Le papillon de Siam

J'ai aimé cette lecture qui nous emmène jusqu'en Asie du Sud-Est, entre le Cambodge et le Laos. Nous suivons l'histoire d'Henri Mouhot (1826-1861), explorateur qui, après des séjours en Russie, Italie, Ecosse..., part à la recherche d'un papillon rare, pour le compte de l'Angleterre.

Même si aucun spécimène de cette espèce ne sera ramené de ce voyage, la quête n'est pas vaine : Henri va en effet découvrir, par hasard, la mystérieuse cité d'Angkor, et son histoire.

Celle-ci n'est pas spécialement très développée, le fil étant plus axé sur l'itinérance du naturaliste. On a un bon aperçu de cette région d'Asie, sa nature, ses mystères.

Cette lecture m'a un peu rappelé Soie, même si la recherche n'est pas la même.
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Henri Mouhot ne s'est jamais senti à l'aise dans sa ville natale de Montbéliard. Il rêve depuis toujours de voyages et d'explorations. A dix-huit ans, il part enseigner le français à St Petersbourg puis il épouse la nièce d'un explorateur écossais. Peu après, il part pour le Siam à la recherche d'un papillon particulier. Comme à chaque fois avec cet auteur, je suis déçue en refermant le roman. L'histoire est intéressante, les personnages bien campés, mais il manque quelque chose pour que cette histoire laisse vraiment un souvenir impérissable.

Henri Mohout est un jeune homme qui rêve d'aventures et d'exotisme. Malheureusement pour lui, on ne peut pas dire que Montbéliard en offre beaucoup, encore moins en ce début de XIXème siècle. Pour combler ce manque, il se plonge dans la lecture d'ouvrages de grands explorateurs mais cela ne lui suffit pas. Il veut voir de lui-même ce royaume de Siam dont il a tant rêvé au travers des livres. Une opportunité de voyager s'offre enfin à lui par l'intermédiaire d'une offre d'emploi en Russie. Il devient alors professeur de français et découvre ainsi le pays en long en large et en travers toujours accompagné par son fidèle le daguerréotype avec lequel il va immortaliser les paysages d'Europe.Mais ces voyages ne lui suffisent plus et son vieux rêve du Royaume de Siam est toujours bien présent. Seulement les fonds manquent et il va devoir demander de l'aide à des mécénats peu enclin à subventionner un tel voyage passé de mode. Seule l'Académie des Sciences de Grande-Bretagne répondra favorablement à la condition express qu'il rapporte avec lui un papillon de Siam, espèce protégée par le Roi de Siam lui-même.Avec ce nouveau voyage, ce n'est pas uniquement un pays que va découvrir Mohout mais toute une région et un peuple à part. Il fera même la découverte de la cité d'Angkor jusque là inconnue des occidentaux.

Avec ce roman, c'est une biographie romancée d'un explorateur méconnu que nous propose Maxence Fermine. Mais il manque justement un peu de romance à son roman qui apparaît un peu trop encyclopédique. La magie de l'Orient et de ses merveilles que découvre l'explorateur est très peu rendue. Il n'ya d'ailleurs aucune psychologie du personnage alors que son intérêt pour le Royaume de Siam aurait pu susciter toute une analyse. L'écriture est fluide et le roman se lit bien pourtant il manque de profondeur.

Le Papillon de Siam/Maxence Fermine
Teinopalpus Aureus est un papillon rare du Cambodge. Henri Mouhot, franc-comtois natif de Montbéliard, se voit confiée la mission de ramener ce spécimen très recherché à la Société scientifique de Londres. Au lieu de quoi, il découvre les ruines des temples khmers d'Angkor. Nous sommes alors en 1860.
Dans ce court récit, Maxence Fermine nous propose dans son style poétique très personnel une biographie romancée de Henri Mouhot, évoquant son enfance solitaire plongée dans les atlas puis son voyage en Russie pour enseigner le français aux enfants des édiles de Saint Pétersbourg. Ensuite une vie d'aventure en Asie qui le rendra célèbre un temps avant que son nom ne sombre dans l'oubli. En effet qui sait qu'un certain Henri Mouhot découvrit Angkor ?
Citation : « Ceux qui ont la chance de voyager le savent, les Français ont fort mauvaise réputation hors de leurs frontières. Ils sont balourds, arrogants, pleins de morgue, donneurs de leçons, rustres, sales, sans-gêne et ne font aucun effort pour apprendre les langues étrangères. »
Henri Mouhot fit exception et rencontra la femme de sa vie, une jeune écossaise, lors d'un voyage à Florence.

e commence à bien connaitre Maxence Fermine. le papillon de Siam est le 8e roman de Fermine que je lis. C'est vraiment dire que j'aime la plume de cet auteur, son univers poétique, sa sensibilité, cette manière qu'il a d'aller à l'essentiel de son sujet, d'en extraire le merveilleux, le lyrique, le sublime.

Avec le papillon de Siam, tous les ingrédients sont présents pour me plonger dans une aventure extraordinaire. Ce que j'ignorais, c'est la notion biographique de ce roman, celle de l'explorateur français (et méconnu) Henry Mouhot.

Et même si la vie de cet aventurier contient tout le nécessaire romanesque, Maxence Fermine ne semble pas trop avoir débordé du vrai, peut-être pas assez à mon goût. Si la recette de son style me plaît énormément, la mécanique de le papillon de Siam se dilue un peu dans les éléments du biographique (que j'ignorais au moment de la lecture) et se dilue aussi dans le caractère du personnage pour lequel, si j'ai bien senti son désir impérieux d'aventure, de voyages, je n'ai pas eu trop de sympathie.
La suite sur le blog…
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Un voyage d'exploration en Thaïlande, Cambodge et Laos pour retrouver une espèce très rare de papillon qui se transforme en découverte de la cité d'Angkor.
Le tout parsemer de Rèves, de déesse, de rencontres et de légendes.
Un excellent livre, ce qui n'a rien d'étonnant vu que c'est de Fermine.

Un court roman au style fluide et léger qui vous emmène dans des contrées lointaines.
Ce texte plein de poésie nous permet de faire connaissance avec Henri Mouhot dont la découverte de la cité d'Angkor a totalement éclipsé le personnage!
J'ai trouvé la fin particulièrement touchante et j'ai un certain respect et de l'estime pour ce jeune explorateur après avoir lu ce beau roman.
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Un joli petit livre léger - court, fluide - qui invite à le rêverie et à réflexion... A la poursuite de buts somme toute futiles (le papillon de Siam), nous finissons par tomber sur des splendeurs insoupçonnées (Angkor...). A méditer par une beau soir d'été, un verre de Gin Tonic à la main...

Jolie lecture, joli style, qui permet de découvrir une des légendes sur Angkor à travers un roman.
J'avais entendu parler de la manière dont la cité avait été découverte mais jamais entendu le nom d'Henri Mouhot. J'ai donc appris quelque chose et j'ai pris du temps pour mieux découvrir ce personnage.

Maxence Fermine nous entraîne dans les pas de l'explorateur français Henri Mouhot sur les traces du papillon de Siam.

En 1858, Henri Mouhot, financé par l'Académie royale des Sciences de la Couronne britannique, part pour Bangkok à la recherche de Teinopalpus aureus, le papillon de Siam, spécimen manquant à la collection de Sa Majesté. Mais le papillon est une espèce sacrée et interdite, à moins qu'elle ne soit chimère...

Plus tard sur la route des légendes, au Cambodge, Henri Mouhot va faire sa plus belle découverte, la magnifique cité khmère d'Angkor qui aurait été construite par un roi lépreux pour apaiser la colère d'une déesse aux cheveux de jais.

le papillon de Siam est un roman à la lecture agréable et intéressante, quoiqu'un peu court pour un sujet qui se serait prêté à de plus amples développements.

Retrouvez aussi sur ce thème l'article du 12 mars 2017, la Voie royale d'André Malraux.
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