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EAN : 9782809824544
300 pages
L'Archipel (04/07/2018)
3.27/5   41 notes
Résumé :
Niché sur les collines de Hollywood, un spa ultrachic accueille en toute discrétion des célébrités en quête de bien-être et de jeunesse éternelle.
Jillian Abernathy, la fille du propriétaire de l’Elysium, fait appel aux talents de créatrice de pièces montées de Piper Donovan afin qu’elle réalise son gâteau de mariage – une pièce unique.
Seule condition : passer quelques jours sur place – ce que Piper accepte volontiers. Qui refuserait un séjour gratuit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,27

sur 41 notes
Piper Donovan, une jeune actrice sans emploi, aide sa mère à la « Cerise sur le gâteau ». Elle réalise la pièce montée pour le mariage d'une actrice en vue. Ses photos, reprises dans nombre de magazines, lui procurent une prestigieuse commande, celle de Jillian Abernathy dont le père, un chirurgien plasticien de renom, est propriétaire de l'Elysium. Cet hôtel-spa d'élite accueille, en toute discrétion, nombre de vedettes en quête de la fontaine de Jouvence. le contrat prévoit pour Piper, une semaine dans une suite luxueuse avec tous les soins qu'elle souhaite. Comment refuser une proposition aussi alléchante ? A New York on gèle, à Los Angeles, la température est douce. Tout serait idyllique si Jillian n'était pas menacée par un psychopathe qui a déjà attaqué sa domestique avec un jet d'acide.
Le nom de Mary Jane Clark ne m'est pas inconnu. Plusieurs de ses romans figurent dans ma PAL himalayenne. Pourtant, je n'ai pas encore eu (pris?) le temps de les lire. Aussi, je me réjouis de plonger dans cette enquête.
Je connais bien Mary Higgins Clark et sa fille Carol, dont j'ai déjà dévoré pas mal de livres. Mais qui est Mary Jane ? Peu de renseignements sur le net. D'après ces maigres sources, je pense qu'elle a puisé quelques éléments dans sa propre vie pour créer Piper, puisqu'elle-même est la fille d'un policier et s'est récemment lancée dans la création de gâteaux de mariage. Ce qui explique le titre français du roman (je suppose) qui fait référence au glaçage des pâtisseries, mais ne colle pas vraiment à l'histoire. Des crimes, il y en aura plusieurs et ils n'ont rien de glacé. La température extérieure de 21° est bien clémente pour un mois de janvier et un des méfaits du tueur est un incendie. le titre original , « The look of love » me paraissait mieux approprié : il s'agit d'un mariage à l'Elysium, le temple de l'apparence. le sous-titre « une enquête de Piper Donovan » me laisse dubitative, lui aussi. Piper se trouve mêlée aux événements plus ou moins en dépit de sa volonté, mais on ne peut pas vraiment dire qu'elle enquête.
Mary Jane Clark est (ou a été) la belle-fille de la reine du thriller. Et cela se sent. J'ai trouvé plusieurs points communs entre « Crime glacé » et « Ne pleure pas ma belle », dont l'action se situe également dans un centre de remise en forme californien pour clients fortunés.
Chez Mary Jane Clark, pas de suspense insoutenable comme chez sa belle-mère. L'intérêt est ailleurs. Son personnage principal n'est pas une super woman infaillible. Piper est fragile. Elle a connu une déception amoureuse et hésite à s'engager à nouveau.
Piper a des parents. Sa mère, qui travaille dans une pâtisserie, souffre de graves problèmes aux yeux. Son père est un vrai papa-poule. Depuis qu'il est retraité, il passe son temps dans son atelier de bricolage, où il accomplit des petits miracles du quotidien. Par exemple, il réussit à faire disparaître des escarpins vernis de Piper les traces de dents d'Emmett, son turbulent terrier. Dès que sa fille chérie s'éloigne de la maison, il tremble. Quand il découvre qu'elle part dans un endroit où une femme a été agressée, il se transforme illico en clone de Mr Q et prépare un kit de survie comprenant lunettes et masque de protection, tablier et gants résistant à l'acide, bombe de gaz poivre, comme si Piper partait pour un stage de para-commando et non pour cuisiner un gâteau.
Piper n'est pas sûre d'elle. Elle tourne un bout d'essai pour une publicité et en sort presque en larmes : elle a joué faux, ânonnait le texte, n'a aucune chance de décrocher le rôle.
Piper a bon coeur. Elle croise une patiente qui erre tristement dans les couloirs affublée d'un masque. Piper va spontanément vers elle et lui remonte le moral après son opération esthétique ratée.
Le temps s'écoule comme un compte à rebours avant le mariage de Ben et Jillian. L'histoire dure deux semaines environ, pendant les fêtes de fin d'année.
Piper est invitée à l'Elysium, dont le nom se réfère aux délices promises par les Champs Élysées. Hélas, il ne ressemble pas exactement à l'ancêtre antique de notre paradis !
Contrairement à ce que laissait présager son nom, la pauvre Esperanza Flores n'aura ni espoir ni fleurs, mais un jet d'acide vraisemblablement destiné à sa patronne. L'ancien directeur de l'établissement ne digère pas son licenciement et, sous un sourire de façade, rumine amèrement des idées de vengeance. le masseur chouchou de ces dames cache, sous des dehors affables, des habitudes pour le moins contestables. le chirurgien esthétique a vu mourir sa propre épouse entre ses mains au cours d'une opération de routine et il a malheureusement défiguré une de ses patientes.
Le livre aborde de nombreux aspects de la vie qui n'ont rien d'optimiste : c'est l'apparence qui règne en reine. Certain(e)s sont prêt(e)s à tout pour garder une peau éclatante sans la moindre ride. le luxe tape à l'oeil n'est qu'une façade. A l'intérieur des murs de l'Elysium, personne n'est vraiment heureux. Une enquête secondaire vient se greffer sur la principale et rappelle les vilaines affaires « MeToo » et « BalanceTonPorc ». le népotisme est monnaie courante : Mr Abernathy n'hésite pas à licencier son directeur pour confier ce poste à sa fille. le psychiatre de son empire n'est autre que son beau-fils.
Souvent, dans les livres et films actuels, je remarque que la figure paternelle a été gommée. Ici, c'est le contraire. Vincent se fait un sang d'encre en pensant que sa fille Piper court des risques inconsidérés. George Ellis cède à tous les caprices de Wendy. Il a tort et s'en mordra les doigts. Devant le désespoir de son enfant, il réussit à faire bonne figure, il joue le rôle du chevalier sans peur. Mais une fois seul dans sa chambre, il lui arrive souvent de pleurer amèrement. Vernon Abernathy regrette le choix de sa fille aînée, cloîtrée dans un couvent. Il tremble à l'idée qu'un fou puisse s'en prendre à Jillian.
Bien sûr, j'ai relevé quelques invraisemblances. Mais c'est souvent le cas dans les romans du genre. Pris par l'histoire, on n'y prête pas attention, on fait semblant d'y croire.
Pour ma part, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Piper, seulement frustrée de constater qu'il s'agissait de sa deuxième aventure et que j'avais raté la première, une erreur que je compte réparer dans les plus brefs délais. J'ai dévoré le livre qui m'a bien distraite entre deux lectures plus sévères. En revanche, moi qui ne suis déjà pas tellement attirée par les mets sucrés, je n'ai pas du tout envie de goûter un gâteau au pain de citrouille recouvert d'un glaçage au fromage frais !
J'ai bien aimé cette lecture qui m'a été offerte grâce à l'opération Masse critique sur Babelio, par les éditions de l'Archipel et je les remercie de tout coeur de cette parenthèse agréable dans la grisaille ambiante.
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Un pseudo-polar au goût amer

J'ai été très déçu par cette lecture donc si vous êtes fan des romans de Mary Jane Clark, arrêtez tout de suite de lire ce billet pour ne pas en être dégoûté.

Bon tout d'abord, on va parler du titre « Crime glacé ». il va falloir que l'on m'explique car je ne vois pas trop le rapport avec l'intrigue. Certes, il y a crime mais bon « glacé », je ne vois pas d'autant que tout se passe en Californie. Bon il y a une scène où l'héroïne dîne sur une terrasse où elle a « un peu froid » mais je crois qu'on n'a pas été plus loin dans le roman en matière de température hivernale. Mais s'il n'y avait eu que le titre….

L'intrigue se veut policière mais là encore, elle n'en a que le nom. Des policiers, on en croise quelques-uns par ci par là mais ils ne font que de la figuration. Quant à l'enquête pour élucider les meurtres qui entourent le mariage, ben si le lecteur ne la mène pas lui-même, il ne se passe pas grand-chose car tous les personnages s'en fichent comme de l'an 40. Piper Donovan, tout d'abord, elle a une voisine qui se fait trucider dans un bungalow proche du sien, mais non, pas grave, on ne panique pas, on ne se pose pas de questions. Sa seule préoccupation sera de savoir s'il faut modifier la recette du gâteau à la citrouille prévu pour le mariage (d'ailleurs, on aurait aimé avoir la recette, parce qu'ils ne parlent que de cela, en testent diverses versions afin de choisir finalement… la première. En somme, tout cela pour cela.). La future mariée, Jillian Abernathy, est, quant à elle, exaspérante dans son absence de réaction. Certes, elle comprend qu'elle est la cible de ce meurtrier « invisible » mais, au lieu de réagir, elle passe son temps à se précipiter dans les bras de Papa. J'ai eu un petit espoir en voyant arriver la journaliste Anastasia Fernands, en me disant qu'au moins elle allait avoir envie d'enquêter. Eh ben, raté ! Elle débarque pour enquêter sur un autre dossier et à aucun moment, cette histoire de meurtre ne va l'intéresser. Pour une journaliste, on finit par se dire qu'elle manque un peu d'ambition. Donc en gros, l'auteur laisse au lecteur la tâche d'enquêter tout seul en disséminant par ci par là quelques indices, dont on ne reparlera plus jamais après coup. On enquête donc pour du beurre.

Quant au dénouement, au moment où enfin, on se dit qu'il va y avoir un peu d'action, le soufflé retombe en quelques secondes. Style « Coupé, merci, tout le monde peut rentrer à la maison ». A croire que l'auteur avait un gâteau au four et qu'elle a dû expédier la fin de l'intrigue pour aller vérifier qu'il n'était pas en train de brûler. Non vraiment, là, je trouve que Mary Jane Clark a vraiment exagéré et s'est un peu moqué de ses lecteurs.

C'est d'autant plus dommage que le personnage de Piper Donovan méritait d'être creusé. Entre son père ultra-protecteur et sa relation complexe avec Jack Lombardi, là aussi tout n'est vu que de manière extrêmement superficielle. Même Jack qui bosse au FBI arrive après la résolution de l'enquête, cela en est presque risible. Son amitié naissante avec le personnage de Wendy était également un atout pour mettre cette jeune fille sur le devant de la scène. Elles auraient pu constituer un couple d'enquêtrices de premier choix, redonnant ainsi une véritable raison de vivre à Wendy suite à « l'accident » dont elle a été victime.

Au final, je n'aime généralement pas dire du mal d'un roman mais il est difficile d'en dire du bien quand l'auteur n'y a pas vraiment respecté son lectorat. On pourra dire de ce roman que c'est un roman de gare, du polar de débutant. Cela se lit vite, cela distrait un peu, cela déçoit beaucoup. Après cela, certains y trouveront sans doute du plaisir mais à condition de ne pas s'attendre à l'enquête du siècle.

Ma chouchoute à moi

Ce sera sans conteste le personnage de Wendy Ellis qui incarne à elle seule toutes ces femmes et ces hommes en proie à la dictature de la perfection physique et qui finissent par en être des victimes. Sorte d'Elephant Man des temps modernes, elle est émouvante dans l'angoisse qui la taraude de se confronter aux autres mais également dans la joie qui la gagne dès qu'elle se rend compte que son infirmité ne sera pas un obstacle pour tout le monde. C'est un personnage qui, sans doute, aurait gagné à être exploité davantage. La cantonner au rôle de victime me semble regrettable.

Ce volume était le deuxième de la saga (je crains qu'il y en ait déjà un troisième) et, au vu des retours concernant le premier (que je n'ai pas lu, je l'avoue), la déception ne semble pas si surprenante. Après peut-être suis-je tombé sur le mauvais Mary Jane Clark et qu'il faudrait en tenter un autre pour me réconcilier avec elle. A voir. Une chose est sûre, ce ne sera pas avec la suite de cette saga.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Piper Donovan a mis en ligne la photo d'une pièce montée qu'elle a réalisée à l'occasion d'un mariage. Elle est contactée par Jillian, dont le mariage est proche, pour la création de son gâteau de mariage. Piper se rend en Californie dans le spa ultrachic de la famille de Jillian. Lors de son séjour la femme de ménage de Jillian qui avait été défigurée par de l'acide -par erreur, elle avait été prise pour Jillian - est assassinée. Curieuse Piper se mêle un peu à l'enquête.

Je découvre pour la première fois Mary Jane Clark, ex belle-fille de Mary Higgins Clark nous dit la quatrième de couverture. J'ai été fan de Mary Higgins Clark durant les années 90 jusqu'au début des années 2000. Après je me suis un peu lassée.
Il m'a semblé que Mary Jane s'inspire beaucoup de sa belle-mère : l'histoire se déroule dans un milieu fermé. Dans l'affaire qui nous intéresse c'est un centre de beauté ultra luxueux. un crime est commis. L'assassin fait parti de l'entourage plus ou moins proche de la victime. L'auteure doit donc réussir à intéresser le lecteur en lui laissant croire que chaque protagoniste est un possible coupable. Je reconnais que la méthode a marché, j'ai envisagé plusieurs coupables sans m'arrêter sur un seul nom.

"Crime glacé" est un petit roman policier agréable à lire. Les chapitres sont courts. le suspens est maintenu.
Je remercie les éditions "L'Archipel" de me l'avoir envoyé.







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Un meurtre est sauvagement commis à l'Elysium, le paradis des célébrités, qui y viennent se prélasser dans un spa luxueux et profiter des soins de chirurgie esthétique mis à leur disposition. La victime ? Une femme de ménage, qui travaillait ce jour-là dans la luxueuse propriété de Jillian, la fille du propriétaire de l'établissement. Aucun doute n'est permis : ce n'était pas cette pauvre femme de ménage qui était visée, mais bien Jillian. Malgré les événements tragiques survenus à l'Elysium, la vie continue, les clients sont toujours là, et Jillian continue les préparatifs son mariage avec Ben, qui aura lieu dans quelques jours seulement. Piper, jeune actrice en devenir et préparatrice de gâteaux de mariage, est notamment conviée à l'Elysium pour préparer le gâteau de mariage de Jillian et Ben. Mais les mystérieux événements qui se produisent dans l'établissement vont vite la détourner de son objectif initial…

J'ai trouvé ce roman intéressant. En effet, l'intrigue est bien ficelée et l'enquête policière rondement menée. Mary Jane Clark essaie de nous présenter un panel de profils suspects, pour mener le lecteur vers de fausses pistes. Néanmoins, les habitués de romans policiers (dont je fais partie), découvriront bien avant la fin le véritable suspect. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier suivre l'histoire jusqu'à son dénouement.

Les personnages sont intéressants, particulièrement Piper Donovan, notre protagoniste, qui m'ait apparue sympathique, souriante et bienveillante envers l'ensemble des autres personnages du roman.

Crime glacé est un roman policier, avec une intrigue principale, mais c'est également un genre de pamphlet contre les pratiques de la chirurgie esthétique. L'auteure invective ces pratiques, et met en avant des cas de chirurgies esthétiques dévastatrices, comme par exemple Wendy, une jeune femme complexée par son apparence physique et particulièrement par son nez, qui va se faire opérer une première fois, puis une seconde, une troisième fois… avant de s'apercevoir que son nez n'en est plus un. Défigurée et honteuse par sa nouvelle apparence physique, elle s'isole et se cache, regrettant chaque instant son apparence passée. C'est un très bel exemple de mise en garde contre ces pratiques, qui peuvent comporter des complications, mais surtout c'est un message « coup de gueule » contre les personnes devenues obsédées par leur apparence physique.

Un roman policier glaçant, qui met en exergue les pratiques de la chirurgie esthétique. Rondement mené, il saura vous faire frissonner !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Décidément après Mary Higgins Clark, j'ai la même impression avec son ex-belle fille.
Je me suis ennuyée et en plus c'est complètement tiré par les cheveux. Où alors c'est moi qui ne percevais pas leurs romans comme ça lors de mes lectures précédentes !
D'autant plus que c'est également un roman écrit à 4 mains !
Si vous aimez le rose bonbon où plutôt pêche pour celui-ci, les romances et les meurtres par un tueur vraiment pas doué, alors ce roman et pour vous. Sinon, passez votre chemin, je pense que vous trouverez mieux sans mal.
Tout comme Mary Higgins Clark, je pense que celui-ci est mon dernier Mary Jane Clark.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
J'ai vraiment essayé. Je sais au fond de moi que tu as raison, mais je sais aussi que je me sentirai mieux en accord avec moi même en prenant ce bain de jouvence qui me rendra plus belle. Je me dis parfois qu'être bien servie par la nature sur le plan physique rend plus difficile l'érosion de la beauté.
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Tu sais ce qu'on dit? Les nouvelles d'aujourd'hui servent à emballer le poisson de demain. Cette Histoire finira par s'estomper.
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Le regard de Piper fut attiré par un éclat à l'intérieur de la glacière. Elle s'empara de la poignée, souleva le couvercle et découvrit une torche électrique telle qu'on en trouve dans les usines. En l’examinant de plus près, elle constata que de longs cheveux blonds étaient restés collés à l'extrémité de la lampe. Elle eu un coup au cœur en comprenant qu'elle venait de découvrir l'arme qui avait servi à tuer Lillie Ulster.

p. 270/271
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Souvent Esperanza errait d'une pièce à l'autre en jouant à la maîtresse de maison. Un rêve qui l'aidait à voir filer plus vite les heures passées à épousseter, récurer, passer l'aspirateur. Esperanza s'efforçait d'imaginer ce qu'elle aurait ressenti si elle avait été propriétaire d'une aussi belle demeure, au lieu d'être une simple femme de ménage.
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Les gens s’apprêtaient à célébrer la nouvelle année, souvent en consommant de l’alcool de façon inconsidérée. Des femmes maquillées, sur leur trente-et-un, tourbillonneraient sur les pistes de danse, à la lueur des projecteurs, en rêvant de croiser la route d’un agent ou d’un producteur.
Sœur Marie-Noëlle avait beau vivre dans les collines de Hollywood, elle n’avait pas répondu à l’appel du cinéma, mais à celui du Seigneur qui l’avait invitée à le suivre. Elle avait alors opté pour une existence contemplative au cœur de ce couvent. Elle avait achevé ses deux années de novice et prononcé ses premiers vœux, si bien qu’il lui restait encore deux années avant ses vœux définitifs.
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