Bivouac

Avis aux amoureux de plain air en direction du Québec et aussi et surtout aux écrits féministes et contemporains de Gabrielle Filteau- Chiba : "Bivouac", le troisième roman paru en France du remarqué et remarquable Encabanée est une immersion littéraire en Gaspésie, aux côtés des écowarriors, de ceux qui ne renoncent jamais dans leur lutte pour la protection de notre environnement.
Anouk et Raphaelle, deux jeunes héroines d'aujourd'hui, déjà présente dans Encabanée, dotées de caractères bien affirmés, sont décidées à lutter coute que coute pour préserver la nature sauvage.
Elles unissent leurs actions à ceux d'un jeune activiste écologiste, Riopelle qui nstalle un bivouac près d'une zone préservée et menacée de destructions.
"Il s'agit essentiellement de faire reconnaître que l'urgence climatique et l'inaction des gouvernements poussent les uns à la désobéissance civile et d'autres à poser des actes criminels."
Portée par un écriture intense et puissante, et toujours comme dans Encabanée de belles et profondes descriptions de la nature et des saisons cette lutte de David contre Goliath se fond dans un texte à la fois militant et plein de poésie sur l'urgence climatique.
Un récit qui nous happe, avec au bout du chemin, l'espoir d'un monde meilleur.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

"Bivouac" vient apporter la dernière pierre au cycle entamé par Gabrielle Filteau-Chiba avec "Encabanée" et poursuivi avec "Sauvagines". Les personnages de ces trois romans, Riopelle, Anouk et Raphaëlle, convergent ici pour défendre une forêt menacée de destruction. Ils incarnent chacun une façon d'agir pour la planète : s'isoler pour réapprendre à vivre avec la nature, protéger l'environnement légalement mais sans être entendu, mener des actions fortes et combattre.

J'ai trouvé très intéressant de suivre le fonctionnement d'un groupe éco-terroriste avec l'organisation des missions, la création d'une équipe de militants et leur formation, les réflexions sur le devoir de protection, les enseignements des Premières Nations et les méthodes d'action. de leur côté, Anouk et Raphaëlle parlent d'éco-anxiété et des compromis à faire ou non pour continuer à vivre en société.

Comme avec les deux romans précédents de Gabrielle Filteau-Chiba, j'ai été très émue par "Bivouac" mais, même si j'ai versé quelques larmes, je trouve ce texte moins puissant que les deux autres car moins poétique, moins subtile. Il faut cependant reconnaître le grand talent de l'auteure à décrire avec simplicité les émotions humaines ainsi que la mission qu'elle s'est donnée de faire changer les mentalités sur la question environnementale.

Lien : https://www.instagram.com/p/..

Bivouac est le dernier tome de la triologie L'appel de la nature de l'auteur québecoise Gabrielle Filteau-Chiba, il vient clore un cycle mais peu à mon sens se lire indépendamment des autres (et même surtout donner envie de lire les autres).
On y trouve deux histoires qui démarre en parallèle puis se retrouvent. D'abord l'histoire d'un écoguerrier Riopelle/Robin, qui s'engage dans un nouveau combat, celui de protéger une forêt des coupes désastreuses et pour cela de monter un bivouac et de sensibiliser à la cause. En parallèle, l'histoire d'Anouk et de Raphaëlle et de leur chien Coyote. Ce jeune couple, qui vit un peu à l'écart du monde, va devoir trouver ses marques dans une ferme bio structurée en communauté...Pas facile de doser entre besoin de se retrouver soi-même et équilibre amoureux...Et le chemin du couple va croiser à nouveau celui de Robin. Un combat commun dans la sauvegarde de la forêt mais un vrai défi pour le couple...
J'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman. Il est à la fois très engageant sur le changement climatique, très introspectif sur les 3 personnages principaux, cette histoire d'amour qui se mêle à un combat plus important permet de relativiser par moment et de prendre de la hauteur à d'autres, et les expressions québecoises à chaque page apporte beaucoup de dépaysement !
Merci à Stock et Netgalley pour cette lecture !

Après encabanée et Sauvagines, nous retrouvons Raphaëlle et Anouk au coeur du Kamouraska, dans le grand nord canadien. Ce troisième et dernier opus est nettement plus engagé que les deux premiers qui l'étaient déjà beaucoup, mais l'auteur le présentait de manière plus diluée, plus générale. Ici, la défense active d'un milieu contre un projet d'oléoduc qui risque de défigurer la région, et d'anéantir la faune et la flore.
Alors qu'elles travaillent ensemble dans une ferme communautaire où le travail et les embuches ne manquent pas, et que les dissensions apparaissent, Anouk rejoint un activiste engagé dans l'opération Bivouac que Raphaëlle retrouvera finalement pour le meilleur et surtout pour le pire….
Raphaëlle et Anouk, on le sait depuis le précédent opus, vivent une relation intime, et sont engagées dans un mode de vie rudimentaire au fond des bois, à l'abri du monde extérieur.
Cet opus marque dons la fin d'une aventure que j'ai retrouvée avec plaisir et intérêt. L'auteur nous régale de sa prose québécoise , puissante, et imagée. Sans jugement ni manichéisme, Gabrielle Filteau-Chiba met des mots sur des problématiques actuelles et futures, interroge le lecteur sur la finalité du militantisme, le sacrifice au nom d'une cause qui nous dépasse. Elle nous offre une belle immersion en terre québécoises reculées, encore préservées, mais pour combien de temps ?

Lien : https://leblogdemimipinson.b..

La forêt québécoise est menacée par la construction d'un oléoduc : les écologistes s'organisent pour contrecarrer ce projet. Parmi eux, les héros des premiers tomes de cette trilogie : l'éco-guerrier Riopelle, les militantes amoureuses Anouk et Raphaëlle.
L'auteur nous gratifie, cette fois encore, de belles descriptions du monde sauvage et nous fait partager son combat pour la protection de la nature. Mais, j'ai moins apprécié ce roman que Sauvagines : impression de déjà-lu, sensation de « temps mort » dans le récit en milieu de roman…

L'auteure a écrit une trilogie : Encabanée, Sauvagines et Bivouac. J'ai lu le premier tome et le troisième, sautant le deuxième par inadvertance… Bivouac met en scène des activistes écologiques qui luttent contre l'emprise de l'industrie forestière et pétrolière sur nos forêts, industries qui ne semblent pas se soucier des arbres, de la nature, des animaux ni même des humains. Ce troisième tome est très lent, mais à mi-parcours, tout se bouscule et le roman devient très prenant et très touchant. Anouk, Raphaëlle et Riopelle (nom de code) et leurs acolytes sont des personnages inspirants et inoubliables. On y apprend sur les méthodes des activistes, les communes et la bisexualité. Lire le premier tome peut donner de la profondeur aux relations entre les personnages que l'on retrouve dans le troisième, mais il n'est peut-être pas nécessaire de lire le deuxième pour tout savoir de Raphaëlle et Anouk. C'est une belle découverte en tout cas. Merci à Sophie qui m'a fait découvrir Gabrielle Filteau-Chiba.

Au Canada comme partout dans le monde, la planète, sa faune et sa flore sont en danger et Gabrielle Filteau- Chiba en formidable conteuse nous le rappelle à travers Bivouac qui clôture sa formidable trilogie que j'avais découvert à travers Encabanée, le tout premier roman qui m'avait déjà conquise. 

En suivant, à travers trois voix, les actions menées par ces militants écologistes on est plongé au coeur de l'action et des problèmes liés à la déforestation massive au profit de sociétés sans scrupules, et des dangers qui s'ensuivent pour la survie de la population, qu'elle soit végétale, animale ou humaine. 


L'auteure qui défend la beauté des régions sauvages du Québec nous donne à réfléchir dans cette aventure humaine où  l'amour des uns envers les autres mêlé à leur combat, parvient à nous toucher dans ce monde qu'on semble vouloir effacer à tout prix.

Bivouac est un récit  engagé, une ode à la nature, une immersion au coeur du Canada, un roman où l'amour et l'amitié jouent un rôle et donne du baume au coeur, un livre qui réveille les consciences face à l'urgence de préserver ce qu'il reste à sauver sur cette terre malmenée qui se rebelle de plus en plus. 


Bivouac est également bel hommage à tous ceux qui luttent, à ceux qui ne baissent pas les bras et pensent à l'avenir de la planète et à leur prochain. 


Tout autant dépaysant qu'exaltant, un beau roman écoféministe très touchant. 

Dernier roman de la trilogie de Gabrielle Filteau-Chiba, je l'ai lu en lecture commune avec le club de lecture Les Sauvageonnes.

J'ai commencé cette lecture avec pas mal d'appréhensions, au vu de ce que j'ai pensé des précédents romans, Encabanée et Sauvagines, le côté romance qui est venu me gâcher ma lecture. Tout d'abord, je dois dire que cette édition chez Stock est vraiment sympa, il y a plein de belles illustrations, j'aime beaucoup. La première partie du roman m'a plutôt séduit, nous y retrouvons comme l'annonce la quatrième de couverture, un personnage croisé dans Encabanée. Cette partie évoque le militantisme écologique, l'organisation des opérations et donne au personnage une humanité tout juste effleurée dans le premier roman. Ma lecture devenait encourageante.

Et voilà que la deuxième partie arrive, j'y retrouve Raphaëlle et Anouk, et… Oui, la romance revient, avec son côté culcul, ses clichés et ses lourdeurs. À ce moment là, je me suis dit que ma lecture pouvait être longue et laborieuse. Les filles se retrouvent dans une ferme participative et donc en collectivité. J'ai apprécié de découvrir ce genre de ferme dont j'en avais discuté récemment, mais ici aussi le sentimentalisme est trop présent, c'est dommage.

Mais par contre, une fois que Anouk retourne dans sa cabane du Kamouraska, le ton et l'ambiance changent. Alors oui, chasse le naturel et il revient au galop, il y a encore quelques passages lourdingues, mais vraiment ils passent au second plan. Gabrielle Filteau-Chiba arrive à nous faire rester dans son sujet, la protection de la forêt et de la nature et la lutte contre les institutions et le pouvoir en place.

J'ai vraiment apprécié à partir de là ma lecture. Et elle m'a fait réfléchir aussi. réfléchir au fait que j'ai de plus en plus l'envie et le besoin de continuer à m'inscrire dans une démarche écologique et que je me sens également prêt à faire plus pour la Nature et pour le vivant. J'ai pris conscience également et cela résonne aussi avec une discussion que j'ai eu récemment avec une personne qui m'est chère, ok, la lutte pacifique est la meilleure chose à faire, mais par moment il n'y a pas le choix de franchir quelques lignes.

J'ai donc aimé une grande majorité de ce roman, justement par son côté militantisme, par son rapport au vivant et à la nature. Il nous montre une facette de la lutte qui pour moi était méconnue. Une fois encore, et cela je ne peux pas le retirer à l'autrice, j'ai été projeté au Kamouraska, j'ai parcouru les sentiers pour m'approcher de Gros Pin et cela me donne vraiment très très envie de visiter ce pays qui a l'air fascinant.
Lien : https://readlookhear.blog/20..

Ce texte est le troisième d'une série et je n'avais pas lu les deux premiers. Mais cela ne gâche pas du tout la lecture et m'a donné envie de lire les précédents.
Bivouac, sa définition est un campement provisoire en plein air d'une troupe, d'une expédition.
L'opération "bivouac" de ce roman est une opération d'occupation d'une forêt face à de grosses entreprises d'extraction de gaz dans les forêts canadiennes.
La première partie décrit la fuite de Riopelle ou Robin. Il va traverser la frontière et va être hébergé dans le Maine américain. dans une sorte de lieu de formation de écoterroristes pour mener la fameuse opération bivouac. Mais il a toujours l'espoir de retrouver l'amour de sa vie, Anouk, qu'il a dû quitter. Nous la découvrons dans la seconde partie, avec sa nouvelle compagne, Raphaëlle. Ces deux jeunes filles ont vécu l'hiver dans la forêt, dans une yourte avec leurs chiens de traîneau. Elles vont aller travailler dans une ferme alternative, mais la vie n'est pas si simple.
Un texte très romanesque, avec des portraits très justes, touchants et de belles pages de paysages, de forêts, de combats écologiques.
Ce texte fait écho à une autre lecture, qui décrivait une ZAD, un bivouac, "le grand contournement" de Alexis Anne Brun.
Ce texte avec de savoureuses expressions québécoises (avec un lexique en fin de volume) est un bel hommage aux défenseurs de notre planète et des derniers endroits sauvages de notre planète en danger.

#Bivouac #NetGalleyFrance

Une plongée dans la forêt québécoise, dans le monde des ecowarriors, avec leur code, leur mode de vie. Robin, voue sa vie à la cause jusqu'à des actes condamnables, avec un cas de conscience 'est ce que la fin justifie les moyens'. La communauté fait bloque pour arrêter l'abattage d'arbres et la construction d'un énorme gazoduc. En parallèle, Anouk et Raphaëlle vivent une belle histoire d'amour dans leur yourte avant d'être elles aussi gagnées par la cause. J'ai adoré les dialogues en québécois : dépaysement garanti ! Un hymne à la nature, à la liberté, un beau roman.