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4,11

sur 3491 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nous arrivons (enfin) à la fin de cette série. Je suis tellement partagée. Une fin de saga qui soulage tellement l'intrigue finit par peser, et en même temps on quitte ce monde si dur auquel on s'était attaché. Ce n'est pas beau, ce n'est pas rafraîchissant. C'est profond, c'est poignant. Lu en avril 2020
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Finalement au bout de la lecture de cette saga je suis toujours aussi perplexe sur les sentiments qui lient Lenù et Lila. Une amitié prodigieuse ? Est-ce vraiment cela l'amitié ? En ce qui me concerne j'ai lu le récit d'une relation suivie par intermittence et plus que conflictuelle, avec des hauts et des bas pendant plus de cinquante ans. Parfois tout est beau, parfois rien de va plus. Et, à mon avis, souvent ces problèmes relationnels proviennent du caractère fort et très difficile de Lila. Il est indéniable qu'elle a une intelligence au-dessus de la moyenne mais son mal de vivre détruit sa vie et ravage les êtres qui lui sont proches. Ce dernier tome m'a semblé très long et assez répétitif entre les fâcheries et les réconciliations de nos deux héroïnes. C'est le livre que j'ai le moins aimé.
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Ça y est c'est Fini!!
Cette saga a bien rempli mon année de lecture !!
Néanmoins, j'ai vraiment eu du mal à finir ce dernier opus, car Elena sans cesse prend sa vie en main , pour faire 4 pas en arrière, histoire de ne pas trop s'éloigner ou de risquer de se mettre à dos sa chère Lina. Cela m'a vraiment ennuyée...

Sinon l'histoire en elle même est très intéressante, tous les personnages, suivis au cours des 3 premiers tomes évoluent énormément, ils abordent la dernière partie de leur vie et c'est vraiment intéressant, les ayant suivis pendant toutes ces décennies !

Bien entendu, on suit également l'évolution politique, qui nous amène au début des années 2000.

Lenù est enfin avec Nino, mais ne peut se défaire de son quartier, de ses amis d'enfance et bien sûr de Lila. Néanmoins elle parvient à élever ses filles et à mener de front sa vie professionnelle et de femme.
C'est une belle épopée, un peu ternie par cette lenteur, mais je reste aussi sur ma fin avec le mystère Lilia...
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J'ai été emballée par cette saga, mais le dernier tome m'a légèrement déçue. Je ne l'ai pas trouvé aussi bien que les trois autres. Peut-être ai-je trop attendu pour le lire?
Pourtant, là où je m'attendais à renouer difficilement avec les nombreux personnages, cela s'est fait facilement. Ce n'est pas ça qui m'a gênée.
Je n'ai pas retrouvé le même souffle qui guidait les premiers opus. Ici, j'ai trouvé que les événements s'enchaînaient de manière assez lourde, comme si l'auteure elle-même fatiguait un peu. Et comme ses personnages qui vieillissent également. de même, je n'ai pas retrouvé les descriptions fines, et pertinentes des caractères des personnages. Je n'ai pas senti la même subtilité.
Pour autant, je n'aurais pas abandonné en cours de route, car il y a encore certains passages où l'admiration nous saisit et surtout cet attachement à Léna et Lénu. Je suis donc allée jusqu'au bout, et cela en vaut vraiment la peine car la fin est vraiment bien écrite et belle.
Ces deux femmes vont rester dans ma mémoire, comme deux personnes qui m'auront marquées.
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Saga l'amie Prodigieuse- Elena Ferrante

Cette tétralogie trace l'amitié entre Lenù (la narratrice) et Lina, dans un quartier de Naples où règnent les violences domestiques et les rivalités...
Au fil des tomes, nous suivons les deux amies dès l'enfance jusqu'à l'âge adulte (des années 50 jusqu'aux années 80).

Dès le début de la saga, l'amitié entre les deux fillettes est ponctuée par leurs différences et très vite, le lecteur peut se rendre compte de la toxicité de leur union.
Elles sont toutes deux douées pour les études mais seuls les parents de Lenù peuvent les lui payer. Lina quant à elle se marie très jeune et encourage son amie à poursuivre ses rêves.
Partagées entre entraide, soutien, jalousie, comparaison, le besoin de surpasser l'autre.... L'une comme l'autre se servent de cette relation comme béquille, pour avancer dans cette Italie dont les conditions sociaux-politiques sont difficiles.

Lina a un très fort caractère et semble souvent prendre le dessus sur leur relation et s'impose peu à peu dans le quartier où elles ont grandi. Lenù manque bien souvent de confiance en elle et se soucie des opinions de chacun à son égard.

L'auteure est très bavarde et nous sommes parfois noyés dans un flot de paroles.
J'ai été gênée par le caractère très égoïste de la narratrice, au point où j'ai dû délaisser la saga un moment (au cours du troisième tome).

Je ne regrette pas d'avoir finalement poursuivi la lecture et suivre les aventures de Lina, personnage très "haut en couleur" et qui, pour moi, donne tout l'intérêt à cette saga. Sous son épaisse carapace, on découvre finalement une femme qui a une peur incommensurable de tout ce qu'elle ne maîtrise pas.
Lenù quant à elle ne tarie pas d'éloges à son propos et j'ai été bien souvent estomaquée par ses choix de vie qui servent avant tout ses propres intérêts, allant même jusqu'à délaisser, régulièrement, ses enfants durant plusieurs semaines...

Une saga toutefois intéressante, qui permet de découvrir l'évolution de l'Italie au fil des années.
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Suite et fin de l'amie prodigieuse : l'enfant perdue, Tome 4.
En fait, hâte d'en finir... autant j'ai pu me passionner dans les précédents tomes pour les tribulations de Lila et Elena que là l'ennui est présent... Elena ne fait que courir entre son travail, son amant et s'occuper de ses 3 filles tandis que l'histoire de Lila passe au second plan. Toute l'analyse des situations se fait par l'intermédiaire d'Elena, alors qu'il aurait été très intéressant d'avoir le point de vue de Lila.
Et puis beaucoup de négatif au crépuscule de la vie de ces 2 femmes, qui fait que l'on referme le livre avec une certaine tristesse.
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Le sous titre qui se répète dans les quatre tomes : l'amie prodigieuse, me parait tout à fait inadapté. C'est d'une relation faite de haine, d'envie, de coups bas, bien entendu prolongé tout le long d'une vie, et parfois avec des années, courtes , de rémission, et d'une certaine admiration de la part de la locutrice vis à vis de Lila, intelligente mais analphabète, méchante et menteuse, qu'il s'agit selon moi. Cette ambivalence est racontée merveilleusement, car à travers cette histoire amitié/haine c'est celle d'un quartier pauvre de Naples après la guerre, et de l'Italie en proie à la violence et à la corruption.
Les doutes d'Elena durant toute sa vie , sur ses rapports avec Lila ( veut elle l'éliminer ou la booster?), sur ses choix dans la vie, sur la valeur de ses livres à succès, et la découverte après bien des années que ceux qu'elle a cru bons ont commis des crimes de sang- un peu à la manière de Proust qui découvre la vérité sur ses proches - s'inscrit dans cette Italie où le sang coule, et pas seulement, découvre t elle , dans son quartier napolitain pauvre .
Lila , intrépide et redoutable, pousse Elena à affronter leur peur, voilà peut être le secret de leur entente ( et surtout mésentente) et cependant elle est tétanisée lors du tremblement de terre de 1980.
Et puis, évocation du féminisme naissant et de ses contradictions naturelles.
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Voilà un livre surprenant et dérangeant, raté de mon point de vue, mais étrangement proche d'une formidable réussite.
Le premier tome donne l'idée, le parfum, le goût de ce qu'aurait pu être cette réussite - il est à lui seul une réussite. On y découvre ce qu'on croit devoir être les deux sujets principaux du récit : cette enfant surdouée, torturée, orgueilleuse, et d'une force mentale exceptionnelle, que la narratrice appelle Lila, et les habitants du quartier pauvre de Naples où elle vit. Et ces deux sujets s'animent sous nos yeux, vivants et magnifiquement dessinés. La narratrice, elle, apparaît comme la complice que Lila s'est choisie pour exercer sa propre force et son propre pouvoir, et surtout pour vivre par procuration une autre vie que la sienne, vie dont elle semble connaître déjà l'issue désespérante.
Et le lecteur se prend à rêver du chef-d'oeuvre que laisse entrevoir ce premier tome.
Mais il s'aperçoit alors que le véritable sujet du livre n'est ni Lila, ni Naples, mais la narratrice, qui devient progressivement le personnage central en même temps que Lila s'efface. Et le drame, c'est que la narratrice, qu'on peine de plus en plus à distinguer psychologiquement de l'auteure, est un personnage fade, faible, mesquin, jaloux, imbu de lui-même, sans personnalité, balloté par les uns et les autres, et oscillant au gré des événements auxquels elle ne comprend pas grand chose ... au total médiocre, désespérément banal et prodigieusement inintéressant, sauvé seulement par sa lucidité quant à sa propre médiocrité et à la supériorité de Lila. Et en même temps, tous les autres personnages, tous les autres éléments du récit s'éteignent pour ne devenir que des ombres sans âme.
C'est ainsi que le chef-d'oeuvre espéré se transforme presque en roman psychologique de gare, les personnages secondaires, Naples, le contexte historique italien, devenant un simple décor pittoresque qui sert de toile de fond à la triste existence de la narratrice devenue une écrivaine à succès neurasthénique. Et tout cela rédigé avec une absence de style aussi remarquable que désespérante.
Alors ce roman est-il vraiment, au-delà du premier tome, nul et sans intérêt ? Pas tout-à-fait. Parce qu'il y a quelque chose d'étrange et de troublant dans la façon qu'a l'auteure de parler de son double, à savoir la narratrice. La clé du roman est sans doute la scène où, à la fin d'une conversation avec la narratrice, Lila se met à pleurer en lui disant "ton livre est mauvais", exprimant ainsi son désespoir de voir que son amie n'avait pas su écrire le livre dont elle, Lila, avait rêvé pour elle. Cet exercice de dévalorisation de soi-même à travers le personnage de la narratrice, exercice qui trouve son parfait achèvement dans ce livre raté, a quelque chose de fascinant. Comme si l'auteure avait tenté, en créant le personnage de Lila, de se fabriquer le double fort et brillant qu'elle rêve parfois d'être, avec l'intention de faire de ce double le personnage central du récit, et qu'une force centripète irrésistible l'avait ramenée, et ramené le récit du même coup, à elle-même, à sa banalité et à son mépris de soi.
Cette mise en abyme associée à un jeu de miroirs où chacun des deux personnages, dont l'auteure intentionnellement confondue avec la narratrice, projette sur l'autre son mépris de soi-même, son désir d'être autre chose que ce qu'il est, et ses propres frustrations, n'est pas totalement dénuée d'intérêt.
On aurait sans doute pu s'y intéresser sans réserve si le récit avait été bien écrit. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Et sur ce point-là aussi, on s'interroge. L'auteure fait dire à la narratrice, au tome 4 : " ... c'était vrai que mon roman ... était nul, parce que je n'avais pas su mimer la banalité des choses, décousue, anti-esthétique, illogique et informe". Là encore, est-elle dupe de sa médiocrité, ou n'est-elle pas au contraire pleinement consciente de ses insuffisances ?
Pour finir, on ne peut s'empêcher de faire le lien entre le fait qu'Elena Ferrante, dans la vraie vie, se cache, au sens propre, et ce livre, dans lequel elle donne l'impression de se dévoiler très impudiquement. A-t-elle écrit ce livre pour, précisément, dire d'elle-même tout ce qu'elle ne veut pas, ou ne peut pas, dire autrement ? Ce qui expliquerait pourquoi, à la fin, le livre est raté, mais pas nul ...
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» A partir du mois d'octobre 76 et jusqu'en 1979, lorsque je revins vivre à Naples, j'évitai de renouer une relation stable avec Lila. Mais ce ne fut pas facile. Elle chercha presque tout de suite à revenir de force dans ma vie; moi, je l'ignorai, la tolérai ou la subis ».
Voici des premières lignes qui résument bien la relation spéciale entre Elena (Lenu) et Lina (Lila). Puisque nous suivons le duo au travers du seul point de vue d'Elena, depuis leur petite enfance, nous continuons à recevoir cette vision partielle et partiale, tronquée et, on le sent, très biaisée. C'est bien là la base de ces quatre romans; c'est en partie ce qui fait sa force. (suite)
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Ouf ! ça se termine !

On retrouve nos deux amies et leur amitié toxique ; Lenù vit enfin avec le grand amour de sa jeunesse, Nino, dans des conditions rocambolesques, car c'est un menteur invétéré qui entretient toujours des relations avec sa femme (il n'a pas divorcé bien-sûr, beau-papa est bien trop intéressant pour son avenir ! alors qu'elle a quitté son mari)

Évidemment, l'amour la rend aveugle. Elle a un enfant de cette relation avec Nino. L'auteure reconnue n'arrive plus à écrire une ligne, trop prise par a passion, et quand son éditeur la presse, elle finit par ressortir un vieux manuscrit jadis refusé…

Lila est toujours aussi perturbée psychologiquement, c'est le moins qu'on puisse dire et les deux amies vivent près l'une de l'autre à Naples, elles seront enceintes en même temps…

J'ai terminé ce roman fleuve il y a plus d'un mois et j'ai remis ma critique toujours à plus tard tant j'étais exaspérée par la relation entre ces deux femmes, espérant devenir plus indulgente avec le temps. Mais, et je sais que je vais me faire des ennemies, car Elena Ferrante a beaucoup de fans, ce roman ne m'a pas plu.

J'ai bien aimé le premier tome de la saga, moins le deuxième encore moins le troisième. L'adaptation télé du premier tome m'a poussée à lire le quatrième, d'autant plus que je n'aime pas laisser un livre en plan, encore moins une saga.

Je me suis ennuyée tout au long de ces 618pages et je ne lirai probablement pas les autres publications de l'auteure. Il y a un seul élément positif : j'ai réussi à terminer ce livre, dont il ne me reste rien un mois plus tard. Entre temps j'ai lu « Une famille comme il faut » de Rosa Ventrella, sur un thème proche, et je l'ai largement préféré.


Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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