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Une enquête de Douglas Brodie tome 4 sur 4
EAN : 9782021222685
448 pages
Seuil (04/01/2018)
3.47/5   15 notes
Résumé :
Glasgow, 1947. Sir Fraser Gibson, membre influent de l'establishment et directeur de la Scottish Linen Bank, la plus grosse banque de dépôt d'Écosse, a été enlevé. Lady Gibson charge Douglas Brodie de remettre la rançon et de lui ramener son mari. Victime d'un coup monté, Brodie est assommé et reprend ses esprits à côté du cadavre du banquier. La police débarque aussitôt, et voilà notre reporter accusé de meurtre et bon pour la potence.

C'est alors q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ainsi s'achève notre balade en terre écossaise.
Les adieux de Brodie ne laissent planer aucun suspense quant à une éventuelle suite et clôt sympathiquement ce quatuor de Glasgow.

Un haut dignitaire enlevé, c'est qui qui qu'on sollicite ?
Pressentant le méchant scoop, Brodie, en journaleux averti, acceptera de jouer les porteurs de valise pour l'éplorée lady Gibson. Une valise pleine de biffetons qui devrait concourir à la libération de son intègre mais néanmoins banquier de mari.
Si l'on vivait dans un monde idéal, ça se saurait. Brodie a souvent morflé plus qu'à son tour mais il semblerait qu'à la grande loterie des emmerdes, son nom soit encore sorti du béret.
Y aurait pas comme un chouïa de favoritisme des fois? le doute reste permis.

Comme souvent, éviter une quatrième de couv' bien trop bavarde !

Ferris et son héros récurrent, Douglas Brodie, c'est le vieux pote que l'on retrouve avec impatience et gourmandise pour peu que ce dernier vous ait laissé un p'tit goût de reviens-y et fissa.

Quatrième opus, le terrain largement balisé permet de s'immerger prestement dans cette sombre affaire d'enlèvement.
Si les ressorts de ce récit ne manquent pas, il est à déplorer un manque d'originalité notoire.
Mixer polar et plan Marshall, fallait oser. C'est fait et parfaitement accessible pour les quiches en économie comme moi donc pas de panique inconsidérée, le tout se lit sans qu'il faille nécessairement se balader avec sa nouvelle bible « Le Plan Marshall et le Relèvement économique de l'Europe » sous le bras. Même si le titre vend déjà du rêve en barre pour la risible somme de 16 euros !


Un ultime baroud d'honneur, c'est également l'occasion de se replonger dans l'album photo familial et de retrouver quelques illustres personnages de la série. Sa douce moitié, Sam, au caractère aussi flexible qu'une barre à mine, restant à mes yeux la plus emblématique.

L'histoire déroule donc son cortège de misère, tout en parsemant ici et là quelques hauts faits historiques liés à l'Écosse d'après-guerre, sans pour autant générer de l'endorphine à gogo.
Point d'étincelle euphorisante à l'horizon. Juste le sentiment cafardeux d'avoir eu entre les mains un bouquin décousu, loin d'être mauvais, certes, mais au potentiel prometteur sous-exploité.
D'autant plus ballot que Ferris s'était déjà brillamment illustré par le passé.

Je quitterai donc l'Écosse à regret.
Comme un sentiment d'inachevé chevillé au corps.
Mais sa grande muraille vertigineuse et ses pyramides ancestrales resteront à jamais gravées au fer blanc dans ma caboche d'historien balbutiant. Je vous le...dis.
Slàinte !
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L'Écossais Gordon Ferris- est un auteur dont on avait chanté les louanges il y a deux ans avec les Justiciers de Glasgow puis il y a un tout juste un an avec la filière écossaise. Après avoir dévoré ce troisième volet des enquêtes de Douglas Brodie, on s'est donc jetés sur la la quatrième.-et comme le titre l'indique dernière aventure pour Douglas Brodie ,journaliste d'investigation, et ex flic de Glasgow, de retour dans sa ville après la seconde guerre mondiale.

Toute la saga se déroule à Glasgow entre 1946 et 1947, et la critique britannique sous le charme, le compare même "avec Ian Rankin" ..ou Conan Doyle eVal Mc Dermid, les plus célèbres auteurs de polars écossais.

Gordon Ferris qui a notamment travaillé pour le ministère de la Défense britannique n'a pas son pareil pour décrire l'ambiance particulièrement mystérieuse et opaque de ce Glasgow d'après-guerre.

Les adieux de Brodie. sonnent comme un chant du cygne et l' on ne sera pas détrompé par ce titre crépusculaire puisque le roman commence par l'enterrement du héros, mais un enterrement qui ne ressemble peut etre pas tout à fait à ce qu'il est réellement.

Après avoir démantelé une filière d'exfiltration de criminels nazis dans le précédent volet,Douglas, accusé d'avoir commis l'enlèvement et l'assassinat d'un riche banquier sulfureux Fraser Gibson, va de voir se faire passer pour mort pour faire éclater la vérité et partir à la chasse aux malfrats, et à une histoire qui ressemble étrangement à une bien sybilline affaire d'État.

Poussé par son inassouvable et inextinguible soif de vérité, Brodie fait une fois de plus appel à sa méthode personnelle et pas toujours très morale, dans ce décor d'un Glasgow bombardé qui peine à se relever des ruines, où les quartiers pauvres recèlent une misère noire, et où le banditisme propsère.

Encore une fois, Ferris excelle dans la reconstitution d'époque et dans la maitrise narrative conduite à un rythme effréné, et une fois achevé ces adieux de Brodie, on a hate de savoir quel nouveau héros va bientôt sortir le romancier écossais de son chapeau
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une petite déception.
Si on a toujours autant de plaisir à retrouver Douglas Brodie et tous ceux qui l'entourent, l'intrigue n'est pas à la hauteur de ce dernier chapitre censé,pour le moment, conclure ce "quatuor de Glasgow".
Cela fonctionne au début mais rapidement tout devient un peu laborieux et difficilement crédible. Heureusement l'attachement que l'on peut avoir pour les personnages compense en grande partie.
Néanmoins c'est dommage, brodie aurait mérité une sortie du même standing que les 3 premiers titres de la série.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Comme d’habitude, j’étais désemparé devant une femme en pleurs. Devais-je m’avancer et lui tapoter l’épaule en chuchotant allons, allons ? Lui resservir une dose ? Lui prêter mon mouchoir ? Lui dire de se reprendre ? Mais son désespoir passa vite. Elle se redressa, inspira plusieurs fois. Puis elle se leva et sortit. Elle revint quelques minutes plus tard. Ses joues étaient rouges, mais les larmes avaient disparu. Elle s’était débarbouillée et séché le visage. Elle s’approcha du plateau à boissons et remplit son verre.
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Les meilleures lames, dit-on, sont durcies par la chaleur et les coups de marteau. Au cours des huit années précédentes, j’avais été plusieurs fois exposé aux flammes de la forge, aplati et trempé. Dans le sang. Je me relevais enfin des poussières de la campagne d’Afrique, de l’humidité des Ardennes et du spectacle à fendre l’âme des camps de la mort.
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Lady Gibson, maquillée et parfumée de frais, devait diriger les opérations en cuisine à distance pour éviter de salir ses mains douces ou d’abîmer ses ongles parfaits. Une domestique souriante leur apportait des saladiers pleins de légumes fumants et des plats de viandes délicatement tranchées.
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La Scottish Linen Bank se dressait vers le milieu de la rue, et tout, dans son imposante façade de de grès rouge, exprimait la droiture et la dignité. Votre argent est en sécurité chez nous, et on vous en rendra peut-être une partie si vous demandez poliment et si vous rampez un peu. ( p 204 )
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On commence tout juste à mesurer la profondeur du traumatisme qu’un homme subit quand il est continuellement confronté soit à l’horreur, comme c’est le cas à la guerre, soit à des actes de violence récurrents. J’ai l’impression que vous en avez eu plus que votre dose.
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