeur de France au Vatican, m’a raconté des histoires de cérémonies occultes au cours desquelles de jeunes prêtres se faisaient « introniser ». À la parution du récent livre d’enquête Sodoma, j’ai compris qu’il ne m’avait pas menti.

En France, dans les années 1980, la pédophilie ne se limitait pas à quelques figures dévoyées du show-biz. Je pense notamment à un pervers sexuel, ministre de François Mitterrand, que l’on trouvait pratiquement tous les soirs à l’Adams Club, un club échangiste huppé. Dans une ville de province, dans les années 1970, cet homme était déjà connu très défavorablement des RG locaux pour ses dérives, la cocaïne aidant, avec des mineurs. Ma source est un homme des RG, un cocaïnomane invétéré, qui recevait de ma main entre 2 et 5 grammes par jour selon les renseignements qu’il m’apportait.
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Dans les années 1950, les pédophiles pullulaient dans tous les milieux au Maroc. Surtout les chasseurs d’enfants qui faisaient cinquante fois le tour de la ville en camionnette. Ils passaient leurs journées à chercher des proies qu’ils revendaient à de vieilles « entremetteuses » qui se chargeaient de les revendre à leur tour.

Ce jour-là, après une immense frayeur, je pris la mesure du danger. Et depuis lors, mon père engagea un garde du corps pour m’emmener à l’école et me ramener à la maison d’où je ne sortais plus jusqu’au lendemain.

Après cet incident, une enquête fut ouverte par l’armée française, qui, après avoir décrété un couvre-feu à partir de cinq heures du soir pour les enfants, arrêta une bonne centaine de pédophiles qui furent fusillés sans jugement sur la place publique, démantelant ainsi un immense réseau de déviants sexuels qui sévissait depuis des années dans la région de Marrakech. Depuis j’ai conçu une haine viscérale pour ces horribles personnages qui ne méritent aucune pitié de la part de la société.

Plus tard, après avoir quitté le Maroc, quand il m’arrivait de revenir à Tanger pour voir mes parents qui étaient restés là-bas, il m’arrivait d’entendre ces histoires d’Européens qui venaient au Maroc pour corrompre sexuellement et matériellement des enfants encore en âge de jouer aux billes et à la poupée pour en faire de futurs prostitués…

Ils profitaient de la complicité de Marocaines qui vivaient en marge de la société et de la morale, et se chargeaient de leur apporter soit leurs propres enfants, soit les enfants de leurs voisins ou de leurs amis, quand elles ne fournissaient pas des prostituées aux riches commerçants de la ville et à certains touristes. Ces femmes qui ne vivaient que de la misère des autres pullulaient au Maroc, au point qu’on les appelait des « kawouadas », en d’autres termes des mères maquerelles. Elles négociaient, louaient ou achetaient, le plus souvent pour de riches Français, l’accord de parents qui, voyant dans la « location » provisoire de leurs enfants à de bons Français un moyen de sortir de leur misère, acceptaient de se séparer de leurs enfants pour un temps, parfois même définitivement.

Bien des célébrités françaises ont eu ou ont encore une maison au Maroc. Par exemple, le célèbre acteur A. Dans les années 1970 les allées et venues constantes de jeunes mineurs se faisaient au vu et au su de tous les voisins qui considéraient ça d’un très mauvais œil, surtout venant d’un homme aussi célèbre. Ils étaient excédés par la fréquentation assidue de la villa par ces jeunes garçons, tant et si bien qu’un jour les langues commencèrent à se délier jusqu’à ce que toute la ville en parle. Au point de devenir embarrassant pour certains policiers marocains que A. arrosait pour qu’ils ferment les yeux. La police finit par lui demander, avant que le scandale n’éclate et que le roi Hassan II s’en mêle, de quitter le pays avec armes et bagages, sans tarder. Il mit sa maison en vente et quitta effectivement le Maroc avant que le ciel marocain ne lui tombe sur la tête.

Beaucoup de Français ont continué à sévir dans ce pays, pour la plupart des gens du show-business parisien, du monde glauque de la mode ou du monde pourri de la politique. Quelques acteurs, attirés par la manne des petites fesses enfantines à bon marché, se sont installés dans d’immenses et luxueuses propriétés à Marrakech, la ville des pédophiles par excellence.

Ensuite on a vu des politiciens de renom, tel le ministre déjà évoqué, un ex-révolutionnaire, des acteurs tels Jean Marais ou Jean-Claude Brialy, et de grands couturiers aussi comme Yves Saint Laurent, à qui j’ai eu le « privilège » de fournir de la coke.
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À l’âge de 15 ans, en obsédé sexuel que j’étais, je m’étais enfui du domicile familial à Tanger pour aller en Scandinavie, en falsifiant des documents pour sortir du pays. Mon unique objectif : sauter de belles blondes aux yeux bleus, à la peau blanche et douce. J’y allais pour me faire trois ou quatre nanas en quelques semaines. Mais arrivé au Danemark, à ma grande surprise, cela ne se passa pas comme je l’avais prévu.

Des filles, il y en avait à foison. Par contre, les beaux mecs étrangers bronzés étaient rares. Du coup, dès le premier jour je fus littéralement pris d’assaut. Mais si des jeunes filles venaient s’installer à côté de moi dans le parc où j’étais assis, elles ne le faisaient ni pour ma beauté ni pour mon atypisme, c’était pour mon sperme ! Comme si j’étais un étalon.

Je m’explique. Dans les années 1960, pour pallier le déficit démographique dans leurs pays, les gouvernements de Suède, du Danemark et de la Norvège avaient instauré la politique de la « fille mère ». Le but était d’inciter les jeunes filles qui ne voulaient pas continuer leurs études après l’âge de 16 ans à procréer et à devenir mères au foyer, moyennant un salaire, un appartement, un vélo avec siège-enfant, et toutes sortes d’aides… Pour beaucoup d’entre elles le projet était alléchant. Elles n’avaient qu’une chose à faire, trouver le géniteur de leur choix – dans mon genre si possible, moi qui semblais en être un excellent pour ces demoiselles. Ce qui fait que mes vacances ne m’ont pratiquement rien coûté, car les demoiselles ne venaient jamais les mains vides… Puisque je n’étais pas très friqué, je ne voyais pas pourquoi refuser leurs dons, car dons il y avait, pas en argent mais en victuailles.
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