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3,9

sur 687 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu, il y a quelques années, "Mille femmes blanches" que j'avais adoré. Raison pour laquelle j'ai choisi d'acheter "les Amazones" du même Jim Fergus, sans réaliser qu'il s'agissait d'une trilogie, et que le 2ème tome "La vengeance des mères" avait échappé à mon attention.
J'ai donc eu un peu de mal à me retrouver dans les différentes parties qui composent ce 3è tome, chacune étant attribuée au journal ou aux notes des protagonistes Mary Dodd, Molly McGill qui relatent leur expérience de vie avec les cheyennes en 1876, et Molly Standing Bear, descendante de Molly McGill qui prend soin et commente les carnets de son aïeule et de son amie.
Quoi qu'il en soit on retient le récit de destruction des peuples amérindiens par l'armée américaine et les souffrances que subissent aujourd'hui encore notamment les femmes amérindiennes invisibles dans une société qui ne les considère que trop peu.
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Au début du roman j'ai tellement aimé découvrir la vérité, comprendre ce qu'il y avait vraiment eu.
Mais au fil des pages, j'ai trouvé ce tome en dessous des autres, notamment parce que certaines longueurs m'ont fait perdre le fil de l'histoire. Il faut dire que je suis une lectrice vraiment exigeante en ce moment avec une concentration proche de 0, les longueurs me perdent totalement.

Je suis contente d'avoir lu ce troisième tome et j'ai hâte de découvrir le dernier au printemps, en espérant avoir retrouvé un semblant de concentration 😅.
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Les Amazones (480 pages)

Les carnets perdus de Molly McGill et autres nous conte la troisième étape.
_Ce peuple discret traumatisé fuit les Blancs qui les massacre.

_Les femmes blanche se groupe pour se battre au coté des indiens sous le nom de "Coeur vaillant"

_Des fêtes sont organisées pour chaque victoire.

Ces trois volumes m'ont fait découvrir une Amérique ou le racisme envers ce peuple indien est violent.

La découverte de filon aurifère et des grands espaces ou vivent ces peuplades vont se réduire et les Indiens seront parquet dans des réserves.

Les bisons nourriture principale des indiens seront chassés et remplacer par des boeufs.

Encore aujourd'hui ils ont de grandes difficultés pour garder leurs cultures. Les colonisateurs leurs ont imposé leurs façons de vivre.

J'ai aimé cette lecture en trois volumes et malgré ses 1440 pages.

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Il y a quelques années déjà, j'avais adoré "Mille femmes blanches", ses personnages, son intrigue, ses enjeux et la plongée que ce livre offrait dans l'univers amérindien. Il est resté longtemps dans ma mémoire. Plus tard, j'ai lu "La vengeance des mères" mais je l'ai oublié. Je me suis donc plongé avec curiosité dans "Les amazones", un peu inquiet de lire le troisième tome d'une trilogie si longtemps après les deux premiers. Jim Fergus parvient à nous replonger dans l'univers de ses protagonistes pour retrouver qui est qui. Malheureusement pour réussir cela, il multiplie les surprises du même type : la plupart des personnages principaux se trompent sur ce qu'ils pensent de ce que sont advenus les autres, suite aux évènements des précédents tomes. Les massacres et les batailles n'ont pas eu les conséquences individuelles auxquelles les uns et les autres s'attendaient. C'est intéressant mais pendant un long moment cela a rendu ma lecture un peu laborieuse : j'étais sceptique sur la crédibilité de ces multiples rebondissements. C'est particulièrement le cas, dans l'intrigue qui lie May Dodd à Jack Seminole où les ficelles utilisées par l'auteur sont si grosses que plus aucune scène n'avait d'effet sur moi car j'en devinais déjà l'issue toujours similaire.
Pourtant, par la suite, Jim Fergus développe un aspect qui me passionne : la frontière tangible entre la réalité et la mythologie animiste des amérindiens. Et il a une intrigue idéale pour cela : une tribu indienne qui cherche un lieu refuge dans une région ravagée par la guerre et qui la trouve dans une nature grandiose et magique. J'ai été totalement surpris et embarqué par cette partie que j'aurais voulu explorer plus longuement. Jim Fergus choisit une autre option pour clôturer sa trilogie. Cela maintient le mystère, c'est intéressant. Mais personnellement, c'est au moment où il m'avait à nouveau accroché que tout s'arrête. Dommage. Ou alors peut-être n'ai-je pas terminé ma lecture, n'ai-je pas refermé le livre et y suis-je toujours dans le monde d'à côté !?
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C'est avec plaisir que l'on retrouve les héroïnes des deux premiers tomes de la trilogie, Mille femmes blanches et La vengeance des mères. Dans Les Amazones, nous avons le plaisir de découvrir les carnets perdus de May et de Molly, toutes deux revenues d'entre les morts.
Si dans ce volume les luttes et combats sont toujours présents, nos héroïnes connaissent une longue parenthèse dans un lieu magique, une vallée cachée, où la tribu qu'elles reconstituent peut vivre quelques temps loin des blancs, dans une nature préservée où l'on peut encore chasser le bison. Les pages décrites dans ce paradis permettent aux lecteurs de se figurer ce qu'était la vie des Indiens avant l'arrivée des Blancs (les chevaux en plus !).
Les carnets sont ponctués des rencontres entre Molly Standing Bear, détentrice des carnets, avec Jon Dodd, journaliste. Molly S.B. se réserve le droit d'annoter les carnets ; Jon a pour consigne de les publier dans sa revue, mais sans en changer une ligne !
Tous deux, descendants de May et de Molly, se sont connus dans leur adolescence et vivent aujourd'hui une histoire amoureuse épisodique. Molly Standing Bear est un personnage incroyable : c'est une femme forte, malgré les violences qu'elle a pu subir, dévouée à la cause des Coeurs Vaillants ; elle consacre sa vie à venir en aide aux femmes amérindiennes victimes de violences, de disparitions inexpliquées. Jim Fergus cite à plusieurs reprises les chiffres effroyables des meurtres et disparitions de femmes natives qui ne semblent absolument pas inquiéter les autorités. Même si plus de 140 ans ont passé entre le génocide décrit dans les journaux de May et Molly, les Natifs sont toujours malmenés par la société américaine. Mais lors de la rencontre organisée par Babelio et Le Cherche Midi, Jim Fergus a rappelé la présence de 3 femmes amérindiennes au Congrès américain depuis 2018, signe d'espoir pour lui.
Jim Fergus, en choisissant la forme des carnets et donc l'écriture à la première personne, se met parfaitement dans la peau de ses personnages. On perçoit bien tout le travail de recherche qu'il a mené pour parler des Indiens d'hier (essentiellement Cheyennes) et d'aujourd'hui. On sent toute son admiration et sa fascination pour le courage des femmes amérindiennes ; d'après ce qu'il a pu constater, de nos jours sur les réserves 98 % du travail est effectué par les femmes…
J'ai apprécié la référence, à deux reprises, à Dan O'Brien et sa Wild Idea Buffalo Company, qui élève des bisons et produit de la viande sur un mode de production raisonné et respectueux de l'animal.
Je remercie Jean-Luc Piningre pour la qualité de sa traduction, et lui suis reconnaissante d'avoir conservé les noms américains des personnages (traduits en bas de page et dans un lexique en fin de volume).
Enfin, un grand merci au #PicaboRiverBookClub et au Cherche Midi pour cette lecture en avant-première et la rencontre inoubliable avec Jim Fergus !


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D'abord il y a eu Mille femmes blanches ce roman que j'ai adoré dès sa parution en 2000. Souvenez-vous, en 1875, le chef cheyenne Little Wolf demande au président Grant de lui offrir mille femmes blanches en échange de mille chevaux ; Son idée, en épousant mille de ses guerriers, elles favoriseront l'intégration de son peuple. Si en réalité on ne sait rien de ce que les deux hommes se sont dit lors de cette rencontre, l'auteur prend malgré tout ce prétexte pour défendre la cause des natives américains, en particulier des indiens des grandes plaines. Sous la forme de carnets intimes, Jim Fergus retrace la vie de ces quelques femmes qui vont tenter de s'intégrer à ces tribus cheyennes, Arapahos ou Shoshones pour ne citer qu'elles. Puis viendra La vengeance des mères, deuxième opus de la série, et enfin Les Amazones, le troisième et dernier tome de la saga.

Non il ne s'agit pas là de ces guerrières que l'on retrouve dans la mythologie grecque, pourtant elles n'en sont pas si éloignées. Car Les Amazones sont ces femmes décrites dans les carnets retrouvés de May Dodd, que l'on va suivre tout au long du roman, en parallèle au récit de Mollie McGill, et leur histoire se prolonge pendant toute l'année 1876. Devenues guerrières à leur tour, elles vont créer une sorte de confrérie, celle des Coeurs Vaillants, et se battre aux côtés des indiens contre ce monde qu'elles ont quitté et dans lequel elles ont parfois dû abandonner leurs enfants. Leurs récits nous permettent de retrouver les batailles célèbres, celle de Little Big horn en particulier, mais aussi de faire vivre les récits chamaniques et les traditions spirituelles indiennes.

L'histoire de Mollie Standing Bear, native des réserves américaines contemporaines, apparait en fil rouge, comme une réminiscence de l'esprit des femmes du XIXe.

A la fois récit historique et évocation du surnaturel, l'auteur nous embarque une fois de plus dans une aventure que l'on a du mal à lâcher, et ce malgré quelques longueurs il me semble. L'alternance des récits, des personnages, du passé et du présent ancre totalement son roman dans la réalité quotidienne des indiens des réserves aux États-Unis aujourd'hui. La complexité de leur intégration, le plus souvent impossible, le poids de leurs traditions et de leurs croyances, sont toujours d'actualité. Sa présentation de la vie des tribus, le respect envers la nature et le gibier, leur organisation complexe au fil des saisons et des combats, les costumes et leurs significations, les danses et les rituels magiques, les rites religieux, l'extinction programmée des bisons, rien n'est négligé par l'auteur qui étoffe son récit grâce à ses connaissances impressionnantes du sujet.

J'ai aimé qu'en filigrane à ces récits d'aventure, l'auteur nous montre sans cesse la place des femmes dans la société. Pour celles qui intègrent les tribus, que ce soit la place qui leur était réservée dans la société puritaine des migrants des Amériques, ou celle qu'elles doivent se faire au sein des tribus, on se rend compte que le rôle des femmes, leur liberté, leur existence même ne sont jamais garantis.

lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/11/07/les-amazones-jim-fergus/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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On termine en beauté avec le dernier volet de la trilogie des Mille Femmes Blanches que j'avais tant aimées notamment dans le premier tome. On suit les récits de May et Molly à travers leurs journaux récupérés par deux de leurs descendants On est donc plongés dans les derniers souffles de l'épopée, celle qui vit "l'échange" de femmes blanches envoyées auprès des Indiens. le style est toujours aussi alerte, les portraits de ces femmes courageuses et magnifiques imprègnent toujours les pages de leur lumière, de même que la nature, belle, sauvage, vierge et mystérieuse, encore une fois presqu'un personnage à part entière. On ressent encore plus dans ce troisième tome les méfaits de l'homme blanc envers ces terres jusque là préservées et respectées, mais aussi la marche inéluctable de la conquête des grands espaces de l'Ouest.
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J'ai lu La Vengeance des mères et Mille Femmes blanches en 2019... ça date un peu, et c'est pour ça, je crois que j'ai eu un peu de mal à me remettre dedans. D'autant plus que j'avais lu les deux premiers livres dans le désordre, et comme il y a des références aux événements des deux, par moments j'ai bien ramé ^^

Bref, on retrouve Molly Standing Bear qui vient rapporter d'autres journaux à Jon. Jon dirige un journal, à la suite de son père, et Molly et Jon sont les descendants respectifs de Molly McGill et May Dodd.

Et là, ce sont les extraits des journaux de Molly et de May qui alternent car, hé oui, hé non, May Dodd n'est pas morte dans cette grotte comme on l'a cru, elle a été soignée par Whoman Who Moves Against the Wind, Wind pour faire plus simple. Enfin, une des deux car elles sont jumelles et personne ne les distingue.

On retrouve donc nos héroïnes où on les avait laissées, et on les accompagne jusqu'à leur retrouvailles (enfin, rencontre dans le cas de Molly et May, qui deviendront d'excellentes amies) et à leur séparation : guidés par une aveugle (!) notre troupe d'Indiens a atterri dans un endroit charmant, pacifique et merveilleux : le monde derrière le monde, en traversant une tempête de nuit. Mais voilà, certains veulent rester, et d'autres repartir d'où ils viennent.

Les extraits de journaux ont entrecoupés par l'histoire d'amour naissante et se développant entre Molly Standing Bear et Jon. Les Coeurs Vaillants existent toujours, Molly en fait partie et part régulièrement en mission faire justice pour les femmes indiennes disparues, violées ou assassinées dont les autorités ne se soucient guère...

Si je n'ai pas trop accroché à la dimension ésotérique du récit (un comble quand on voit la fantasy et la SF que je dévore !), j'ai beaucoup aimé les histoires de coeur de May et Chance et de Molly Standing Bear et Jon. J'ai adoré voir enfin la fin de cet affreux Jules Seminole, et mon passage préféré est celui des Jeux contre les Shoshones, dans le monde derrière le monde.

Voilà, il ne me reste à lire que le dernier roman de la saga - May et Chance, justement ;-)
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Dernier tome de la trilogie commencée par "Mille femmes", "Les Amazones" vient clore le cycle et nous apprendre, via les extraits de journaux intimes de May et Molly mais aussi via les personnages contemporains de Molly Standin Béarn et Jon W Dodd, leurs descendants.

On y découvre comment les deux femmes continuent leur combat pour survivre et les multiples obstacles qui se dressent sur leur chemin.

Les indiennes d'Amérique sont-elles vouées à être victimes de la violence des hommes blancs? Quel avenir s'offre à eux?

Un dernier opus bien documenté qui invite à la réflexion.
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Ma période "Indiens" est donc révolue pour le moment.
Après avoir lu Mille femmes blanches et quasiment enchaîné avec La vengeance des mères, je termine donc la trilogie avec Les Amazones.
Ce tome m'a plus enchantée que le précédent qui me semblait un peu être une redite du premier.
Ici, pas beaucoup de nouveaux personnages, Jim Fergus bâtit la suite de l'histoire des femmes déjà rencontrées dans les précédents opus.
J'ai beaucoup apprécié la rencontre de May et Molly, porteuses de la parole des "femmes blanches". Leurs récits nous sont à nouveau rapportés par le biais de leurs carnets intimes mais cette fois, une nouvelle intervenante prend la parole. Il s'agit de Molly Standing Bear, lointaine descendante cheyenne de Molly. Sa parole permet de faire le lien entre le passé et l'époque actuelle qui n'est pas beaucoup plus accueillante pour les Indiens que 150 plus tôt malheureusement.
Cette perspective a ravivé mon intérêt qui s'était émoussé à la lecture de la vengeance des mères.
Ce qui m'a un peu moins plu par contre, c'est le nombre de romances dans le roman, qui selon moi, nuit parfois au propos.
Mais cet aspect est compensé par le nombre de femmes fortes croisées au fil des pages.
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