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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
“Moi qui ai façonné les Acoma pour en faire la maison la plus puissante du clan Hadama! Je dis que nous forgeons notre propre destin et que nous prenons notre place dans la Roue! Qui ici prétend le contraire?”

***

À présent souveraine des Acoma, Mara n'a d'autres priorités que d'assurer la survie et le renforcement de sa maison. Elle doit faire face à des ennemis chaque jour plus nombreux et affûtés, prêts à tout pour l'évincer du Jeu du Conseil.

Passée d'une génération à l'autre, la guerre de sang qui l'oppose aux Minwanabi ne connaît aucun répit. Depuis la défaite humiliante infligée à son clan, Desio, le nouveau seigneur, est avide de vengeance.

Anticiper et contrer les coups de ses adversaires, faire prospérer son domaine mais aussi protéger son fils, la jeune femme est sur tous les fronts. Heureusement, elle peut compter sur la présence de loyaux conseillers et celle plus inattendue d'un esclave étranger dont elle aura beaucoup à apprendre.

*

Le coup de coeur se confirme avec ce second tome - je suis complètement et définitivement sous le charme. Les auteurs américains Janny Wurts et Raymond Elias Feist ont coécrit une trilogie absolument magnifique. Bien qu'il me reste encore le dernier volet à découvrir, je sais déjà qu'elle laissera une empreinte forte en moi.

Après《Fille de l'empire》,《Pair de l'empire》poursuit la chronique de l'ascension de Mara au sein de l'empire Tsurani. En seulement quelques années, la jeune femme - fine stratège -, a acquis plus de prestige et de renommée pour les Acoma qu'ils n'en avaient jamais eu auparavant. Observée de près, la montée en puissance de sa maison inquiète et attise les inimitiés.

Principalement centrée sur les luttes de pouvoir entre grandes familles et les machinations politiques, l'intrigue prend une direction qui m'a particulièrement plu en introduisant de nouveaux personnages issus de l'autre côté de la Faille. En particulier Kévin, un prisonnier de guerre vendu comme esclave à bas coût. Par sa désinvolture, son regard critique sur la société tsurani (que nous découvrons davantage) , par son génie tactique, il va amener Mara à remettre en cause ses fondements, à repenser le monde dans lequel elle vit et envisager d'autres possibles. Une évolution non sans heurts et tiraillements, très intéressante à suivre.

Espionnage, complots, alliances, tentatives d'assassinat, romance, trahisons, batailles, tous les ingrédients sont réunis pour faire vibrer le lecteur. Les neuf cents pages, à la fois palpitantes et délicieusement immersives, se lisent avec passion. Si vous êtes en quête de dépaysement, amateurs d'univers extrêmement riches et de personnages hauts en couleur, il y a fort à parier que cette série vous séduise, qu'à votre tour vous soyez MARA-boutés!

Un bouquet d'émotions et d'étoiles!
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Deuxième tome, toujours aussi addictif. On retrouve bien sûr Mara et bon nombre des protagonistes de Fille de l'empire, mais on découvre aussi, via un nouveau personnage, le monde des Barbares, le monde des autres, si proches et si différents. le télescopage de deux cultures, de deux morales fait tout le sel de ce tome.
Les guerres font rage, les turpitudes sont légion et les traditions sont parfois mises à mal.
Pour éviter la lassitude, une pause s'impose avant d'attaquer le troisième et dernier tome.
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Monde de Kelewan, quelques années après "Fille de l'Empire" : Mara des Acoma dirige son domaine, mais son pouvoir est encore fragile, et surtout elle est entourée d'ennemis. Desio, le nouveau Seigneur Minwanabi, est obsédé par cette jeune femme qui a provoqué la chute de son père — responsable de la mort du père et du frère de Mara — et fait serment auprès du Dieu Rouge d'abattre la famille Acoma. Ce serment détruira sa propre famille s'il échoue, tellement la notion d'honneur est forte à Kelewan. Desio s'avère moins intelligent son cousin, le chef de guerre inflexible Tasio, et il se complaît dans cet entrelacs compliqué du « Jeu du Conseil », euphémisme désignant les complots parfois meurtriers des Seigneurs de l'Empire.

Comme elle a besoin de main-d'oeuvre pour ses champs, Mara achète les esclaves les moins chers de Kelewan : des Midkemiens, guerriers faits prisonniers lors de la guerre avec Midkemia, un monde accessible grâce à un portail multidimensionnel appelé Faille. Parmi eux se trouve Kevin, qui cache sa condition de noble et officier dans son armée, pour ne pas être exécuté. Mais Mara et Kevin sont attirés.

L'univers de Mara est très inspiré du Japon médiéval — avec une touche de Corée et d'Empire aztèque, tandis que celui de Kevin a de nombreux points communs avec le nord de notre Europe. le choc culturel est immédiat, notamment sur la condition d'esclave que Kevin et ses hommes ne supportent pas, alors qu'aux yeux des Tsuranis, l'esclavage est un fait indépassable, résultat de mauvaises actions dans des vies antérieures. Kevin comprend mal mais apprend ce monde où le sens de l'honneur est plus important que celui de la vie, et peu à peu influence Mara et lui suggère des stratégies innovantes à Kelewan.

Ce pavé se lit intensément, grâce à l'immersion dans une culture asiatique où les apparences, codifiées à l'extrême, cachent une injustice et une cruauté communément admise. Monde à la fois enchanteur et implacable, les faux pas entraînent l'humiliation publique ou la mort. le Jeu du Conseil — luttes incessantes entre grandes familles liées par des relations complexes — justifie espionnage, trahisons, meurtres et guerres privées. Et un personnage comme Mara, voulant dépasser les traditions et encouragée en ce sens par Kevin, sait manoeuvrer en coulisse pour obtenir un pouvoir et assurer la pérennité de sa famille.

Un regret toutefois : l'événement majeur du milieu de ce tome, qui entraîne un bouleversement des forces en présence, arrive comme un cheveu sur la soupe. Une magie très puissante qui n'est pas vraiment amenée, alors que jusqu'ici, le surnaturel dans cet univers était léger. Cependant, cette trilogie se déroule en parallèle d'une autre ayant lieu sur Midkemia ("La Guerre de la Faille") : peut-être est-ce expliqué et justifié dans d'autres romans, mais c'est perturbant quand on ne lit que la trilogie de l'Empire.

Il n'en reste pas moins un roman passionnant dans une trilogie qui décrit l'ascension d'une jeune noble manipulant avec un grand art le Jeu du Conseil et contournant les traditions, pour combattre ses ennemis et gagner en influence. Bref, je ne vais pas tarder à lire la suite et fin de cette trilogie, pour connaître le destin de cette héroïne !

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Ah, Mara !
Une main de fer dans un gant de velours. Une féministe dans une société patriarcale. Une non-conformiste dans un monde figé par de vieux préceptes où l'honneur se situe au-dessus de la vie, où la prédestination oblige les hommes à accepter leur sort. Une fleur bleue au milieu de brutes sanguinaires. Une vraie guerrière dissimulée derrière une authentique fragilité. Une femme exceptionnelle qui suscite d'indéfectibles fidélités.
Mara a le goût du risque. Elle met nos nerfs à rude épreuve quand sur un pari risqué, une intuition périlleuse, elle risque de tout perdre, et finit par emporter la mise à la toute dernière seconde, laissant derrière elle toute une flopée de morts et d'ennemis anéantis…
Mara est toujours en mouvement quand ses adversaires les plus acharnés demeurent pétrifiés dans leurs vieilles croyances et leurs certitudes surannées. Elle parvient à les vaincre parce qu'elle observe sa propre culture à travers d'autres regards. Mine de rien, cet excellent livre de fantasy est aussi un hymne à la diversité.
Il faut tout le talent de Janny Wurts et de Raymond E. Feist pour nous faire croire qu'un tel personnage puisse survivre plus d'une semaine au milieu de toute cette haine, de ces pièges tendus sournoisement, et de ces longs couteaux ; qu'elle parviendra à les vaincre tous, un par un, méthodiquement, pour finir par se rapprocher de la Lumière du Ciel, le Dieu Vivant qui règne sur cette étrange terre.
Un second tome plein de drames, de fureur et de sang. Un second tome où l'on trouve l'amour, le vrai, là ou personne ne l'attend. Il tient toutes ses promesses et ne nous laisse aucune seconde de répit.
J'ai lu ce livre en commun avec mon amie Siabelle. Une nouvelle fois, Mara nous a bien faits peur dans ses entreprises risquées. Comme les nuits de Mara nous ont paru longues, à tous les deux ! Je vous invite à lire son billet.


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C'est une très belle lecture commune que je fais avec mon ami lecteur Eric76. Nous étions très fébriles de retrouver Mara, une superbe héroïne que j'affectionne beaucoup.

Quand tu entres dans l'histoire, ta lecture se transforme instantanément comme un très beau film visuel. C'est avec plaisir que je retrouve Mara, et on revoit avec bonheur ses proches : Arakasi, Nacoya, Keyoké, Lujan. Ils sont toujours aussi loyaux et une chance car les ennuis ne tarderont pas à arriver. Sa vie bascule quand on apprend que Desio, le seigneur des Minwanabi, part en guerre contre elle car il veut sa vie coûte que coûte pour venger les siens. L'écriture est toujours très prenante, et je suis tout de suite très conquise dès que j'entre dans son univers qui m'est familier. Je suis très intriguée lorsqu'on voit arriver un nouveau personnage qui se prénomme Kevin. Il est un beau barbare aux cheveux roux dont il retient beaucoup l'attention de Mara. Est-ce qu'il sera un allié dans cette guerre dont elle fera face ?

Les deux auteurs donnent aussi la voix à d'autres personnages, et on continue toujours de suivre Mara, elle doit constamment déjouer des pièges, il faut qu'elle contourne beaucoup d'obstacles et qu'elle détourne aussi les conspirations contre eux. Est-ce qu'elle jouera bien ses cartes pour gagner cette bataille ? On se laisse alors entraîner par les quêtes de nos personnages. On s'attache ainsi au clan des acomas et on peut passer des rires aux larmes, de l'inquiétude à la peur, de la tendresse à la violence bref on vit toutes sortes d'émotions.

«Quel dommage que cet homme soit un esclave, soupira-t-il. Un tel courage mérite les plus grands honneurs».

On constate également que le livre est bien construit, on s'y repère bien. Il arrive souvent que des chapitres soient très condensés et je ressens parfois une petite perte de concentration. Peu importe, l'histoire continue de me captiver et mon amour des personnages reste toujours présent. J'avoue aussi que j'ai été très déçue vers la fin car je vois disparaître un personnage important à mes yeux mais Mara n'avait pas le choix de faire ce qu'il fallait.

Et c'est enfin fait, notre aventure est finit et je suis très curieuse de connaître la suite. C'est vraiment magique, c'est comme si tu étais au cinéma. On y retrouve tous les ingrédients qu'on aime, c'est riche de péripéties et c'est des beaux personnages, ainsi que des méchants protagonistes, à découvrir.

C'est des beaux partages avec toi, je te remercie mon cher ami Eric, j'invite donc à aller voir son très beau billet.

Siabelle
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Mon avis : Une trilogie épaisse mais sans longueurs. L'univers fantasy sert surtout de décor (faune, flore, paysages …). À part une race de magiciens et une race insectoïde, les autres peuples sont tous humains. le coeur de cette saga est vraiment le jeu du Conseil : intrigues, complots, trahisons, assassinats, espionnages, embrouilles politiques, alliances militaires et familiales, accords commerciaux etc. 

Pour ceux qui aiment cette ambiance plus « cérébrale » vous êtes au bon endroit (il y a aussi des combats je vous rassure) ! 


C'est très riche, complexe mais pas inabordable. le style est assez fluide, la plume nous emporte vite. Même s'il y a de la romance elle n'est pas au premier plan. Les personnages et les dialogues sont soignés, on rentre dans l'histoire sans problème. À chaque tome on monte d'un cran, les morts sont plus nombreuses et plus violentes (pour les lecteurs/lectrices très sensibles certains passages peuvent être difficiles, notamment à partir du tome 2). 


Une série que j'ai lue et relue : à chaque fois je me suis laissée happer sans y prendre garde. Un réel plaisir, surtout qu'au niveau ambiance il y a une grosse influence de l'époque Empire du Milieu et du Soleil Levant. 


Un sentier qui vous mènera dans un autre monde, sur les pas d'une jeune femme prête à tout pour survivre.
Lien : http://sentiersdelebora.fr/2..
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Une suite tout aussi grandiose que le premier tome de la trilogie. Les intrigues deviennent plus complexes et s'étalent dans le temps. de nouveaux personnages font leur apparition, comme un esclave Midkemian qui est plus qu'intéressant. Nous sommes à nouveau plongés dans un univers riche et dense. Nous nous attachons encore plus à certains personnages qui étaient déjà présents dans le premier tome. Mara est un excellent stratège, mais elle est souvent en lutter entre la Tradition ainsi que le protocole et son but : faire survivre sa famille. L'esclave Midkemian lui fait voir d'une autre manière cette Traditions et cela pour toujours dans l'esprit de Mara. J'ai pu ressentir la peur de Mara et son besoin de briser certaines règles pour pouvoir survivre. La guerre entre la famille des Acoma et les Miwanabi s'intensifient et les enjeux deviennent colossaux

Si vous aimez la fantasy / epic fantasy et que vous avez aimé le premier tome, vous aimerez la suite ! (Attention, je ne conseille pas de les lire dans le désordre !)
Lien : http://dyslectrice.fr/pair-d..
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Un classique roman de transition, ce tome 2 de trilogie ? Oooh, que non ! Un classique tout court !

Raymond E. Feist et Janny Wurts innovent d'emblée dans cette suite. Mara, dame des Acoma est beaucoup moins sur la crête de la survie de sa famille. Elle a acquis richesse et une réputation certaine de brillante joueuse du Grand Jeu. de plus ses ennemis mortels, les Minwanabi, lèchent leurs blessures d'honneur. Mara a le temps de respirer, de développer son commerce… et d'acheter des esclaves.
C'est l'innovation majeure qui va porter ce récit. En décidant d'acheter des esclaves midkémians, prisonniers lors de la guerre de la Faille, Mara va faire du domaine des Acoma le théâtre d'une confrontation de culture. La culture japonisante extrêmement codifiée des tsuranis (le peuple de Mara) a du mal à réagir face à ces esclaves impertinents dont l'attitude rappelle l'impudence ironique de Steeve McQueen dans La Grande Evasion (irais-je jusqu'à évoquer Stalag-13 ? Quand même pas). D'un côté le fait que les ex-soldats midkémians n'aient pas décidé de laver leur honneur en se suicidant est incompréhensible ; de l'autre l'honneur exige au contraire à rester en vie et à tout tenter pour s'évader.

La confrontation s'incarne surtout dans la relation entre Mara et Kevin, le bel esclave midkémian rouquin (toutes les copines babélionautes qui ont lu ce livre en sont tombées amoureuses, peuh !). Mara confirme une attitude curieuse et progressiste, mais il y a des limites ; les heurts sont fréquents. Je me suis parfois surpris à ne pas croire possible le comportement plutôt libéral de Mara – relativement à la culture tsurani – mais il faut tenir compte du temps qui passe. En effet, en dépit de la taille du bouquin (pas loin de 900 pages en poche) les ellipses sont nombreuses. Les années passent sans que le lecteur le sente, et ce temps long permet aux idées, à la compréhension réciproque de pénétrer par osmose de part et d'autre et de s'imprimer dans les esprits.
Il faut noter que l'évolution de Mara est profonde au cours du roman. D'un chef de famille puissant et rusé tsurani jusqu'à la moelle, elle converge vers une conduite altruiste et pacifique à la mahatma Gandhi. J'y vois la victoire des valeurs sociales occidentales contemporaines – l'importance de la vie humaine, la lutte nécessaire contre la pauvreté, l'égalité – sur celles d'une société dont, au fond, on ne peut admettre la réalité que comme une relique de l'Histoire. Je ne sais pas si les auteurs ont consciemment manoeuvré dans ce sens ou si c'était la seule voie possible pour un roman qui doit dégager, en fin de compte, un message positif.

Le temps long est aussi à l'oeuvre dans les complots qui se réfléchissent sur des années (de nos jours on a du mal à penser plus loin que les prochaines élections). Ce sont les infâmes Minwanabi qui sont les maîtres de ce jeu dans ce tome (c'est l'effet volume2 : l'Empire contre-attaque, arf !) grâce à l'inquiétant Tasaio. Mara est plus dans la réaction à chaud, l'improvisation géniale mais risquée. Son maître espion Arakasi – un personnage des plus fascinants – est moins efficace que dans le premier tome et elle est souvent dans l'expectative.
Comme dans Fille de l'Empire, il est assez aisé de deviner quand Janny Wurts est à la plume. Elle nous offre des descriptions magiques et sereines de la vie tsurani, et surtout une pénétration psychologique de Mara toujours émouvante. le traumatisme que la Dame a subi au cours des années de vie commune avec son défunt mari Buntokapi éclate à travers sa peur panique à l'idée d'être approchée par un autre homme. Sa crainte pour sa famille et son fils inonde le lecteur un tant soi peu empathique. . Raymond E. Feist, lui, manipule à merveille les dialogues diplomatiques et le clash des combats. Son talent est indéniable quand il s'agit de nous happer en nous rongeant les ongles, inquiets de savoir qui va se sortir d'une situation périlleuse (la nuit des épées sanglantes est un chef d'oeuvre).

Différent du premier tome, ce livre l'est aussi par la connexion qui le lie à la guerre de la Faille racontée par Feist dans Magicien. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de lire ce dernier avant, les événements qui y sont racontés déboulent dans Pair de l'Empire et désorganisent complètement le Grand Jeu. On a l'impression qu'un ouragan passe sur le monde de Kelewan, obligeant tout le monde à se protéger en attendant que ça passe. Lorsqu'il est passé, tout est bouleversé et les actions des uns et des autres vont être largement déterminés par ce maelstrom. La lutte des Acoma et des Minwanabi passe au second plan, comme une onde éloignée de sa source. C'est seulement dans la dernière partie que le Jeu, profondément modifié, reprend le contrôle du roman.

Arrivé à ce moment de la trilogie, je ne peux que m'interroger sur ce que peut contenir le dernier, tout aussi épais que celui-ci. On pourrait très bien s'arrêter ici. Et pourtant, les copines babélionautes ont adoré ce troisième. Tome. Ma curiosité est exacerbée mais j'ai besoin de laisser passer quelques mois pour me remettre de mes émotions. Après tout, je viens de passer trois semaines sur Kelewan. Il faut moi aussi que je retrouve ma sérénité.
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Ah la la mes amis, que d'émotions, de rebondissements et d'actions dans ce second tome ! Il est encore mieux que le premier.

Nous retrouvons Mara et ses proches de la maison des Acoma alors qu'elle a survécu à son ennemi Jingu des Minwanabi. Son répit est de courte durée car Desio, nouveau seigneur des Minwanabi, veut venger son père en relançant une guerre de sang contre Mara. Il va être secondé pour cela par son cousin Tasaio, fin stratège, mais surtout l'homme responsable de la mort du père et du frère de Mara…

Complots, machinations et batailles vont ainsi se succéder et Mara va devoir mettre en oeuvre toutes ses capacités à manier le grand jeu pour sauver sa vie et celle de son fils Ayaki.

Heureusement pour elle, si ses ennemis sont puissants et dangereux, ses amis et proches sont également là pour la conseiller et l'assister dans ses projets. On retrouve avec plaisir Keyoké, Nacoya, Lujan, Jican et Arakasi, toujours aussi fidèles à Mara. de nouveaux personnages font également leur apparition, dont Kevin le barbare et Hokanu des Shinzawaï qui vont prendre de l'importance au fil des pages.

Je dois avouer que le personnage de Kevin m'a beaucoup plu car, au-delà du fait qu'il apporte un certain charme exotique au milieu de tous ces Tsurani - et c'est pas Mara qui pourra le contester, lol - il permet aussi au personnage de Mara d'évoluer dans le bon sens, d'accentuer son empathie et sa compassion envers les autres. C'est ce qui faisait défaut pour que je m'attache à elle dans le premier tome, mais avec du recul, je me dis que c'était peut-être volontaire justement de la part des auteurs, pour caractériser ce tempérament tsurani des habitants de Kelewan.

Il me tarde à présent d'attaquer le tome 3 et de voir quel bouquet final les auteurs nous réservent.

Challenge Multi-auteures SFFF 2020
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Quelle suite ! Ce tome 2 est aussi prenant que le premier tome.
Le personnage de Mara est toujours aussi attachant. le récit est rendu plus complexe avec l'apparition du barbare « Kévin ».
Je me lance dans le tome 3 directement !
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