je ne sais pas si je vais réussir a critiquer correctement ce livre ...car de part mon métier je connais très bien Nicolas et je sais tout ce qu'il a vécu en détention.
je le remercie de m'avoir offert ce livre et dédicacé ...qu'elle surprise mais au moins pour une fois les Mots sont posés sur cette France , le milieu politique et ce milieu carcéral .
Donc voilà Nicolas , monsieur tout le monde certes qui va aux manifestations et qui lutte ..... comme tout un chacun et qui se retrouve à Fresnes .
je préfère commenter la dernière partie , je l'a connait si bien .
Voilà notre Nicolas arrivant du dépôt ... en France on prend une douche après la garde à vue ...;Nicolas non !!! il arrive avec son drapeau ..;les surveillants lui interdisent car il s'en ait pris a un des leurs ( antillais ) ... et nous voilà parti dans l'horreur de Fresnes ..;
Nicolas aura cette chance de grosser ce premier codétenu qui va le protéger et l'autre avec qui il restera un an.
Une très belle histoire s'est crée entre ces deux hommes issu de milieu totalement différent .Nicolas a appris énormément à B , et inversement .
Ils se sont soutenu , et notre trafiquant de drogue internationale est devenu excellent élevé il aura son Brevet mention TB ..Nicolas l'aura énormément aidé .
Ce qu'a vécu Nicolas est un enfer , heureusement que sa maman a joué un rôle primordial dans la survie de Nicolas .
Je ne peux que recommander ce livre qui me touche énormément ... c'est moi qui lui avait conseillé d'écrire et il l'a fait ....
je ne suis pas objective du tout j'en suis consciente mais foncer ... ce livre est le reflet d'un drame de cette société .
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Ce témoignage permet de comprendre les motivations du « cortège de tête » − groupe affinitaire réunissant des militants radicaux se réclamant de l’antifascisme, de l’anarchisme ou de l’autonomie −, la raison de l’usage de la violence.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Mes rendez-vous chez la psy se passent très bien , elle comprend rapidement que je ne suis pas quelqu'un de fondamentalement violent, au contraire, que mon acte s'inscrit dans un contexte bien particulier et qu'il n'était pas totalement gratuit.A chaque séance nous discutons de l'actualité politique, de l'enfermement, de la prison en général.Cela me fait du bien .
Le cortège de tête et ses pratiques insurrectionnelles ne sont pas le fruit d’ados attardés à la recherche de sensations fortes, comme essayent de le faire croire les médias. C’est la réponse à une situation. À un moment. À un moment historique bien particulier.
Les affrontements entre la police et les manifestants, même si les mutilations que nous subissons sont réelles, restent avant tout de l’ordre du symbolique. Personne ne cherche à « tuer du flic », ça n’a pas de sens et ce n’est pas ce que cherche les gens, ce n’est pas ce que je cherche. Il s’agit de faire reculer l’État, en combattant un projet de réforme ou dans la rue, en affrontant son bras armé qu’est la police.
Il ne s’agit pas d’arrêter des individus soi-disant dangereux, il s’agit de marquer les corps, de faire mal, indistinctement, pour faire passer l’envie de revenir. Ça dure une bonne heure, c’est de la folie.
J’ai passé quinze ans dans cet univers-là fait de violence psychique, sans me poser beaucoup de questions sur ce qui me poussait à le faire si ce n’est le salaire et une idée de la vie aussi pauvre que largement partagée.
Devenu Black Bloc: la radicalisation assumée de Nicolas Fensch