Clairement, le texte de cet album peut être compris de plusieurs façons. Il peut être une ode à la vie, avec cet arbre qui grandit aux côtés des vieux, les protège et en même temps les fait évoluer, comme cet enfant qu'ils n'ont jamais eu. Il peut être vu comme une métaphore de la mort, de la maladie qui grandit pour les emporter dans le ciel. Il peut aussi être compris au sens littéral, comme un songe partagé. Chaque lecteur peut donner le sens et l'interprétation qu'il y souhaite.
Les illustrations de
Martine Bourre sont à l'image du conte, sobres et interprétables… Les découpages et collages sont toujours là. J'ai aimé retrouvé le côté « brut » avec le craft apparent autour des personnages, les cartonnés de la maison et les imprimés du ciel. D'ailleurs ce ciel rouge aux motifs ethniques m'a laissé songeuse… J'ai aussi aimé la découvrir dans un style plus épuré avec l'omniprésence de ce blanc, dans le fond, sur les cheveux des vieux et ce petit chat qui les suit tout au long du récit.
Martine Bourre fait mouche, comme toujours.
Maintenant à vous de le lire et d'en faire votre propre interprétation.
Lien :
http://boumabib.fr/2013/04/2..