AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782375792131
418 pages
Critic (16/09/2021)
3.5/5   15 notes
Résumé :
Les guerres ont ravagé le monde, devenu un vaste désert dans lequel se tapissent mille dangers. L’humanité n’y subsiste plus qu’en quelques cités-États décadentes où la violence fait loi.

Mathian est soldat, dans l’armée de Salina. Lorsqu’il apprend que son frère Raul a été banni de la ville, il choisit de déserter pour partir à sa recherche. Aidé par son ami Blaine, il va devoir affronter la périlleuse traversée du no man’s land… et un adversaire aus... >Voir plus
Que lire après La loi du désert - IntégraleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Composé de deux romans se situant dans le même univers, mais écrit à 6 ans d'intervalle, il est donc de mise de séparer les billets des romans.

La loi du désert :
Deux frères au destin différent se retrouvent parti dans un road movie – road trip apocalyptique sur une terre désertique.

Une phrase de la quatrième de couverture résume bien le roman : Un goût de poussière dans la bouche.
Ce roman est d'une tristesse… l'auteur a magnifiquement réussi à retranscrire cette atmosphère de misère et de désespoir qui caractérise son univers.
Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance. Si Dune (l'actualité et la similarité – le désert) est porteur d'espoir, ici, l'auteur a su l'écraser, malgré l'humanité manifeste de ses personnages au bon fond.
C'est puissant, fort et prenant.



Retour à silence :
Un demi-sang, homme-blafard, retiré du monde se trouve contraint de retourner à la civilisation pour accomplir un dernier voyage, celui de la vengeance.

Dans le même univers donc que La loi du désert, les autres critiques et la couverture du livre (dans son édition originale) nous le dit : Western.
Plus rapide, plus rythmé, plus violent si cela est possible encore mais pas moins sombre et désespéré. L'auteur nous replonge dans sa noirceur, sa tristesse avec un second roman fort, dont l'inéluctabilité ne fait aucun doute, mais comme toujours, le voyage compte plus que la destination.

On ressort donc un peu groggy de cette intégrale, de ces funestes road trip pleins de poussière et de sang, et une légère envie de se relire un Fantômette et la grosse bête, histoire de se décrasser les poumons et les neurones.
Commenter  J’apprécie          9014
Univers désertique foisonnant de détails, Franck Ferris nous partage avec la Loi du désert, un décor qui donne soif !

Intégrale de deux tomes, l'auteur nous conte deux histoires différentes dans ce monde post-apocalyptique ravagé où la peur des attaques de blafards empêche toute évolution. D'un côté, nous découvrons l'histoire de deux frères qui tentent, par-dessus tout, à se retrouver dans ce désert au mille dangers et de l'autre le destin d'un homme demi-blafard.

Franck Ferris emprunte des codes de plusieurs genres : post-apocalyptique, road-trip ou encore au western. C'est généreux et immersif. Cette intégrale fût une belle surprise pour ma part. Épatée par le talent de conteur de l'auteur, je suis étonnée de ne pas en avoir entendu parler auparavant. La Loi du désert est un roman plein de qualité. L'univers dépeint, bien que pessimiste et sans beaucoup d'espoir, est passionnant à découvrir. On en redemanderait !

Merci aux éditions Critic pour la réédition de ces deux ouvrages et pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une Masse Critique !
Commenter  J’apprécie          380
Rayon « auteurs français injustement méconnus », prenons cette fois le cas de l'écrivain Franck Ferric. Auteur de cinq romans dont le Chant Mortel du Soleil chez Albin Michel Imaginaire et Trois oboles pour Charon chez Denoël Lunes D'encre, c'est cette fois à l'occasion de la ressortie en intégrale de deux de ces récits parus chez les défuntes éditions du Riez que nous avons l'occasion d'attirer (de nouveau) l'attention sur la plume talentueuse de l'auteur.
Dans cette intégrale publiée aux éditions Critic, le lecteur trouvera La Loi du Désert le tout premier roman de Franck Ferric dans une version revue et augmentée, initialement publié en 2009. L'occasion rêvée d'explorer encore un peu plus l'univers du français.

La Loi du désert nous emmène dans un univers post-apocalyptique qui rappelle vaguement Mad Max par son côté aride et violent. Mais la comparaison s'arrête là puisque Franck Ferric n'a pas l'intention de nous convier à des courses-poursuites boostées aux stéroïdes mais plutôt de s'attarder sur le destin de deux personnages en quête d'eux-mêmes : Mathian et Raul.
Deux frères séparés par l'existence et, surtout, par la guerre. Dans l'univers imaginé par Frank Ferric pour l'occasion, les conflits successifs ont fini de détruire la civilisation telle qu'on la connaît pour n'en laisser que des sociétés prises entre despotisme et république. La différence n'est d'ailleurs pas bien évidente puisque l'aventure démarre à Salina, l'une des dernières grandes villes du désert et dont le titre de République a quelque chose de plus symbolique qu'autre chose. Il faut dire que l'existence dans le reg est loin d'être une sinécure. Entre la guerre contre les « blafards », sorte d'humanoïdes brutaux et belliqueux qui ont surgi des entrailles de la terre, et l'opposition avec Odesse et ses ambitions expansionnistes, sans parler même de l'avancée implacable du désert, Salina impose une législation proche de la dictature où le citoyen doit avant tout respecter l'ordre établi.
Un ordre que Raul a bien du mal à respecter, embobiné par les beaux discours révolutionnaires de Quico et qui l'amène à commettre l'irréparable en incendiant une imprimerie. le jugement tombe rapidement : Raul est condamné à l'Exil dans le sud lointain.
Plus au Nord, son grand frère, Mathian, combat au sein de l'Armée de Salina pour repousser les blafards. Lorsqu'il apprend la nouvelle, il demande à Blaine, le vieux mécano du camp, de l'aider à sauver la peau de Raul. Commence alors une course contre la montre pour retrouver le jeune rebelle.
La Loi du désert installe très rapidement, peut-être trop d'ailleurs, un univers passionnant où Franck Ferric pose un cadre autoritaire dans lequel les hommes sont broyés par leur propre système politique mais aussi, et surtout, par la cruauté des éléments et la violence du désert. le français, enthousiaste, ébauche tout un monde complexe avec une géopolitique à peine effleurée et des cités-états qui tentent de survivre malgré tout, confrontées à un environnement hostile et à un adversaire qu'ils ne comprennent pas.

Dans ce récit où tout semble tendre vers une action furieuse et débridée, Franck Ferric prend son lecteur à contre-pied et creuse ses deux personnages principaux, leur donne une profondeur inattendue et s'interroge sur la notion de liberté et de rébellion. Bien vite, Blaine, Mathian et Raul deviennent chacun à leur façon des rebelles, l'un pour acte terroriste envers un système oppressif et totalitaire, les deux autres en désertant leur poste ou leur occupation. Tous trois représentent une génération différente, de Raul et sa jeunesse impétueuse et pleines d'idéaux ardents à Blaine, bouffé par le regret et lassé des autres, Franck Ferric nous montre l'impact de l'existence sur la nature même de la personne. L'injustice, la douleur, la perte…tout concourt à modeler les hommes et à faire chuter les mirages.
Roman désenchanté en apparence, La Loi du désert profite de la plume remarquable de l'auteur français pour décrire un univers désertique traversé de fulgurances particulièrement marquantes. Des affrontements sauvages entre humains et blafards à la ville de la Lanterne en passant par la cité-État de Salina, l'écrivain construit un univers qui marque la rétine et qui pourrait, en théorie, offrir de multiples possibilités pour d'autres histoires, d'autres aventures.

Au-delà de la recherche d'un frère et des épreuves que vont traverser les personnages, La Loi du désert nous fait rencontrer l'autre, l'ennemi désigné qui paraît hideux et sauvage : le blafard. En quelque sorte, Franck Ferric transpose le mythe de l'indien et du cowboy pour en tirer une version post-apocalyptique où le mal viendrait d'en dessous (Gears of War et Jules Verne apprécieront). le « blafard » offre pourtant un autre point de vue sur le destin des hommes et montre, s'il en était besoin, que tous les conflits ont deux visages selon la personne à laquelle on s'adresse. Dès lors, l'ennemi mortel devient simplement un être différent mais doué d'émotions et chargé d'une histoire qu'il lui est propre. C'est cette dernière notion qui finira par passionner et agripper Franck Ferric (et que l'on retrouvera bien plus maîtrisée dans le Chant Mortel du Soleil).
La Loi du désert choisit l'épreuve et la traversée terrible des dunes infinies pour s'interroger sur le caractère fugace de l'être vivant, sur la quête finale qui donne un sens à tout le reste et qui, à l'arrivée, motive tous les êtres pensants : s'inscrire dans le temps. Car si les hommes meurent, les histoires restent et les écrits, comme un phare dressé dans le désert, témoignent qu'un jour, nous avons bel et bien existé, souffert, aimé, vécu.
Évidemment, on sent dans La Loi du désert l'enthousiasme fébrile du jeune écrivain qui veut en dire tellement qu'il ne fait souvent qu'effleurer son sujet, passant d'un discours sur la nécessité de la révolte à la question de la mémoire dans une quête frénétique parsemée de pueblos en ruines. Mais qu'à cela ne tienne, Franck Ferric livre ici un premier roman efficace, addictif et qui va bien au-delà de son postulat post-apocalyptique pour saisir l'intime et l'émouvant de ses personnages.

Premier roman passionnant à la plume déjà précise et affirmée, La Loi du Désert mélange un univers post-apocalyptique impitoyable à des enjeux à taille humaine qui résonnent à travers les dunes. Un divertissement qui va (bien) plus loin que son postulat de départ et qui impose, déjà, Franck Ferric comme un auteur fascinant au sein de l'imaginaire français.
Lien : https://justaword.fr/la-loi-..
Commenter  J’apprécie          240
Avec 5 romans et une quarantaine de nouvelles à son actif, Franck Ferric fait partie des nouvelles voix de l'Imaginaire français. Régulièrement sélectionnés pour les distinctions les plus prestigieuses, ses textes, qu'il s'agisse de science-fiction ou de fantasy, se font toujours remarquer.

Pour marquer cette rentrée, les éditions Critic ont décidé de rééditer La Loi du Désert et Retour à Silence sous la forme d'un intégrale. En effet, comme ces deux récits partagent le même univers, l'idée de les réunir en un seul livre est juste excellente. Cela nous donne l'opportunité de découvrir ou redécouvrir une plume qui a été finaliste du prix Rosny Aîné et du prix Futuribles en 2010 pour La Loi du Désert.
La Loi du Désert

Mathian est soldat, Raul travaille dans une fonderie. Ils sont frères. du monde d'avant, il ne reste qu'un vaste désert où subsistent ici ou là quelques villes, tenues sous le joug des plus puissants. Raul supporte de moins en moins ces inégalités alors quand on lui propose de participer à une action censée donner une bonne leçon au pouvoir, il ne se défile pas. Seulement rien ne va se passer comme prévu et Raul est arrêté, pire il est condamné à l'exil. Or, au-delà des murs de Salina Cruz, il n'y a rien si ce n'est le désert et la mort. Mais, c'est sans compter l'intervention de Mathian qui n'hésite pas à déserter pour retrouver coûte que coûte son frère et tenter le tout pour le tout afin de le sauver, enfin s'il arrive à le retrouver à temps.

Retour à Silence

Alej vit en reclus à Silence dans une cabane en tôle. Rongé par les souvenirs et les regrets, il se pensait à l'abri de son passé mais c'est méconnaître celui-ci qui revient le traquer. le moment est venu de l'affronter et de régler définitivement ses comptes.

Dans La Loi du Désert, suivi de Retour à Silence, Franck Ferric nous immerge dans un univers d'anticipation où la terre est réduite à une étendue désertique, peuplée par une poignée d'humains qui se sont réfugiés dans des Cites-Etats, disséminées ici ou là.

A force de guerres et d'exploitation excessive, les hommes ont eu raison de la planète contraignant les survivants à une vie rude et perpétuellement menacée.

Dans ses deux récits, l'auteur dessine les contours d'un monde âpre et violent. Malgré l'effondrement de la société, le nouveau monde n'a pas donné lieu à la mise en place d'un modèle juste et équitable. Bien au contraire, dans La Loi du Désert, l'auteur jette l'ancre à Salina Cruz, une république qui n'hésite pas à utiliser la coercition pour faire filer droit le peuple. La vie y est impitoyable pour les populations pauvres. le pouvoir reste aux mains des plus fortunés. La parole y est muselée et l'information ne transite que par la presse locale qui joue à merveille son rôle d'outil de propagande.

En plus d'instaurer un climat de défiance entre les gens, Franck Ferric introduit d'autres menaces venant du désert. La plus grande d'entre elles est celle des blafards. Des êtres humanoïdes dont on ne sait que peu de choses si ce n'est qu'ils constituent un danger pour les gens d'où l'instauration de frontières gardées par une armée de soldats. Mi hommes, mi êtres fantastiques, les rumeurs, les plus folles, courent sur leur compte. La plus notable d'entre elles est qu'ils vivraient sous terre. L'auteur reste volontairement évasif à leur sujet, sans doute pour laisser planer une aura de mystères autour d'eux. Sont-ils de simples exilés des cités ? Ont-ils subi des mutations ? Viennent-ils d'ailleurs ? Toutes les hypothèses sont finalement plausibles. En tout cas, leur présence colore ces textes d'une pointe onirique, brouillant un peu plus les pistes.

Voilà qui pose le décor d'un monde impitoyable et dur dans lequel évoluent les héros de Franck Ferric. Chacun d'eux mène sa propre croisade sanglante et mortelle.

Dans les récits de Franck Ferric, il est question de vengeance, de survie et de rédemption. Sa plume est volontairement mordante pour nous entraîner dans les road trips menés par les différents personnages. Avec ses deux textes, l'auteur signe un post-apo incisif où ça tire tous azimuts pour nous en mettre plein la tête. J'avoue que c'est une lecture remuante.

Pour se mettre au diapason de l'atmosphère sombre et inquiétant que dégage son univers, l'auteur nous brosse le portrait de héros tourmentés.

Finalement, ça matche plutôt bien entre les lecteurs et les protagonistes de ces deux histoires car on les adopte sans aucune difficulté. On demeure même assez captivés par leur aventure respective... suite sur Fantasy à la Carte.




Lien : https://fantasyalacarte.blog..
Commenter  J’apprécie          130
Pour avoir suivi les mauvaises personnes, Raul est condamné à l'exil dans le désert. Un coin nommé " les desolations" d'où personne ne revient. Quand il apprend la nouvelle, son frère aîné déserte l'armée pour tenter de le sauver au mépris de sa vie.

Cette histoire nous plonge dans un monde post apocalyptique où le désert a gagné la terre. Les hommes survivent difficilement à la poussière et au soleil, la science a régressé, mais ils n'ont pas abandonné leurs vieux réflexes de violence et de haine. Leur vie est rythmée par la lutte contre le sable et par la guerre, contre leur voisin ou contre les Blafards. Un peuple étrange, different et donc effrayant par conséquent il faut les exterminer...
Raul est un jeune homme qui se cherche et don exil ca être l'occasion de se remettre en question, de réfléchir sur ses croyances. Son frère Mathian est plus sur de lui, il prend moins le temps de réfléchir, il est plus inflexible.

Le ton est très descriptif, les phrases posent le décors avec beaucoup de détails ce qui permet une totale immersion dans l'univers. On ressent la chaleur, la soif, l'infinité du désert. J'ai trouvé le style très agréable à lire mais il en ressort une certaine nonchalance. le récit avance tout doucement, c'est un voyage de longue haleine tout comme la traversée du désert. Nous sommes quasiment dans un voyage initiatique et il m'a manqué peut-être un peu plus de rythme.
Commenter  J’apprécie          82

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Déjà abruti par les cahots de la piste, il se demande si celle-ci a quelque chose à leur faire payer. Un message à faire entendre. Mathian se dit : une route n’a sans doute pas d’autre manière de communiquer avec ceux qui l’empruntent qu’en leur imposant sa chanson à elle. Les accidents à sa surface, ses nids-de-poule, ses virages, ses côtes et ses pentes : voilà la voix de la route. Celle-ci n’a rien d’autre que sa branle d’enfer pour exprimer son message.
Commenter  J’apprécie          240
Riot sait le chemin des sources, lire les pierres gravées. Mais pas vraiment la discussion. Elle dit qu’on ne marche qu’avec ses pieds et que c’est avant tout eux qu’il faut écouter. Que les pas sur le sol forment un rythme, un dialogue entre soi et le monde. Qui l’entend concentre ses efforts sur la marche, et sa survie, aussi. Qui ne l’entend pas s’use à disperser ses forces sur des futilités. Sur des cailloux en forme de crâne. Sur des fusils déguisés en serpents.
Commenter  J’apprécie          230
Foutaises ! Tout ça n’est qu’une brume pour mater les gens. Dissimuler la destruction de dizaines de vieux logements. Ici même, au quartier, sous prétexte de démolir les taudis, on aligne des rues neuves. Bien droites, bien faciles à surveiller. Et surtout, assez larges pour faire passer la troupe.
Commenter  J’apprécie          330
Pour tout le monde, il est des endroits qui charpentent l’existence. Des lieux qui marquent la chair ou l’esprit et remodèlent la perception de la vie. Beaucoup citeront : la caserne où l’on change le gosse en homme. La prison où l’on fait du fauve une bête captive. Le dispensaire dans lequel on rallonge le temps qui reste.
Commenter  J’apprécie          290
Je suis allé sur la tombe de ma femme. J’ai eu du mal à la trouver car elle est tout au fond du cimetière, délabrée, son nom est presque effacé. Voilà tout ce qui reste d’elle. Une pierre dans la poussière, toute bouffée par les ronces, avec personne pour s’en occuper. C’est ça la mort, et les amours dont on ne s’occupe plus, tu vois ? Des noms qui s’effacent sur les pierres…
Commenter  J’apprécie          241

Videos de Franck Ferric (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Franck Ferric
C'est maintenant au tour de Franck Ferric qui a pris le temps de répondre à nos questions. Vous pouvez retrouver à la librairie nos coup de coeur pour le Chant mortel du soleil aux étions Albin Michel Imaginaire et pour Trois oboles pour Charon chez Folio SF.
Pour découvrir le travail de notre illustrateur : https://instagram.com/guillermo_delavega
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (55) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4895 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..