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EAN : 9782809825107
448 pages
L'Archipel (03/10/2018)
3.36/5   196 notes
Résumé :
Ploumanac'h, Côte de granit rose. Le temps d'une soirée dans un bar proche de leur maison, Morgane et Elouan laissent la garde de leur bébé, Gaela, à son frère adolescent.
Au retour, un berceau vide les attend. Aucune trace d'effraction, nulle demande de rançon. Les pistes se multiplient, mais l'enquête piétine.
Très vite, la police judiciaire pense que la petite fille ne sera jamais retrouvée.
Pour les parents de Gaela, l'enfer commence. D'aut... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (108) Voir plus Ajouter une critique
3,36

sur 196 notes
J'avoue que ce qui m'a tout d'abord attiré dans mon choix de ce roman , c'est sa couverture que j'ai trouvée particulièrement belle esthétiquement, et plutôt mystérieuse , intrigante . Ensuite , savoir que le cadre de l'action est Ploumanach , sur la côte de granit rose , un lieu absolument fabuleux et d'une beauté remarquable , un lieu propice aux tempêtes, aux légendes, a été aussi un élément important , tout comme le fait que l'auteur , Christophe Ferré soit français et déjà un écrivain aguerri .....Voilà comment cet ouvrage s'est retrouvé dans ma PAL avant de se trouver " en haut de l'affiche " , à l'heure du verdict .....
L'histoire démarre très vite, une nuit , par l'enlèvement d'un bébé de dix jours resté à la maison sous la seule garde de son grand - frère. Morgane , la maman , est partie rejoindre son mari Elouan dans un bar voisin....
Dés lors , les situations vont nous entraîner dans la quête d'une vérité que bien des événements viendront chambouler . Les rebondissements sont nombreux , les fausses - pistes se succèdent à toute vitesse , si bien que l'ennui n'est pas de mise , des chapitres pour la plupart courts , de nombreux dialogues donnent au roman un rythme accéléré. L'écriture est sobre , facile et la construction est logique , claire , menée par un auteur qui connaît les codes , sait d'où il vient et sait où il va.
Ceci dit , il manque plusieurs choses importantes à ce roman .Les descriptions des lieux se résument à des énumérations qui semblent plus avoir pour but " d'attirer le touriste "que de servir le récit. Cette réflexion s'appliquera aussi quand on parlera de différentes collections .....mais n'anticipons pas , vous verrez . L'art de la description est difficile et je crois qu'elle n'apporte pas grand chose dans le cas qui nous préoccupe, si ce n'est tergiverser inutilement....faire d'aimables digressions .Je disais que l'écriture était facile , ce qui , en soit , peut paraitre une bonne chose , encore faut - il toujours maintenir " un bon niveau " ce qui n'est pas toujours le cas .Je dirai aussi que les dialogues manquent parfois de pertinence et de force....Peu rompu aux méthodes policières et de justice , je ne me lancerai pas dans des démonstrations hasardeuses mais il m'a semblé toutefois me trouver confronté à des situations invraisemblables , à peine imaginables....Enfin , les personnages. Fort peu de profondeur , superficiels , caricaturaux au possible , à commencer par Morgane , l'héroïne, " la mère de l'enfant " ....Un personnage à qui je n'ai pu accorder le moindre crédit , jolie , sans doute , puisque c'est dit , mais tellement fade , sans aucun charisme ...Aborder les autres personnages ne pourrait qu'accroître mon ressenti.
Ce qui m'a manqué, c'est simple , c'est l'émotion, ce sentiment qui fait vibrer, qui fait vivre l'histoire , qui fait aimer ou détester les personnages .Je n'ai pas trouvé ce que je recherche ordinairement et j'en suis désolé pour moi , bien entendu , mais aussi pour l'auteur qui a effectué un très gros travail et mérite tout notre respect .J'ai pu lire , dans les critiques , des avis très contradictoires, certains mitigés, comme le mien , d'autres plus positifs et je m'en réjouis. Je ne livre rien d'autre , en toute sincérité et modestie, que le ressenti du lecteur que je suis .Je ne renonce pas , du reste , à " voyager " à nouveau en compagnie de monsieur Ferré.
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Attention, mise en garde : Suspens absolu !!!
Lu dans le cadre d'un Comité lecture, » La petite fille du phare « de Christophe Ferré, est publié aux éditions de l'Archipel en 2018. Ce polar est d'une tension telle qu'il est impossible de lâcher ce livre, ne serait-ce qu'un instant !
Morgane et Elouan Kergoat vivent à Ploumanac'h près de Perros-Guirec, sur la Côte de granit rose. Parents d'Arthur, un adolescent de treize ans, ils le sont également depuis peu d'une petite Gaela.
Un soir, alors qu'elle rejoint son mari au bar du Castel Beau Site, Morgane semble essoufflée, ce qui ne manque pas d'intriguer Elouan. Après tout, leur villa n'est qu'à dix petites minutes à pied. Mais très vite il reprend sa discussion avec son ami Malo, pêcheur de homards. Morgane a laissé le nouveau-né sous la surveillance de son frère, et bien que le bar soit à seulement quelques minutes, les jeunes parents ne s'attardent pas et décident de rentrer. Arthur est réveillé, mais Morgane préfère s'assurer que Gaela dort toujours profondément avant de se coucher. Mais lorsqu'elle entre dans sa chambre, le berceau est vide.
p. 36 : » – Capitaine Desbruyères, Perros-Guirec. Un bébé vient de disparaître. Cela ressemble à un enlèvement. «
Que s'est-il passé ? Comment un bébé âgé de seulement quelques jours a-t-il pu disparaître ainsi ? Pourquoi Arthur n'a-t-il rien entendu ? Pour Morgane et Elouan, c'est le choc. La consternation.
Très rapidement les autorités se rendent sur place, et les recherches s'organisent. Quelques heures après, sans résultat, le juge d'instruction Ornano lance l'alerte enlèvement sur l'ensemble du territoire national, sur les ordres du procureur de la République. Tous sont interrogés. Morgane, Elouan, Arthur, leur détestable voisin John Kent, leurs amis, bref tout est passé au peigne fin. Chaque minute compte pour retrouver saine et sauve la petite Gaela.
p. 41 : » En l'absence de piste, la police soupçonne l'entourage. le père, la mère, les frères, les soeurs, les cousins, toute la famille. Ils se retrouvent les premiers dans l'oeil du cyclone. «
Les jours passent et les enquêteurs ne semblent avoir aucune piste sérieuse. Ornano fait irruption chez les Kergoat plusieurs fois par jours, accompagné des mêmes gendarmes. Après tout, tous se connaissent dans cette petite bourgade bretonne. L'étau se resserre et les parents deviennent rapidement des suspects potentiels, comme c'est souvent le cas lors d'une disparition d'enfant. Morgane est confuse dans son témoignage sur son emploi du temps les heures qui ont précédé la disparition de son enfant. de plus, elle est la dernière personne à l'avoir vu.
p. 168 : » La mère de Gaela fut envahie d'une intuition subite : elle supputait qu'un fil invisible reliait les différents protagonistes de cette affaire. Ils se connaissaient, ils conspiraient contre elle, ils l'avaient attirée dans une nasse pour l'obliger à raconter une vérité qu'elle na'avait pas envie de révéler. «
Tout bascule lorsqu'un matin, Morgane appelle le juge Ornano.
p. 182 : » – Allô, c'est Morgane Kergoat.
-Je sais, votre numéro s'est affiché. Que se passe-t-il ?
-Mon bébé est revenu. «
L'inattendu se produit. Gaela est donc restituée à sa mère par une joggeuse. Mais que s'est-il passé durant un mois ? Qui s'est occupé de l'enfant ? Et pourquoi la rendre maintenant ?
p. 121 : » J'ai des choses à vous révéler. Ne parlez de moi à personne. Ne faites confiance qu'à vous-même ! «
Bien que les parents soient soulagés de retrouver leur fille, l'enquête se poursuit, alors qu'ils n'aspirent qu'à retrouver un semblant de vie de famille. En creusant dans la vie de chaque suspect potentiel, les secrets des uns et des autres vont se retrouver étalés à la une des journaux, sans considération aucune.
L'enquête rebondit une nouvelle fois lorsque le professionnalisme et l'efficacité du juge Ornano sont remis en cause…
p. 287 : » – Depuis l'enlèvement de Gaela, il croit connaître la vérité. Il manipule tout le monde pour se prouver à lui-même qu'il est sur la bonne piste. Il n'est pas honnête, ni avec toi, ni avec moi, ni avec personne. Il ne cesse de mentir. «
Christophe Ferré est un écrivain français, auteur de romans et de pièces de théâtre. Il est également la plume de plusieurs personnalités. Il obtient le Prix de la Nouvelle de l'Académie française en juin 2010 pour son livre La Photographe consacré au 11 septembre. Avec » La petite fille du phare « il met la barre très très haute dans la catégorie polar. Rarement je n'ai lu un roman avec une intrigue si bien menée ! Jusqu'au bout le lecteur est baladé d'un suspect à l'autre, au gré des révélations, sans pour autant acculer qui que ce soit aux aveux. Totalement déroutant, ce thriller psychologique est fluide dans son écriture et composé de courts chapitres, ce qui accentue un suspens déjà à son comble. Seul petit bémol pour ma part, la crédibilité de la situation de départ : une mère qui laisse son nouveau-né sous la responsabilité d'un jeune garçon de treize ans pour rejoindre son mari un soir dans un bar… d'autant plus que la maman allaite… Bref, pour ma part, peu probable. Mais cela n'enlève en rien le talent de l'auteur. Bravo !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Pffff.... Extrêmement déçue par cette lecture.
La 4ème de couverture m'avait pourtant donné envie de découvrir ce roman.
Dès le départ, je n'ai pas accroché avec les personnages, avec l'histoire pleine d'incohérences.
Au départ, déjà une maman qui ne semble pas attentive à ses enfants, qui laisse son nouveau-né de 10 jours à la garde de son fils ainé de 13 ans. Une maman dont le bébé disparait et qui ne semble pas plus effondrée que cela, qui pense à s'aérer encore et encore. L'enfant est de retour et la maman repart dans ses balades bretonnes !!!! Il semble que les protagonistes aient très peu de ressentis par rapport aux évènements. Un juge constamment présent (ah bon !!! c'est le juge qui mène l'enquête ?!). Une journaliste qui semble plus informée que la police !! Bref... beaucoup de choses m'ont semblé vraiment incohérentes ! Comme si Christophe Ferré avait la chute de l'histoire et écrit ensuite la trame en elle-même. Selon moi, il manque de la profondeur, des sentiments et une construction solide à cette histoire. Quel dommage...
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A la bibliothèque numérique, j'ai emprunté et lu en une journée : La petite fille du phare de Christophe Ferré.
Direction Ploumanac'h, en Bretagne, sur la Côte de granit rose.
Le temps d'une soirée dans un bar proche de leur maison, Morgane et Elouan laissent la garde de leur bébé, Gaela, à son frère adolescent. Au retour, un berceau vide les attend.
Aucune trace d'effraction, nulle demande de rançon. Les pistes se multiplient, mais l'enquête piétine. Très vite, la police judiciaire pense que la petite fille ne sera jamais retrouvée. Pour les parents de Gaela, l'enfer commence. D'autant qu'on fouille leur passé, et que celui-ci présente des zones d'ombre. Morgane est bientôt suspectée d'avoir orchestré la disparition de sa fille...
La petite fille du phare est un roman surprenant. J'ai l'habitude de lire des romans mettant en scène des disparitions d'enfant mais là... que de surprises de bout en bout de ce roman ! Il est impossible et je dis bien impossible, de deviner ce qui va se dérouler dans ce roman !
Un bébé de 10 jours disparaît d'une villa isolée en Bretagne, près de la côte. Classique au premier abord donc... Au premier abord, uniquement..
Dès le départ Morgane, la mère, a un comportement étrange. Son témoignage comporte des zones d'ombre... Aurait t'elle tué sa fille ? Est ce elle qui l'a fait disparaître ?? A t'elle des complices ? Un amant ??
Christophe Ferré nous emmène sur de fausses pistes...
Un mois après la disparition de Gaela se déroule un truc de dingue, inimaginable.. Et à partir de ce fait, les choses s'enchaînent avec des surprises de plus en plus improbables au fur et à mesure que les pages se tournent...
Il y a beaucoup de suspens dans ce roman, qui m'a scotché de la première à la dernière page. Seule petite chose qui m'a parfois un peu dérangée, c'est qu'il y a tellement d'idées différentes qu'à un moment je me suis un peu perdue. Heureusement qu'une journaliste fait des articles recoupant certains faits car parfois il y a presque trop d'actions pour ne pas décrocher !
Toutefois, je suis très contente de cette lecture, qui m'a passionnée. le dénouement est très réussit, et l'ensemble donne un bon roman avec des personnages qui ont beaucoup de zones d'ombre, on ne s'ennuie pas une minute avec tout ce petit monde. Je rajouterais que j'ai beaucoup apprécié l'épilogue.
Et puis, surtout, je pense que ce qui m'a énormément plu dans ce roman, en plus de l'ambiance et de la complexité de l'histoire ; c'est le fait que ça se déroule en Bretagne. C'est une région que j'affectionne particulièrement et où je vais d'ailleurs me rendre lors de mes prochaines vacances. Il m'a été facile de plonger dans ces paysages que je connais.
Pas tout à fait un coup de coeur, mais je mets quatre étoiles et demie à La petite fille du phare .
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Lorsque Morgane arrive au bar du Castel Beau Site où l'attend son mari, elle a l'air confuse et agitée. Pourtant, elle prétend que tout va bien. le couple passe donc une bonne soirée tranquille. A leur retour, c'est le drame. Plus de bébé dans le berceau. Qu'est devenue Gaela ? Un enfant de dix jours n'a pu partir seule ! Un long cauchemar éveillé attend la mère.
Ce qui m'a d'abord attirée et intriguée dans ce livre de Christophe Ferré, comme beaucoup de lecteurs, je pense, c'est sa couverture. C'est surtout cette maison à tourelle qui me fascine, isolée sur de gros rochers au bord de la mer. Nulle vie autour d'elle, mis à part le fracas des embruns.
Nous sommes en Bretagne, sur la Côte de Granit rose. C'est un endroit que je ne connais pas, mais que j'ai bien envie de découvrir, car, la plupart du temps, ce genre d'histoires se déroule dans des contrées américaines qui me sont étrangères.
Je ressens quand même une légère appréhension à l'idée qu'on fasse du mal à un enfant sans défense.
A la première page, une carte permet au lecteur de se repérer. Il y découvre les lieux qui serviront de décor à l'action.
Dès les tout premiers mots, je suis conquise : « Villa d'Ys » évoque pour moi les légendes celtiques dont je suis friande.
L'auteur et très habile. Il construit son roman sur une succession de chapitres très courts (trois pages pour les plus longs), empêchant le lecteur de lâcher son livre. On est tout bonnement incapable de s'arrêter, puisque chaque fois qu'on veut le faire, on s'octroie encore sans complexe un petit chapitre vu qu' il ne compte qu'une seule page...
Voici le personnage principal. Elle s'appelle Morgane. Son prénom évoque les légendes arthuriennes (d'ailleurs, son fils se nomme Arthur). Ressemblera-t-elle à cette fée au caractère ambigu, tantôt séductrice, tantôt diabolique ? C'est elle qui entraîne ses amants dans le piège du Val sans retour. Et notre héroïne, fera-t-elle de même ? Elle a l'apparence d'une jeune femme fragile au corps d'adolescente, à la peau diaphane, rien d'inquiétant en elle, qui semble le plus souvent désorientée, au bord des larmes. Artiste peintre, c'est une aquarelliste, donc quelqu'un de délicat à n'en pas douter.
Mais, comme le juge Ornano, le lecteur se méfie, se pose des questions. La voici qui rejoint son mari. le Castel se situe à pine à quelques minutes de la villa. Pourtant, elle est très en retard. A bout de souffle, elle semble sortir d'une course. Mais, lorsqu'Elouan lui pose la question, elle nie. C'est la faute du vent qui s'est levé soudain, comme c'est souvent le cas dans la région. Elle s'embrouille, se dédit. Peu après, elle prétend avoir couru pour ne pas être en retard. Et ce n'est que sa première contradiction. Mère attentive, elle n'hésite cependant pas à laisser seul un petit bout de dix jours pour passer toute une soirée au restaurant. Certes, il y a Arthur, mais à treize ans, ce n'est encore qu'un enfant. Elle a de mystérieux rendez-vous clandestins avec un jeune homme qui la rejoint par mer, comme pour ne pas être vu. Elle refuse de répondre aux questions du juge. Elle a eu un amant, pourtant, à présent, elle prétend que cet homme l'effraye, qu'elle le déteste. Elle reçoit des lettres anonymes dont elle ne parle à personne. Elle croit en connaître l'auteur, mais, au lieu d'avertir la police, elle se rend seule chez lui. Son unique amie est une femme qu'elle juge jalouse et malveillante, avec laquelle elle se dispute gravement, mais qu'elle revoit malgré tout, comme si de rien n'était. Elle se confie étourdiment à une journaliste pour s'étonner ensuite que celle-ci divulgue ses révélations dans ses articles. Pour agir aussi inconsidérément, serait-elle folle ? Est-elle coupable de la disparition de Gaela ? On dirait qu'elle fait tout pour en persuader le juge.
L'histoire est donc prenante, mystérieuse. Mais ce n'est pas ce qui me plaît le plus. Ce que j'aime surtout, c'est que Christophe Ferré excelle à créer une ambiance. Il aime la Bretagne, aucun doute. Et il transmet cette passion à son public. Les lieux sont magistralement décrits. Souvent apparaissent des mots, des phrases, des dictons celtiques. On entend au loin la musique et les chansons, en particulier celles de Tri Yann.
Il évoque des légendes, comme celle de la cité d'Ys, dévorée par les flots. Il décrit des tableaux, tel celui de Maurice Denis (j'aime beaucoup la peinture). Lorsqu'il parle des bateaux, il cite le nom des voiles qui apportent une touche de poésie pour qui ne les connaît pas.
Le récit cède la place ici à un article de presse, là aux lettres envoyées, non par un corbeau, puisqu'on est au bord de la mer, mais par un inquiétant cormoran.
Autour de la jeune femme gravitent des personnages assez louches, de sorte qu'on se demande à qui elle peut réellement se fier. Tous semblent jouer double jeu et manipuler cette petite poupée avec machiavélisme.
Si la fin est inattendue, l'auteur a pris soin de bien lever tous les mystères, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce genre de roman.
C'est donc un livre qui m'a plu et que j'ai dévoré.
J'émettrais toutefois une remarque. Pourquoi l'auteur parle-t-il des « toiles » de Morgane, alors que le support d'une aquarelle, c'est le papier ?
Merci aux éditions de l'Archipel qui m'ont offert ce bon moment et tout particulièrement à Mylène Pagnat qui a été tellement aimable avec moi.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Elle posa la main sur son épaule. Elle semblait très émue.
- Je voudrais te demander une chose très importante. Ne dis rien à personne. Rien. Même pas à tes amis les plus proches.
- Morgane, je suis une tombe.
Il avait "une tombe". Elle sursauta en entendant le mot.
- Ce que tu sais, garde-le au fond de ton cœur. Ne parle jamais de moi. Je ne parlerai jamais de toi.
- Je n'ai aucune raison de répondre aux questions qu'on me pose.
- Il fait se taire. Ne jamais révéler le secret de la lande.
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Le soleil couchant de Bretagne met le feu à la mer et au ciel, mais aussi à la terre. La forêt, les chênes, les pins, les genêts, les bruyères, les ajoncs, les landes à perte de vue, le bocage, les talus, les rivières, les torrents, les crêtes rocheuses, toute l’âme de la Bretagne est incendiée par une lumière qu’on ne voir qu’ici. Certains soirs d’été, la lumière sur la mer bretonne est si puissante que même les aveugles la voient.

(L’Archipel, p. 19)
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Mais les vagues sont comme l'amour, elles sont belles en arrivant sur le rivage, mais l'instant d'après, elles n'existent plus.
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On croit souvent que les monstres ressemblent à des monstres. Qu’en les croisant, on reconnaîtra la lueur maléfique dans leur regard ou la bizarrerie de leur allure, de quoi donner l’alerte et se protéger. Mais les monstres ne ressemblent à rien, ou, plutôt, ils ressemblent à tout le monde.
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Elle avait peint des centaines de tableaux depuis son enfance, elle en avait jeté une partie, vendu une autre, gardé le reste. Elle ne peignait jamais les êtres humains, seulement des paysages, des grèves, des îles, des ports, la campagne, des églises, des châteaux, des fermes rustiques, des calvaires, des fleurs, des arbres, des natures mortes. Elle était amoureuse de la Bretagne et de ses ciels incomparables. Elle terminait une toile ébauchée à la fin de l’été, Bateaux dans la lumière armoricaine, qui représentait des embarcations de pêcheurs dans la petite rade qui leur servait d’abri. Elle avait peint le soleil se reflétant sur l’eau, les chalutiers, les barques à marée haute et, au-delà du port, deux moulins à marée, la végétation luxuriante, les collines dans le lointain.
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Videos de Christophe Ferré (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Ferré
Après "La Petite Fille du phare", le nouveau suspense stupéfiant de Christophe Ferré sur l'une des plus belles îles de France. #bretagne #belleileenmer
Une disparition glaçante sur l'une des plus belles îles de France. Où est passée Chloé ? Plus aucune trace de cette jeune ostéopathe depuis une soirée qui s'est terminée dans les cris. Plus étonnant encore, sa voiture est tout aussi introuvable, alors qu'elle n'est jamais repartie par le bac qui relie l'île au continent. Un mystère comme les aime Léa, une journaliste qui ne tarde pas à comprendre que sa présence dérange… Un suspense plein de fausses pistes et de rebondissements inspiré d'un fait divers jamais résolu : la mystérieuse disparition de la pharmacienne de Belle-Île.
"La Disparue de Belle-Île", le nouveau thriller de Christophe Ferré #ladisparuedebelleile #christopheferre En librairie le 12 octobre 2023
Le livre : https://www.lisez.com/livre-grand-format/la-disparue-de-belle-ile/9782809847260 Facebook : https://www.facebook.com/editionsdelarchipel Instagram : https://www.facebook.com/editionsdelarchipel
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